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Biberons hospitaliers...

, 13:50

Lorsque l'actualité met en avant des inquiétudes concernant les biberons et téterelles stérilisés à l'oxyde d'éthylène, nous repensons à l'époque où la stérilisation des biberons représentait une part importante de notre activité. Le recyclage à la vapeur d'eau de biberons en verre à tétines de caoutchouc était garanti exempt de toxicité, du "biberon bio", si l'on peut dire, mais le passage à l'usage unique nous avait été présenté comme LA solution d'avenir face à nos pratiques archaïques et surtout couteuses en personnel.

Peut-être l'ouverture de ce débat pourrait elle également amener à s'interroger sur l'usage et l'innocuité des procédés dits de "stérilisation à froid"...

Sinon, par rapport à l'actualité... :

"Biberons : les Belges nient le risque

AFP Mis à jour le 18/11/2011 à 17:42 | publié le 18/11/2011 à 17:24

L'emploi de biberons à usage unique stérilisés à l'oxyde d'éthylène, un gaz cancérogène, "ne présente pas de risque pour la santé publique", ont assuré vendredi des responsables sanitaires belges, au lendemain de l'ouverture en France d'une enquête sur ce procédé.



La technique incriminée par les autorités françaises consiste à "gazer" les biberons et tétines à stériliser avec de l'oxyde d'éthylène (ET0). En France, cette méthode est autorisée pour le matériel médical comme les compresses, les gants et autres. En revanche, le procédé est interdit pour "tout ce qui est en contact alimentaire direct", selon l'Agence française en charge de la sécurité alimentaire. Une société belge, Beldico, qui fournit des millions de biberons à usage unique aux hôpitaux et maternités des deux pays, a admis recourir à ce procédé pour les biberons à usage unique mais n'avoir jamais été interpellés par les autorités à ce sujet.



Le ministre français de la Santé, Xavier Bertrand, a diligenté jeudi une enquête pour "comprendre comment un tel dysfonctionnement a pu se produire" et demandé que les biberons et tétines incriminés "soient retirés dans les plus brefs délais".

La méthode de stérilisation à l'ETO des biberons à usage unique, répertoriés en Belgique comme des "dispositifs médicaux", est "conforme aux normes de sécurité européennes" pour ces produits, a indiqué vendredi l'Agence fédérale belge des médicaments et des produits de santé (AFMPS). L'emploi de ces biberons dans les maternités "ne présente pas de risque pour la santé publique", ajoute l'agence belge. La présence de résidu de ce gaz très volatile est largement inférieur aux normes européennes, a précisé à l'AFP la porte-parole de l'AFMPS, tandis qu'un expert cité par les médias belges, Alfred Bernard, qualifiait le risque "d'extrêmement improbable, voire nul".



Il ne faut toutefois pas confondre le cas des biberons à usage unique utilisés en milieu hospitalier, où cette stérilisation est "essentielle lors du traitement des prématurés", et les biberons vendus dans le commerce. Pour ces derniers, l'utilisation de d'oxyde d'éthylène est également interdite en Belgique, selon l'agence.

Un collège d'experts chargé de conseiller le gouvernement belge "confirme également qu'il n'y a pas de danger immédiat pour la santé publique" mais va cependant "analyser cette problématique plus en profondeur avant de transmettre un avis au ministre", conclut le communiqué."

Biberons en polyamide. Des risques de déformation

, 08:05

"Les biberons en polyamide, mis sur le marché cet été, après l'interdiction du bisphénol A, présenteraient des risques de déformation en cas de sur-stérilisation à chaud.

Le marché des biberons a vu débarquer cet été un nouveau matériau, le polyamide, dérivé du nylon. Un produit qui répond aux attentes des jeunes parents, à la recherche de biberons en plastique, moins fragiles que les biberons en verre mais sans bisphénolA (BPA, interdit en France depuis le mois de juin).

Graduation faussée

Un jeune couple de Saint-Pierre-Quiberon (56), heureux parents de la petite Malou, pensait donc avoir fait le bon choix en achetant un lot de six biberons en polyamide, fabriqués en France et commercialisés par la marque morbihannaise Thermobaby. Mais pendant ses trois premiers mois, le bébé a beaucoup de mal à s'alimenter. Problème de digestion, constipation, vomissement. En cherchant la cause et sans réponse satisfaisante du milieu médical, le papa se rend compte que les biberons présentent un sérieux défaut de graduation. «Au lieu des 240ml indiqués, on ne pouvait mettre que 213ml d'eau. Cela veut dire que l'on versait dans chaque biberon une cuillère de lait en poudre en trop». D'où un lait trop épais, difficile à ingurgiter et à digérer pour le bébé. Pour Thermobaby, c'est une «sur-stérilisation à chaud» qui aurait déformé les biberons. Le polyamide aurait tendance à se rétracter avec la chaleur, diminuant ainsi le volume du contenant. La société, qui souligne que ses produits sont «conformes à la législation», a néanmoins décidé de «modifier la notice d'utilisation». Celle qu'avaient lue avec attention les parents de Malou indiquait bien que les biberons étaient stérilisables à chaud. La Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudesa été saisie et une enquête est en cours.

La question de la stérilisation

Pour l'entreprise, le couple a peut-être «trop chauffé et trop souvent» ses biberons. «Cinq minutes avant chaque biberon, comme conseillé par notre pédiatre», se défend le papa. Mais, en matière de stérilisation, les avis divergent:à froid, à chaud, cinq minutes, vingt minutes. «C'est parfois difficile de s'y retrouver». À noter que, depuis 2005, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments préconise de ne plus stériliser les biberons après la première utilisation. Quand le bébé est né à terme et est en bonne santé, un bon nettoyage à l'eau et au savon, avec écouvillon, suffit amplement. À Saint-Pierre-Quiberon, Malou se porte comme un charme depuis qu'elle a changé de biberons. «Elle sourit enfin et nous aussi. On veut juste que notre expérience serve à quelque chose. Tous les jeunes parents savent ce qui peut passer par la tête quand un bébé pleure toute la journée. Sans compter les risques pour la santé, en cas de déshydratation ou de traitement médical»."

source : Mathieu Pélicart http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/biberons-en-polyamide-des-risques-de-deformation-22-09-2010-1057769.php

Dons de biberons à la PMI

, 09:55

Cela fait des années que nous avions arrêté de stériliser des biberons pour les biberonneries des services de néonatalogie et de maternité des établissements de Poissy et Saint-Germain. Depuis le choix des hôpitaux de passer à l'usage unique. (Les cycles d'autoclaves destinés à la stérilisation du matériel thermosensible - 125° pendant 20 minutes - comme le caoutchouc des tétines ont d'ailleurs vu leur fréquence considérablement diminuer depuis l'apparition du risque prion et l'apparition de matériel jetable). Nous reviendrons ultérieurement sur cette généralisation de l'emploi de matériel jetable à usage unique. On peut y voir une commodité et un air de modernité. Nous pensons cependant qu'il s'agit de choix lourds de conséquences, peu écologiques, contribuant de façon notable à l'accumulation de déchets hospitaliers et probablement à terme nettement moins économiques que les promesses des fabricants avaient pu le laisser espérer aux décisionnaires hospitaliers.

Nous avions donc un stock conséquent de biberons dont nous ne savions pas trop quoi faire. Nous avions espérer trouver un débouché humanitaire pour ces matériels mais avons pu mesurer à d'autres occasions à quel point cette solution nécessite un accompagnement jusqu'à l'utilisateur final, ce qui est difficile à trouver.

Nous avons donc été heureux de réussir enfin à trouver un débouché hier auprès du service de PMI de l'hôpital de Saint-Germain qui pense ainsi pouvoir dépanner des familles.

Les procédés de stérilisation

, 09:12

Troisième et quatrième chapitre du texte La stérilisation

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