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Depart du directeur du centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (Chips)

, 11:07 - Lien permanent

Après l'annonce du gel du nouvel hopital de Chambourcy, encore un nouvel épisode et de nouvelles incertitudes pour les soignants et les patients de l'hopital de Poissy / Saint Germain en Laye. Ce n'est encore pas un sujet essentiellement centré sur la stérilisation mais sur l'hopital public. Il y a de tels remous actuellement dans la santé publique et le secteur hospitalier que nous ne pouvons pas ne pas les évoquer :

POISSY - SAINT-GERMAIN-EN-LAYE L’annonce du départ du directeur de l’hôpital crée des remous | Réagir YVES FOSSEY | 17.01.2011, 07h00 En première ligne depuis plusieurs mois, Gilbert Chodorge, le directeur du centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (Chips), va partir. Son départ a été confirmé par Claude Evin, le président de l’agence régionale de santé (ARS). Il devrait quitter ses fonctions le 24 janvier. Ainsi, aujourd’hui à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye, lors de la cérémonie des vœux au personnel du site, l’ambiance risque d’être ternie par cette annonce.

Gilbert Chodorge, contacté samedi, n’a pas fait de commentaire. « Je pars en vacances », indique-t-il sans s’étendre. Il rappelle seulement qu’il bénéficie d’un contrat de quatre ans, dont l’échéance arrive à son terme en octobre. Il n’ira pas jusqu’au bout. Claude Evin le place « en recherche d’affectation ». « Je pense que, pour diverses raisons, il est préférable qu’il parte sur un autre projet, déclare le président de l’ARS. Je ne manquerai pas de l’aider. » Les deux hommes ont travaillé ensemble lorsque Claude Evin occupait le poste de ministre de la Santé de 1988 à 1991. Il avait été nommé par Michel Rocard, alors Premier ministre de François Mitterrand.



Gilbert Chodorge « en recherche d’affectation »



Mais si Gilbert Chodorge ne s’est pas exprimé samedi lors de la cérémonie aux personnalités du maire de Saint-Germain-en-Laye, Pierre Morange, le député-maire UMP de Chambourcy, faisait part de sa stupéfaction. « Evin veut jouer le rôle d’un ministre de la Santé bis », lâche-t-il. Le parlementaire est très remonté contre le président de l’ARS, qui a décidé courant décembre de geler le projet d’implantation d’un centre hospitalier à Chambourcy pour remplacer les deux établissements aujourd’hui obsolètes. « Maintenant, il pousse vers la sortie un homme compétent, regrette-t-il. Je reste perplexe concernant ses motivations. »

Arrivé en 2007 en provenance de la Seine-Saint-Denis, Gilbert Chodorge, diplômé de l’Ecole nationale de la statistique et de l’Ecole nationale de santé publique, doit assainir les comptes du Chips. Les finances de l’établissement accusent un déficit de 37 M€. Fin 2010, ce montant a été ramené à 14 M€ après une vaste réorganisation des services. « Il a pris des coups et a fait le sale travail, insiste Pierre Morange. Il a agi selon les ordres de l’Etat. »
L’élu cherche à comprendre. Il évoque aussi les affaires judiciaires qui éclaboussent la gestion de l’établissement. Même si les faits, entre autres des irrégularités autour de marchés publics, sont antérieurs à l’arrivée de l’actuel directeur, Pierre Morange espère que Gilbert Chodorge « n’en fait pas les frais ». Et saluant l’efficacité de celui-ci, le député-maire entend demander à Claude Evin de « reconsidérer sa position ».
source :http://www.leparisien.fr/abo-yvelines/l-annonce-du-depart-du-directeur-de-l-hopital-cree-des-remous-17-01-2011-1230066.php

Front uni pour l’hôpital à Chambourcy | Réagir LAURENT MAURON | 18.01.2011, 07h00 Le départ précipité de Gilbert Chodorge de la direction du centre hospitalier intercommunal (CHI) de Poissy-Saint-Germain-en-Laye était, hier à Saint-Germain, sur toutes les lèvres lors de la cérémonie des vœux au personnel, inquiet de cette annonce. Un soutien unanime est cependant apparu au projet d’implantation du futur centre hospitalier à Chambourcy.
« Je ne crois pas aux bidouillages sur Poissy ni aux ravaudages à Saint-Germain. Rénover de l’ancien coûte trop cher. Je me bats auprès de l’agence régionale de santé pour que le projet de Chambourcy soit compris », a déclaré Gilbert Chodorge. Emmanuel Lamy, maire UMP de Saint-Germain, lui a emboîté le pas. « Chambourcy est le choix le plus rationnel même si son dimensionnement est moins important que prévu. Il faut que les hésitations de la tutelle cessent », a-t-il affirmé.
Les praticiens et cadres de santé, réunis en assemblée générale à la mi-journée à Poissy, sont à l’unisson. « Chambourcy est indispensable pour répondre à l’offre de soins du bassin de population du nord des Yvelines », estime Hervé Outin, président de la commission médicale d’établissement (CME), qui ressent un personnel « très soudé » derrière ce projet. En privé, certains médecins vont jusqu’à déplorer une stratégie de « pourrissement » qualifiée « d’intolérable ».
« Tous les élus doivent rester unis pour qu’un projet d’hôpital, apte à répondre aux besoins de la population, voie le jour le plus vote possible », martèle Frédérik Bernard, maire PS de Poissy, qui a récemment rencontré Claude Evin, président de l’agence régionale de santé (ARS). « Ce ne sera pas une perte pour les habitants de Poissy si un établissement ultramoderne est construit à 200 m de notre ville », ajoute Frédérik Bernard. Quant aux syndicats SUD-Santé et CFDT, ils ont rencontré, hier après-midi à Chambourcy, Pierre Morange, député-maire UMP de la ville. Un communiqué commun a été élaboré dans la foulée et signé — c’est une première — par les personnels, les médicaux et les maires de Poissy, Saint-Germain et Chambourcy. Dans le texte, tous se disent « atterrés » par les annonces récentes et exigent tous que l’ARS « clarifie ses positions » sur « l’organisation des soins et la relance du projet » de Chambourcy. A noter enfin que la présidente du conseil de surveillance, Laéticia Laude soutient également cette initiative.
source : http://www.leparisien.fr/abo-yvelines/front-uni-pour-l-hopital-a-chambourcy-18-01-2011-1231692.php

Commentaires

1. Le mardi, janvier 25 2011, 06:16 par centre hospitalier

Futur hôpital : Claude Evin entretient le suspense

L’avenir du projet de regroupement de l’hôpital intercommunal à Chambourcy est de plus en plus incertain. Le patron de l’agence régionale de santé n’est pas convaincu par le dossier.

              MAXIME FIESCHI  AVEC YVES FOSSEY |             Publié le 21.01.2011, 07h00                               


VERSAILLES, HIER MATIN. Claude Evin espère « pouvoir apporter des éclaircissements assez vite » sur le projet d’hôpital à Chambourcy.

VERSAILLES, HIER MATIN. Claude Evin espère « pouvoir apporter des éclaircissements assez vite » sur le projet d’hôpital à Chambourcy. |    (LP/M.FI.)

 

 

Claude Evin, le président de l’agence régionale de santé (ARS), est plus prudent que jamais concernant sa décision sur l’avenir du centre hospitalier de Poissy-Saint-Germain-en-Laye. Hier matin, en marge d’une conférence de santé qui se tenait à Versailles, il ne s’est guère montré très loquace sur le sort de Gilbert Chodorge, le directeur placé en recherche d’affectation, et sur le projet de site unique à Chambourcy.                         

 

 

« Gilbert Chodorge n’est pas encore démis de ses fonctions, mais cela devrait intervenir dans les prochains jours, a-t-il répondu. Un directeur venant d’un autre hôpital assurera l’intérim avant que notre administration ne lance une procédure de recrutement. »

Sur la question de l’implantation d’un nouvel établissement à Chambourcy pour remplacer les deux sites actuels qui sont obsolètes, Claude Evin entretient le suspense. « J’attends le rapport des deux conseillers généraux de santé qui doivent présenter une étude sur le projet médical du futur hôpital et sur les capacités financières du centre hospitalier à assumer le chantier. » En d’autres termes, « il est exclu que nous laissions s’engager le chantier si nous ne sommes pas sûrs de sa viabilité », affirme le président de l’ARS.

Une autre grande inconnue demeure concernant le calendrier. Le projet architectural doit être impérativement validé avant le 28 janvier. « Je ne peux pas encore assurer que la décision sera prise à cette date, mais les choses peuvent aussi aller très vite », esquive l’ancien ministre de la Santé, qui précise néanmoins être « conscient de la préoccupation des acteurs du dossier » à qui il espère « pouvoir apporter des éclaircissements assez vite ».

Ces atermoiements font bondir Pierre Morange, le député-maire UMP de Chambourcy, qui porte le dossier du futur pôle. « Cette attitude est révélatrice d’une indifférence et d’un mépris affichées par l’ARS, déplore l’élu. C’est un manque de respect pour les 4000 employés et les 700000 personnes du bassin de santé. » Pierre Morange prévoit de demander l’arbitrage du ministre de la Santé, mais aussi de Nicolas Sarkozy. De fait, de nouveaux rebondissements peuvent survenir dans les jours qui viennent.

 

Le Parisien                   

2. Le mardi, janvier 25 2011, 06:38 par hopital poissy

Libération du 22.01.2011 - Le directeur qui
assainissait trop les affaires de l’hôpital 

Alors qu’il a réussi à diviser par trois l’énorme déficit
du centre hospitalier
de Poissy-Saint-Germain-en-Laye, Gilbert Chodorge devrait
être débarqué.

D'ordinaire, quand un directeur d’hôpital est débarqué, c’est parce qu’il est plutôt incompétent ou parce qu’il aurait eu des
pratiques douteuses. L’inverse vient
de
se produire pour l’hôpital de

Poissy-Saint-Germain-en-Laye
(Yvelines). Gilbert Chodorge, personnalité reconnue dans le monde
hospitalier, devrait être débarqué
en
début de semaine par
Claude Evin, directeur de l’agence régionale de
santé d’Ile-de-France, alors qu’il a
réussi à diviser par trois le déficit de
son
établissement.
«Absolument incompréhensible»,
lâche un ancien
directeur d’hôpital.




RECORD.
Voilà une histoire déroutante, révélant la vie cachée de nos
hôpitaux. L’établissement de Poissy-Saint-Germain est une vaste
structure, installée sur deux sites. Jusqu’à récemment, il détenait le
record
de
déficit des hôpitaux fran
çais : près de 140 millions d’euros
cumulés . Dans ce contexte,
en
2008, Gilbert
Chodorge, jusqu’alors directeur de l’hôpital de
Saint-Denis (et ex-conseiller de
Claude Evin lorsque celui-ci était
ministre de la Santé, entre 1988 et
1991), y est envoyé en catastrophe
pour remettre de l’ordre.




Notre chevalier blanc n’en revient
pas. Il vérifie tous les comptes. Et
remarque quelques bizarreries dans ce «trou»
financier
:
plus de
70
millions d’euros de factures

n’ont pas été recouvrés, faute d’une
comptabilité sérieuse. Un rapport
de
la direction départementale des

affaires sanitaires et sociales (Libération
du
8 décembre 2009) révèle
une
incroyable légèreté dans les ap
pels d’offres, au point que le procureur de la République des Yvelines
sera saisi, et une information judiciaire ouverte.




Outre ces bizarreries dans les
appels d’offres, il y a ce projet de
nouvel hôpital qui regrouperait les
deux sites actuels de Poissy et de
Saint-Germain-en-Laye. Ledit
projet, un des plus importants
pour l’Ile-de-France, traîne depuis
dix
ans. Gilbert Chodorge
le
re
lance. Peut-être le fait-il
sans
beaucoup de souplesse ?
«Il a pris
des coups,raconte le député et
maire UMP de Chambourcy, Pierre
Morange.
Mais il a nettoyé les écuries d’Augias et c’était bien
néces
saire




Chodorge
s’intéresse aussi aux détachements de fonctionnaires payés
par
un établissement en déficit

chronique. L’hôpital de Poissy est
champion toutes catégories de cette
pratique. Parmi les employés
concernés : une secrétaire de l’ancien ministre de la Santé Bernard
Kouchner, une autre qui travaille
aujourd’hui avec l’actuel ministre,
Xavier Bertrand. Ou encore une
fonctionnaire employée à la direction de l’organisation des soins au
ministère. Toutes sont payées par
l’hôpital de Poissy mais n’y mettent
pas
les pieds.
«Certaines années, ces


détachements coûtaient plus de
2 millions d’euros à l’hôpital»,
relève
un
ancien responsable. Un record

en
France.




Comment expliquer de telles pratiques ? Jusqu’à l’arrivée de ce nouveau directeur, Poissy a toujours
été
dirigé par une personnalité ap
partenant au Syndicat national des
cadres hospitaliers (SNCH), l’organisation professionnelle historique
des
directeurs d’hôpitaux. Une
or-


ganisation cocasse, jouant sur de
multiples réseaux. Sans compter
qu’au moins trois de ses anciens
responsables ont été poursuivis
pour escroquerie. Deux ont été
condamnés, dont l’un en novembre 2000 pour corruption dans une
affaire liée à des appels d’offres
truqués. Pourtant, le SNCH reste
intouchable, il est omniprésent
dans tous les organismes statutaires. Dans le cas de Poissy, les liens
sont historiques. Manifestement,
Gilbert Chodorge aura manqué de
doigté. Est-ce suffisant pour le débarquer ? En trois ans, il a fait passer le déficit de 37 millions d’euros


à
11 millions pour 2010.




«SAC DE NŒUDS».
«Nous avons
considéré qu’aujourd’hui, il était
sou
haitable qu’il quitte cet
établisse
ment»,affirme Claude Evin. Et de
raconter :
«La situation dans les
Yvelines est très compliquée, très
ten
due. C’est un sac de nœuds invraisemblable, les interactions de
réseaux


sont complexes. Tout le monde s’y
perd. Je souhaite que cet
établisse
ment retrouve une cer-


taine sérénité. Gilbert
Chodorge a fait un excellent travail, mais je le
re
dis, c’est de son intérêt


qu’il sorte de cet établissement.»
Claude Evin
conclut :
«C’est un dossier complexe,
avec des menaces physiques et des
manipulations nombreuses.»




Avis aux postulants : la vie dans les
hôpitaux n’est pas toujours un long
fleuve tranquille. Aux dernières
nouvelles, le cabinet du ministre de
la
Santé a repoussé la suspension du

directeur. On attend avec impatience la suite.




ÉRIC FAVEREAU


Libération, 22.01.2011

3. Le jeudi, juin 30 2011, 09:18 par hopital poissy

Yves Bloch va prendre la direction du CHI de Poissy-Saint-Germain |

Directeur du CH de Dieppe (Seine-Maritime) depuis 2004, Yves Bloch va prendre la tête du CHI de Poissy-Saint-Germain (Yvelines), succédant ainsi à Jacques Léglise, directeur de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), qui en assure la direction par intérim depuis le 21 février dernier (lire notre brève du 21/02/2011). Il a été nommé dans le cadre d'une procédure de détachement sur un contrat de droit public (lire notre brève du 28/02/2011). Le poste était vacant depuis le départ fin janvier de Gilbert Chodorge, l'ancien directeur du CHI (lire nos brèves du 19/01/2011 et du 28/01/2011). Comme l'a indiqué Yves Bloch à Hospimedia, il devrait prendre ses fonctions à compter du 1er septembre prochain, par intérim dans un premier temps, puis dans la plénitude de ses fonctions à partir du 14 octobre, date de la fin de vacance du poste