Stérilisation hopital - Mot-clé - vapeur d eauSterilisation-hopital.com, blog sur la stérilisation des dispositifs médicaux recyclables, stérilisation hospitalière ou industrielle.2022-07-08T15:54:04+01:00Yves Bretteurn:md5:64c9d19e5b7a0a6fd2d2a6aeb6ed56e0DotclearSachet dans l'autoclave, le dernier volet de la trilogie ?urn:md5:5a3fcb3abe6e4f86fa48c63d92215d6a2010-01-24T09:49:00+00:002018-06-06T09:59:03+01:00yves brettevideo de sterilisationautoclavesachets de sterilisationvapeur d eauvidevideo <p>Après le succès mondial de
<br />
<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2008/10/31/Autoclave-%3A-les-sachets-dans-un-sterilisateur-a-vapeur-d-eau2">Autoclave : les sachets dans un stérilisateur à vapeur d'eau</a> et de
<br />
<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/11/15/St%C3%A9rilisateur-%3A-le-retour-des-sachets">Stérilisateur : le retour des sachets</a>
<br />
nous vous présentons le dernier volet de la trilogie avec celle qui sera surement la nouvelle star de la saga, la cupule inox de 750 ml !
<br /></p>
<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x78lu5" allowfullscreen="" allow="autoplay"></iframe>
Stérilisateur : le retour des sachetsurn:md5:3be29caec8846ad2358de1726f6164dd2009-11-15T17:30:00+00:002018-06-06T10:12:05+01:00yves brettevideo de sterilisationautoclavesachets de sterilisationsterilisateurvapeur d eauvidevideo <p>Suite au succès remporté par <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2008/10/31/Autoclave-%3A-les-sachets-dans-un-sterilisateur-a-vapeur-d-eau2">Autoclave : les sachets dans un stérilisateur à vapeur d'eau</a>, nous ne résistons pas au plaisir de vous faire partager une nouvelle super production sur le même thème, les contraintes subies par les sachets durant un cycle de stérilisation à la vapeur...
<br /></p>
<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/xbpqex" allowfullscreen allow="autoplay"></iframe>
<p><br />
<a href="https://www.dailymotion.com/video/xbpqex?playlist=x3yvd1">sachets dans le stérilisateur, saison 2</a></p>Un flacon de liquide dans un stérilisateur...urn:md5:62ead8552c9869f8b3f65b0ed28dabe72009-05-22T22:00:00+01:002018-06-06T10:08:38+01:00yves brettevideo de sterilisationautoclaveliquideserumvapeurvapeur d eauvidevideo <p>Il existe des cycles "liquide" sur certains autoclaves. Voici une video de ce qu'il advient d'un flacon de liquide cerclé dans un cycle d'autoclave standard :
<br /></p>
<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x9d82a" allowfullscreen allow="autoplay"></iframe>
<p><a href="https://www.dailymotion.com/video/x9d82a?playlist=x3yvd1">Flaska</a></p>Formation à la conduite d'autoclaves en établissements de santéurn:md5:090ceb0c243b9f99993e70292785a9c12008-11-16T08:16:00+00:002008-11-16T08:19:52+00:00yves bretteformation en stérilisationagent de stérilisationApaveautoclaveconduite d autoclavecourshistoire de la stérilisationreglementationsecuritesterilisation centralevapeur d eau <p>La réglementation oblige les directeurs d'hôpitaux à justifier de la formation subie par les agents de stérilisation amenés à utiliser les stérilisateurs à vapeur d'eau sous pression. C'est la fameuse formation de conducteur d'autoclaves (qui rappelle les conducteurs de locomotive à vapeur...).<br />
<br />
Si je me souviens bien, on estime à 20 tonnes la pression subie par une porte d'autoclave d'un mètre sur un mètre durant le plateau de stérilisation, d'où l'intérêt d'une formation sur la sécurité...
<br /></p>
<p>Trois agents ayant récemment pris leur fonction dans notre service, cette formation est programmée le 18 novembre en intra. L'organisme retenu est l'Apave et le programme est le suivant :
<br />
<br />
Formation à la conduite d'autoclaves en établissements de santé</p>
<p>Les autoclaves, ou plus communément « les stérilisateurs »
sont obligatoirement utilisés dans le milieu hospitalier pour stériliser les instruments de chirurgie utilisés en blocs opératoires.
En tant qu’appareils fonctionnant sous-pression leur utilisation est soumise à réglementation.</p>
<p>Les conducteurs d’autoclave doivent être formés à l’utilisation et sensibilisés aux risques que représentent ces appareils :
<br />
- formation initiale, pour devenir « conducteur d’autoclave »
<br />
- formation de recyclage périodique, pour entretenir ses compétences</p>
<pre></pre>
<p>Apave assure ces formations, en inter (dans un centre de formation Apave) ou en intra. Eric Grall, intervenant Apave en stérilisation en milieu hospitalier (contrôle de performance des autoclaves) et aussi formateur, explique : « la formation initiale proposée par Apave est complète : dans un premier temps, on propose d’aborder l’utilisation en sécurité puis les bonnes pratiques de la stérilisation, puis l’hygiène en milieu hospitalier pour finir par une phase pratique sur site. »</p>
<p>On repère 2 périodes « de risques » dans la conduite d’autoclave : l’ouverture et la fermeture de l’appareil « cette manipulation, même si elle est, aujourd’hui, automatisée demande une certaine vigilance et des compétences humaines. »</p>
<p>La formation des conducteurs d’autoclaves en milieu médical correspond également à une démarche de certification des établissements de santé. Elle dépasse, de nos jours, les murs de l’hôpital et devient une démarche volontaire de la part d’autres acteurs de la santé ou de la recherche.« Nous formons de plus en plus de praticiens libéraux (dentistes, gynécologues, podologues…) ou leurs assistantes aux bonnes pratiques de stérilisation et à la conduite de leurs autoclaves. »</p>Autoclave : les sachets dans un stérilisateur à vapeur d'eauurn:md5:1f8986b9affb56fd8aef7691d19099862008-10-31T15:02:00+00:002018-06-06T10:01:03+01:00yves brettevideo de sterilisationautoclavecycle de sterilisationsachets de sterilisationthermosoudeusevapeur d eauvidevideo <p>Le fonctionnement d'un cycle d'autoclave apparaît souvent comme mystérieux. Si nous jetions un coup d'oeil à l'intérieur de la cuve pour observer les contraintes subies par des sachets de stérilisation durant un cycle de stérilisation à la vapeur...
<br /></p>
<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x78lu5" allowfullscreen="" allow="autoplay"></iframe>
<p><br />
On constate que les contraintes subies sont fortes et cela peut permettre de sensibiliser à la nécessité d'une soudure de sachet parfaite ainsi qu'à une maintenance régulière et à un suivi des thermodoudeuses.</p>Stérilisateurs à vapeur d'eau saturée : tehnologie Aquazero de Cisaurn:md5:260ee51a6b4afc94efb9021cf58649712008-10-30T06:34:00+00:002008-10-30T06:34:00+00:00yves bretteequipements de sterilisationactualite en sterilisationAldor DechosalautoclaveCisacycle de sterilisationeauecologieeconomiepompe a videsterilisateursterilisation centraleséchagevapeur d eauVenturivide <p>Nous continuons la présentation de ces autoclaves qui doivent compléter notre parc de stérilisateurs en remplacement de trois autoclaves BBC / SMI (deux pour lesquels le choix a été fait de ne pas leur faire subir une seconde épreuve décennale, un autre plus récent mis à l'arrêt dernièrement dès qu'il a été découvert que la cuve était percée.)
<br />
<br />
Nous communiquerons ici sur notre organisation durant les travaux d'installation, sur d'autres publications concernant le stérilisateur Aquazero ainsi que sur nos premières impressions d'utilisateur.
<br />
<br />
<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/documentation/Aquazero_-_Presentation_en_francais_-_22_11_07_-_Version_2.pdf">stérilisateur à vapeur aquazero : technologie</a>
<br />
<br />
…/…
.../...
Laboratoire Aldor Dechosal SA. Novembre 2007 –
<br />
<br />
Une technologie pour une consommation basse d’eau pour la stérilisation à la vapeur ; ce
matériel a été présenté, au Salon International « MEDICA », à Düsseldorf, le 14
novembre 2007.
<br />
<br />
Evolution innovante dans le domaine de la stérilisation à
la vapeur,
<br />
<br />
Aucune consommation d’eau (plus d’eau pour le système de
vide),
<br />
<br />
Temps de cycle plus court (env. 20%),
<br />
<br />
Système de vide sans eau,
<br />
99% de l’air extrait et un excellent séchage (valeur de
vide de l’ordre de 5 à 6 mbar),
<br />
Réduction des coûts d’exploitation,
<br />
Réduction des coûts de maintenance,
<br />
Economie d’énergie (électrique, env. 40%),
<br />
Neutre pour l’environnement.
<br />
Pré Vide
<br />
Dans n’importe quel type de cycle de stérilisation à la vapeur, l’extraction de l’air pendant le pré
traitement est essentiel pour garantir la bonne diffusion de la vapeur à l’intérieur de la chambre ;
l’extraction de l’air est réalisée par des séquences de vapeur (Pression Positive) et de vide (Pression
Négative) dans des alternances dont la forme (amplitude) et la quantité sont définies en fonction du
matériel à traiter.
<br />
Le pré vide est utilisé pour extraire autant d’air que possible à l’intérieur de la chambre et éliminer
les poches d’air ; il est également utilisé pour favoriser le chauffage de la charge.
<br />
Le nombre de phases suivantes dans le cycle de stérilisation dépend exclusivement du pré vide.
La qualité du pré vide n’est pas mesurée par le nombre de pulsations mais par la qualité du vide ;
donc une bonne qualité de vide signifie plus d’extraction d’air et ainsi moins de résistance à la
pénétration de la vapeur et, favorise les bons résultats de stérilisation.
<br />
<br />
Post Vide
<br />
Un post vide combiné avec la présence de vapeur d’eau dans la double enveloppe sont utilisés pour
assurer la fonction séchage. La qualité du séchage est dépendante de trois facteurs : la
température dans la double enveloppe, le temps et la qualité de vide.
<br />
<br />
Alors que la température dans la double enveloppe est contrôlée pour des raisons de sécurité et, que
le temps nécessaire pourrait être le plus court possible, alors le facteur, qui peut faire la
différence sur la qualité de séchage et le temps de séchage, est le post vide.
<br />
<br />
Coût de production / qualité
<br />
Conformément à toutes les normes mondiales, la qualité du pré vide et du post vide sont garanties et
doivent être garanties dans des limites acceptables.
<br />
Si nous examinons la fonction de stérilisation et des CSSD (Centrale de Stérilisation), alors nous
devons étudier la stérilisation comme si elle était une fabrication de produits stériles de matières
contaminées dans un processus qui doit être parfaitement contrôlé pour la sécurité des patients, qui
seront en contact avec les produits (dispositifs médicaux), et dans le même temps, pour la sécurité
des opérateurs, de l’environnement et de la sécurité pour le produit qui sera réutilisé.
<br />
Permettez-nous d’appeler ce processus comme un processus de production
La qualité de la production est mesurée par un maximum de produits, avec un prix minimal ; le prix
est fonction du temps de production ; aussi dans un temps court, nous avons un prix de production
plus bas et un meilleur processus est accompli.
<br />
Les techniques de vide
<br />
Le vide peut être créé différemment et le meilleur prix d’une technique efficace est la pompe à vide
à anneau liquide ; cette technique exige l’utilisation d’eau pour refroidir la température et plus la
température de l’eau est basse, plus les performances de la pompe sont élevées.
<br />
<br />
L’autre technique utilisée est le système « venturi » qui est un grand consommateur d’eau ; la
température de l’eau doit être basse pour produire le vide.
<br />
Aussi pour tous les stérilisateurs à vapeur d’eau, le système de vide doit être alimenté en eau froide
et utilise de grands volumes d’eau.
<br />
Système de recyclage de l’eau
<br />
Certains Clients et fabricants exploitent une solution en utilisant l’eau en circuit fermé avec un
système de recyclage et ce, pour réduire la consommation d’eau ; la technique utilisée consiste à
mélanger à l’eau du circuit fermé avec de l’eau froide pour abaisser la température et utiliser un pot
de refroidissement avant rejet. Mais ce système ne peut pas réduire complètement la consommation
d’eau. Par ailleurs, il augmente les temps de cycle et nécessite une alimentation en eau froide ; aussi,
dans certains pays, la température élevée de l’eau limite la fonctionnalité du système de recyclage
de l’eau, ce qui peut affecter les performances du pré vide et post vide, et ne pas apporter toutes
les garanties sur les résultats de la stérilisation.
<br />
Le coût de production (stérilisation)
<br />
A part le coût du pré lavage, de la décontamination et de l’emballage, l’autre coût de la principale
phase de production est la stérilisation.
<br />
Le coût de la stérilisation est calculée avec les facteurs suivants : la valeur de l’équipement, la main
d’oeuvre, la consommation d’énergie (l’eau, l’électricité) et les moyens de contrôle. En plus de ces
facteurs, il y a un gain de productivité étant donné que la durée des cycles est plus courte !
<br />
Et les plus grands facteurs, qui augmentent le coût, sont la consommation d’eau et le coût du
traitement de l’eau !
<br />
Eau pour les stérilisateurs à vapeur
<br />
L’eau est un important facteur pour la génération du vide ; et la consommation d’eau est élevée,
jusqu’à 600 litres par cycle, ce qui signifie que pour 10 cycles par jour, la consommation d’eau peut
atteindre 6000 litres ; dans un Hôpital de 500 lits, qui possède 5 machines, la consommation peut
atteindre 30.000 litres par jour !
<br />
L’eau doit être adoucie (pas dure) pour répondre aux exigences de qualité des composants et froide
pour l’obtention de bonnes performances !
<br />
Problème d’eau
<br />
Dans de nombreux pays du monde, l’eau est fournie à une température supérieure à 30°C, avec une
qualité dure et, à un prix élevé, ce qui est un handicap pour les CSSD parce les coûts de production
s’élèvent, les temps de production s’allongent et la maintenance nécessaire est plus importante, alors
que la qualité de stérilisation n’est pas garantie par la qualité de séchage !
<br />
AquaZéro
<br />
<br />
AquaZéro est le nom donné au système innovant, breveté cette année après de longues et intensives
recherches, et un processus de développement qui a conduit à la fabrication d’une pompe à vide, de
hautes performances, sans l’utilisation d’eau pour le refroidissement ; la pompe permet d’atteindre
les meilleurs résultats de pré vide et post vide pour réduire le temps de cycle jusqu’à 75% de sa
valeur originale. Elle permet d’atteindre le vide nécessaire et plus, avec une complète indépendance
sur l’environnement et avec un coût minimum de maintenance. Le surcoût de la pompe à vide est réel
mais il est nettement inférieur au prix de la consommation d’eau utilisé par une pompe à vide à
anneau liquide ou tout autre système, au cours de la vie d’un stérilisateur. Le nom Aqua signifie
l’eau ; et AquaZéro est la technologie qui utilise une pompe à vide sans eau, dans les stérilisateurs à
vapeur.
<br />
<br />
La solution CISA
<br />
AquaZéro est un système breveté par Cisa et tous les droits de cette technologie appartiennent à la
Société CISA. Cette technologie sera disponible sur le marché à compter de Décembre 2007.
<br />
<br />
AquaZéro a été présenté pour la première fois en Novembre 2007. Cette technologie a été évaluée
et appréciée par de grands instituts mondiaux avec des résultats parfaits.
<br />
<br />
Imaginez
<br />
Imaginez que votre stérilisateur à vapeur réduise sa consommation d’eau de plus de 90% ; qu’il
réduise la durée de cycle, le coût du cycle, l’élévation de la température, les problèmes d’eau,
l’amplitude horaire de travail et le coût des opérateurs ; mais aussi les problèmes liés à la qualité
d’eau et les coûts de maintenance. Dans le même temps, imaginez l’augmentation de la qualité de la
stérilisation, de la facilité d’installation des machines, moins de perte d’eau … imaginez tout cela …
imaginez AquaZéro … pour imaginez ? Ce n’est plus un rêve … c’est une réalité. Et maintenant, nous
sommes disponibles pour votre satisfaction.
<br />
Nouvelle machine … kits de montage
<br />
Le Cisa Aqua est un système qui peut être utilisé sur tous les stérilisateurs qui portent le nom
AquaZéro ; il est aussi disponible comme un système de monte pour des appareils plus vieux et
d’autres systèmes de stérilisation.
<br />
Contactez CISA ou des agents CISA pour plus de renseignements ; ils sont disponibles pour
répondre à toutes vos questions à propos de AquaZéro.
<br />
AquaZéro est la solution que tous les ingénieurs et opérateurs attendent pour
résoudre les problèmes d’eau des stérilisateurs à vapeur ; elle est désormais
disponible chez CISA.
<br />
Laboratoire ALDOR DECHOSAL SA
<br />
Zone Industrielle des Forges – B.P. n° 31
<br />
F – 08320 Vireux-Molhain
<br />
Tél. 03.24.41.81.81 – Fax. 03.24.41.85.75
<br />
Courriel : aldor.dechosal@wanadoo.fr
<br />
Site : www.cisagroup.it</p>Bibliographie et Textes de références en matière de stérilisation et d’hygiène hospitalièreurn:md5:62ec91316aaed172b36c4bb499bbe6da2008-10-25T09:38:00+01:002008-10-25T09:38:00+01:00yves brettePublications sur la stérilisationassurance qualitéATNCGaltierhopitalhygieneinfection nosocomialenormepersonnelsous-traitancetheorievapeur d eau<p>Annexes du texte La <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2008/10/19/La-sterilisation">stérilisation</a></p> <p>Bibliographie et Textes de références en matière de stérilisation et d’hygiène hospitalière
<br />
<br />
- F. Galtier « Stérilisation » Arnette ed.
<br />
<br />
- Darbord, JC Callanquin M. Désinfection et stérilisation dans les établissements de soin. Masson. 2003.
<br />
<br />
- « la stérilisation en milieu hospitalier » ouvrage collectif, CEFH ed. 1998
<br />
<br />
- Stérilisateurs à la vapeur d’eau pour charges à protection perméable (Document GEPM/SL) édition des
journaux officiels
<br />
<br />
Pour les textes de référence, le site de l’AFS et de l’ADIPH sont des sites très complets et à jour :
<br />
<br />
http://www.afs.asso.fr/Reglmentation/reglementation.html
<br />
<br />
http://www.adiph.org/
<br />
<br />
Menu « textes officiels » sommaire thématique, onglet « HYGIENE / INFECTIONS
NOSOCOMIALES / STERILISATION
<br />
<br />
-Sécurité sanitaire dans les établissements de santé. FICHES TECHNIQUES
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/htlm/dossiers/secu_sanit5riskinf/stedm/htm
<br />
<br />
Cette liste est volontairement non exhaustive. De très nombreux ouvrages spécialisés complèteront
utilement cette liste.
<br />
<br />
- NORMES
<br />
<br />
- EN 285 Définition de la stérilité et des stérilisateurs à la vapeur d’eau.
<br />
<br />
- - NF EN 550 : Validation et contrôle de routine pour la stérilisation à l'oxyde d'éthylène.
<br />
<br />
EN 554 Validation et contrôle de routine pour la stérilisation à la vapeur d’eau
<br />
<br />
NF EN ISO 14937 : stérilisation des dispositifs médicaux. - Exigences générales pour la
caractérisation d'un agent stérilisant et pour le développement, la validation et la vérification de
routine d'un processus de stérilisation pour dispositifs médicaux.
<br />
<br />
Lois, décrets et arrêtés
<br />
<br />
- Décret du 2 avril 1926 portant règlement sur les appareils à vapeur autres que ceux placés à
bord des bateaux (modifié en dernier lieu par le décret du 19 septembre 1983) (Texte consolidé)
Fichier decret020426-AppareilsVapeur.pdf (585 502 octets)
<br />
<br />
• - BPPH (arrêté du 22 juin 2001) relatif aux bonnes pratiques de pharmacie hospitalière
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-27/a0271711.htm
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/bpph/rap_bpph.pdf (180 052 octets)
<br />
<br />
• Voir notamment pages 44 à 56
<br />
<br />
- Arrêté du 3 juin 2002 relatif à la stérilisation des dispositifs médicaux</p>
<p><br />
<br />
• http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=SANH0221880A
<br />
<br />
http://tif.journal-officiel.gouv.fr/2002/10361001.pdf
<br />
<br />
Cet arrêté - très important – rend obligatoire l’application des BPPH en matière de stérilisation
et précise les normes applicables
<br />
<br />
L’arrêté rappelle en outre que pour les ATNC, c’est la circulaire du 14 mars 2001 (voir § 5) qui est
applicable, étant rappelé que dans ce cas, l'efficacité des procédés de stérilisation à l'oxyde
d'éthylène et au peroxyde d'hydrogène gazeux n'a pas été évaluée.
<br />
<br />
Lettre de la DHOS N° 147 du 9 février 2007 rappelant le caractère obligatoire de la prédésinfection
et el caractère exceptionnel de la non-exécution de cette étape
<br />
<br />
http://www.synprefh.org/documents/dhos_ste_20070209.pdf
<br />
<br />
2) Personnel pouvant être rattaché à la pharmacie
<br />
<br />
CSP L5126-5 Cet article fait partie de toute la série d’articles sur les PUI Il a été modifié par la Loi
n° 2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2002/02-04/a0040361.htm
<br />
<br />
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MESX0000077Z (rectificatif)
<br />
<br />
-3) Stérilisation et assurance-qualité
<br />
<br />
- Circulaire d’octobre 1997 (Circulaire DGS/VS2 - DH/EM1/EO1 n° 97-672 du 20 octobre 1997)
relative à la stérilisation des dispositifs médicaux dans les établissements de santé
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nosoco/nosoco3-2-672.html
<br />
<br />
Cette circulaire très importante introduit l’obligation de l’assurance qualité en matière de
stérilisation.
<br />
<br />
Elle préconise en outre la centralisation de la stérilisation et rappelle les normes applicables en
matière de stérilisation (NF EN 550, NF EN 552, NF EN 554)
<br />
<br />
- CSP (Articles R711-1-15 à R711-1-18) introduit par le décret de 2002 (Décret n° 2002-587 du
23 avril 2002) relatif au système permettant d'assurer la qualité de la stérilisation des dispositifs
médicaux dans les établissements de santé et les syndicats interhospitaliers
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2002/02-17/a0171586.htm
<br />
<br />
Ces articles décrivent l’organisation d'un système permettant d'assurer la qualité de la
stérilisation des dispositifs médicaux.
<br />
<br />
4) Sous-traitance hospitalière
<br />
<br />
C’est dans la loi « CMU » que l’on trouve la base juridique pour la convention de sous-traitance
(art 67), maintenant insérée dans la partie L du CSP, ainsi que dans le décret de 2002, partie R
CSP L 5126-3 (existence d’une convention)
<br />
<br />
CSP R 711-1-18
<br />
<br /></p>
<p>5) Non-restérilisation des DM
<br />
<br />
- Circulaire de 1994 (Circulaire DGS/SQ3, DGS/PH2 - DH/EM1 n° 51 du 29 décembre 1994)
relative à "l'utilisation des dispositifs médicaux stériles à usage unique" confirme le principe de
non-réutilisation de ces dispositifs (déjà confirmée par la circulaire de 1986 (circulaire
DGS/DH/DPHM/n°669 du 14 avril 1986)
<br />
<br />
6) Assurance qualité des DM
<br />
<br />
- Obligation des fabricants et des exploitants (N.B. « exploitant » entend… l’hôpital) :
CSP (Articles D665-5-1 à D665-5-12)
inséré par le décret n° 2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l'obligation de maintenance et au
contrôle de qualité des dispositifs médicaux prévus à l'article L. 5212-1 du code de la santé
publique (troisième partie : Décrets
<br />
<br />
7) ATNC
<br />
<br />
Circulaire ATNC de 2001 (Circulaire DGS/5C/DHOS/E2/2001/138 du 14 mars 2001) relative aux
précautions à observer lors de soins en vue de réduire les risques de transmission d’agents
transmissibles non conventionnels
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/vache/01_138t.htm
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-11/a0110756.htm
<br />
<br />
• Circulaire DGS-SD5C/DHOS n° 2005-435 du 23 septembre 2005 relative aux
recommandations pour le traitement des dispositifs médicaux utilisés chez les sujets ayant reçu
des produits sanguins labiles (PSL) provenant de donneurs rétrospectivement atteints de variant
de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ)
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2005/05-10/a0100022.htm
<br />
<br />
8) Légionellose
<br />
<br />
Circulaire DGS/SD7A/DHOS/E4 no 2005-286 du 20 juin 2005 relative au référentiel d’inspection
des mesures de prévention des risques liés aux légionelles dans les établissements de santé
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2005/05-07/a0070016.htm
<br />
<br />
9) Clostridium difficile
<br />
<br />
• Circulaire DHOS-E2/DGS-5C n° 2006-382 du 4 septembre 2006 relative aux
recommandations de maîtrise de la diffusion des infections à Clostridium difficile dans les
établissements de santé.
<br />
<br />
Fichier circ040906-Clostridiumdifficile.pdf (100 210 octets)
<br />
<br />
• Note DHOS-E2/DGS-5C n° 2006-335 du 1er septembre 2006 relative aux recommandations
de maîtrise des infections à Clostridium difficile dans les établissements de santé
<br />
<br />
http://nosobase.chu-lyon.fr/Actualites/note010906.pdf
<br />
<br />
http://nosobase.chu-lyon.fr/Actualites/annexeCTINILS.pdf (Annexe)</p>Les procédés de stérilisationurn:md5:eb9c5e96b18a523272058ffd58282a212008-10-25T09:12:00+01:002011-01-23T15:59:49+00:00yves brettePublications sur la stérilisationATNCautoclavebacteriebiberonBowie Dickchaleur humidechaleur sechecocotte-minutedefinitiondiagrammeeaueau osmoseefiltrationformaldehydeformaldéhydegraphiquehistoire de la stérilisationintegrateurirradiationoxyde d ethyleneplasmaPoupinelpressionrayon gammaRegnaultsporetemperaturetheorievapeurvapeur d eauVenturivide<p>Troisième et quatrième chapitre du texte La <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2008/10/19/La-sterilisation">stérilisation</a></p> <p>Chapitre 3 Les procédés de stérilisation (1)
<br />
<br />
Procédés de stérilisation autres que la chaleur humide
<br />
<br />
Avant de traiter de la stérilisation par la chaleur humide, procédé de référence à l’hôpital, nous
passerons en revue les autres procédés existants.
<br />
<br />
1) CHALEUR SECHE
<br />
<br />
Procédé dit « Poupinel »
<br />
<br />
C’est un procédé, à la fois ancien, et très simple, mis au point fin XIXe par le Dr Poupinel, qui
était chirurgien.
<br />
<br />
Il s’agit simplement d’un four à chaleur sèche, du type four électrique.
Malgré la simplicité du principe, ce procédé a été considéré comme peu efficace et il est
aujourd’hui proscrit dans les hôpitaux pour deux raisons :
<br />
<br />
- En chaleur sèche, les bactéries sporulent ;
<br />
<br />
- les températures élevées qu’il faut atteindre (180° C pendant 30 minutes ou 160° C pendant 2
h) détériorent le matériel.
<br />
<br />
Il paraît d’ailleurs que les anciens « Poupinel » dont l’usage est désormais interdit à l’hôpital ont
quelquefois été « sauvagement » récupérés comme fours à pizzas dans certains blocs opératoires…
ou pharmacies.
<br />
<br />
2) OXYDE D’ETHYLENE
<br />
<br />
En 1933, l’Institut Pasteur découvrit les propriétés bactéricides et fongicides de l’oxyde
d’éthylène.
<br />
<br />
Ce gaz, à la formule très simple,
CH2 -- CH2
O
a un pouvoir bactéricide et fongicide très efficace. Il se fixe sur les restes amines des aminoacides
et des protéines des parois bactériennes.
<br />
<br />
Il a un avantage : son pouvoir stérilisant est efficace à basse température et il est donc utilisable
pour des matériaux sensibles à la vapeur d’eau et la chaleur.
<br />
<br />
Il a par contre un inconvénient physique grave : il est instable et il explose en présence d’oxygène
et d’air.
<br />
<br />
Il a un autre inconvénient : il est toxique et doit être éliminé de façon efficace des matériaux
stérilisés.
<br />
<br />
En outre, son efficacité sur les ATNC n’est pas connue.
<br />
<br />
Son emploi à l’hôpital est maintenant plutôt exceptionnel. Il reste utilisé à l’échelon industriel et
dans l’industrie agro-alimentaire et… par la Bibliothèque Nationale pour la conservation des livres</p>
<p>et journaux anciens (un centre de traitement se trouve d’ailleurs à Provins, dans un ancien couvent,
aujourd’hui propriété de la BNF)
<br />
<br />
Les produits sont conditionnés au préalable dans leur emballage définitif, du type papier-papier ou
papier polyéthylène ; le papier étant perméable à l’oxyde d’éthylène.
<br />
<br />
Le principe de la stérilisation est simple :
<br />
<br />
- On admet dans une enceinte fermée (« autoclave ») à un taux d’humidité relatif de 33%
(toujours pour éviter les sporulations) et à la température de 55°C durant 50 à 110 minutes (selon
le type d’appareil et selon la concentration en oxyde d’éthylène) dans laquelle on a opéré un vide
préalable de l’oxyde d’éthylène gazeux et de la vapeur d’eau pour créer l’humidité relative (l’eau
ne réagit pas avec l’oxyde d’éthylène gazeux)
<br />
<br />
Il existe deux procédés :
<br />
<br />
- procédé hypobare
<br />
<br />
La stérilisation s’effectue à une pression inférieure à la pression atmosphérique (risque
d’implosion moins grave que l’explosion) puis, après aspirations successives et remise à pression
atmosphérique, libération de la charge.
<br />
<br />
- procédé hyperbare
<br />
<br />
La stérilisation s’effectue à une pression supérieure à la pression atmosphérique (risque
d’explosion), mais pour prévenir ce risque d’explosion, l’oxyde d’éthylène est mélangé à un gaz
inerte (fréon ou gaz carbonique pour des raisons écologiques, malgré l’effet de serre) puis, après
aspirations successives et remise à pression atmosphérique, libération de la charge.
Le diagramme de stérilisation a (dans le cas du procédé hypobare) l’allure suivante (fig. 1)
<br />
<br />
Pression (en bars)
Figure 1 : Diagramme de stérilisation à l’oxyde d’éthylène (procédé hypobare)
Désorption de l’oxyde d’éthylène
<br />
<br />
Dans les deux cas, les produits doivent être stockés dans une étuve ventilée et chauffée à 37°
pendant plusieurs jours (dix à quinze jours selon le matériel) pour favoriser l’élimination de
l’oxyde d’éthylène résiduel. Ce procédé ne convient donc pas à la stérilisation urgente.</p>
<p>temps
Vides successifs (pour
éliminer l’oxyde d’éthylène)
Plateau de stérilisation
Admission d’oxyde
d’éthylène + vapeur d’eau
<br />
<br />
<br />
<br /></p>
<p>3) FORMOL GAZEUX
<br />
<br />
En réalité, la dénomination « formol » est impropre et sa véritable dénomination est
« formaldéhyde » (ou synonyme, aldéhyde formique) Sa formule chimique est : H – CHO et son
action bactéricide est identique à celle de l’oxyde d’éthylène (d’ailleurs de formule proche, cf.
supra) Le procédé ressemble à celui de l’oxyde d’éthylène : une étuve où l’aldéhyde est admis sous
forme gazeuse à basse température. Ce procédé présente plusieurs supériorités sur l’oxyde
d’éthylène : absence de résidus toxiques ne nécessitant pas de cycles supplémentaires de
désorption, et en outre, absence de risque d’explosion. Il n’est toutefois guère répandu en France.
Ce procédé présente toutefois une limite : il est maintenant considéré comme inefficace sur les
ATNC.
<br />
<br />
<br />
<br />
4) PROCEDES EXCLUSIVEMENT INDUSTRIELS : STERILISATION PAR
IRRADIATION
<br />
<br />
4.1) les rayons gamma
<br />
<br />
Un noyau radioactif émet trois types de rayonnements :
<br />
<br />
- les rayons alpha () qui sont des noyaux d’hélium ;
<br />
<br />
- les rayons béta () qui sont des électrons ;
<br />
<br />
- les rayons gamma () qui sont des radiations électromagnétiques de très haute énergie. Ce sont
ces radiations qui sont utilisées dans la radiostérilisation.
<br />
<br />
- La source est une «bombe» au cobalt 60 qui émet quasi-exclusivement des rayonnements de
l’ordre de 1,27 MeV.
<br />
<br />
Les objets à stériliser sont non seulement, dans leur conditionnement définitif, mais également
dans leurs cartons de livraison. Une pastille radiosensible collée sur le carton ou l’emballage sert
de témoin de passage et permet, par sécurité de séparer tout colis irradié de colis à stériliser.
Les cartons à stériliser « se promènent » (figure 2) dans une nacelle pour être au maximum au
contact des rayons gamma (contrairement à la radiothérapie où au contraire, on recherche au
maximum à focaliser les rayons gamma sur la tumeur.)
<br />
<br />
Figure 2 : Stérilisation par rayons gamma
<br />
<br />
4.2) Les électrons accélérés
<br />
<br />
Le principe est simple, bombardement par un « canon à électrons » (c’est-à-dire, un tube
cathodique), avec un « filtre » laissant passer les rayons cathodiques du vide dans l’atmosphère.
Ces rayons pénètrent les charges à stériliser disposées sur un tapis roulant, cette fois-ci, disposé en
ligne (figure 3) Comme pour la stérilisation aux rayons gamma, les articles sont dans leur
emballage définitif, incluant le carton de livraison. Le cycle dure 10 minutes à peine.
<br />
<br />
Sens du tapis roulant
Bombe au cobalt et rayons
gamma (flèches)
<br />
<br /></p>
<p>Figure 3 : Radiostérilisation
<br />
<br />
L’efficacité de la radiostérilisation (D) se mesure en grays (symbole Gy), en hommage à l’anglais
Louis Gray (1905-1965) qui est la dose de rayonnement absorbée par Kg de matière traitée. (1Gy
= 1J/Kg) Une stérilisation est efficace quand la dose absorbée est au moins égale à 25 000 Gy. On
retrouve d’ailleurs les mêmes paramètres que pour la stérilisation à la vapeur : inactivation
thermique en fonction du temps et de l’intensité du rayonnement. La stérilisation à 25 000 Gy
correspond à une réduction au 1/000 000e de la population bactérienne initiale qui est la définition
d’un procédé (quel qu’il soit) de stérilisation. (cf. chap. 1) Ce procédé – exclusivement industriel –
est très employé pour la stérilisation des dispositifs médicaux, ainsi que pour la conservation des
aliments aux doses habituelles de 10 KGy, taux admis par les grandes organisations internationales
(OMS, FAO, AIEA)
<br />
<br />
Rappelons d’ailleurs, que manipuler ou consommer des substances qui ont été irradiées (aliments
ou dispositifs médicaux radiostérilisés) ne présente aucun risque. « De la même façon que l’on ne
s’électrocute pas en mangeant un steak cuit au grill électrique, on ne s’irradie pas au contact de
produits traités aux rayons gamma » (Dominique Goullet) Il n’est d’ailleurs actuellement retrouvé
aucune toxicité à l’ingestion d’aliments irradiés, tant chez l’animal que chez l’homme.
A noter que quand on recherche une action virucide on pousse la radiostérilisation à 40 KGy
Pourquoi cette dose plus forte, alors que les virus sont réputés moins stables que les bactéries ?
(cf. chap. 2) Parce que leur densité sur un site à stériliser compense leur instabilité et oblige donc à
cette dose supérieure.
<br />
<br />
Ce procédé est également employé (sans objectif de stérilisation) pour le brunissage du verre.
Citons une utilisation anecdotique : la décontamination de la momie de Ramses II, envahie par des
levures et qui fut transportée du musée du Caire à Orsay, pour subir une irradiation de 10 000 Gy.
<br />
<br />
Sens du tapis roulant
Canon à électrons
<br />
<br /></p>
<p>N.B. Il a été expérimenté des petites installations à usage hospitalier pour « stériliser » des déchets
infectieux et pouvoir ensuite les éliminer comme des déchets ordinaires.
<br />
<br />
5) STERILISATION PAR LES GAZ PLASMAS
<br />
<br />
Le mot « plasma » a ici un sens complètement différent du « plasma » physiologique, bien que
créé par analogie entre les substances circulant dans le plasma physiologique et les particules dans
les gaz « plasmas »
<br />
<br />
Stérilisation par les gaz plasma
<br />
<br />
Définition
<br />
<br />
Un gaz-plasma est un gaz fortement ionisé par un agent physique extérieur (chaleur, champ
électrique)
<br />
<br />
Le gaz utilisé est le peroxyde d’hydrogène (le constituant actif de l’eau oxygénée), admis à basse
température et à très basse pression est excité par un champ électromagnétique. Il se forme des
« radicaux libres » d’oxygène (voir note) à pouvoir hautement stérilisant. Ce procédé – non encore
complètement reconnu et validé – convient pour des matériaux thermosensibles. Par contre, son
action sur les prions n’est pas établie à ce jour.
Note
<br />
<br />
Un « radical libre » est une fraction de molécule non ionisée, donc instable et très hautement
réactive
(Ex pour l’oxygène, la molécule stable est O=O (soit O2), l’ion (stable) est O-2 et le radical libre
(instable) est O. Dans le cas particulier du peroxyde d’hydrogène, l’état ionique de l’oxygène est un
état intermédiaire O-1 qui facilite la production du radical libre O.
Le radical O. a évidemment un très grand pouvoir oxydant qui est mis à profit pour détruire les
bactéries et autres agents infectieux.
<br />
<br />
La stérilisation par gaz plasma est relativement facile à mettre en oeuvre et ne demande pas des
installations de grand gabarit. De ce fait, des hôpitaux commencent à utiliser ces appareils.
<br />
<br />
6) AUTRES PROCEDES : LA FILTRATION
<br />
<br />
6.1) Filtration sèche :
<br />
<br />
Il s’agit de la stérilisation de l’air par passage sur des filtres « classiques » avec des matériaux
divers (papier, cellulose, fibre ou laine de verre…) On passe de filtres larges à des filtres terminaux
de 0,3 μ. Ce procédé est utilisé uniquement pour obtenir de l’air non contaminé dans les hottes à
flux laminaire, ou pour des chambres stériles de malades. A noter que les filtres « moteurs » des
véhicules automobiles reposent sur le même principe…
<br />
<br />
6.2) Filtration stérilisante
<br />
<br />
Bien que le procédé précédent soit aussi une « filtration stérilisante » l’expression « filtration
stérilisante » s’entend surtout pour les filtrations de liquides.
Ce procédé – exceptionnel à l’hôpital – n’est employé que si aucun autre procédé n’est possible
(sensibilité des produits à la chaleur) Les filtres utilisés ont une taille de 0,22 μ.
<br />
<br />
7) PROCEDES EN COURS D’EVALUATION
<br />
<br />
La stérilisation par la chaleur associée aux micro-ondes est actuellement une voie
d’expérimentation.</p>
<p><br />
<br />
Chapitre 4 Les procédés de stérilisation (2)
<br />
<br />
Stérilisation par la chaleur humide
<br />
<br />
C’est le procédé le plus utilisé à l’hôpital et considéré également comme le procédé le plus
efficace.
<br />
<br />
La stérilisation consiste à soumettre les agents infectieux en vue de leur élimination à l’action de la
vapeur d’eau pendant un temps déterminé à une température supérieure à 100° et à une pression
supérieure à la pression atmosphérique.
<br />
<br />
1) ASPECTS THEORIQUES
<br />
<br />
On retrouve, bien sûr, les deux paramètres classiques : le couple température-temps (les deux lois
de la stérilisation), mais ici, on a un paramètre supplémentaire : la pression.
<br />
<br />
Ce nouveau couple obéit à deux lois de la physique :
<br />
<br />
- la loi des variances ;
<br />
<br />
- la loi (plus connue) de Mariotte
<br />
<br />
Le rappel de ces lois peut sembler un peu ardu, mais leur descriptif permet de montrer que la
gestion des paramètres de stérilisation par la chaleur humide est plus logique qu’il ne le paraît.
<br />
<br />
1.1) Le couple température-pression : la loi des variances
<br />
<br />
La loi des variances s’intéresse aux nombres de paramètres (dont la température et la pression) que
l’on peut faire varier sans modifier l’équilibre d’un système physico-chimique. En l’occurrence,
ici, la stabilité dans un autoclave de la vapeur d’eau seule, ou en présence d’eau à l’état liquide.
Le nombre de paramètres V que l’on peut faire varier est donné par la formule de Gibbs :
V = C + 2 - F
Que veulent dire ces autres sigles ?
C = nombre de constituants. Ici, notre seul constituant étant l’eau, donc C = 1
(N.B. dans des systèmes à plusieurs constituants, le calcul de C est plus complexe qu’ici)
2 = la température et la pression ;
F = le nombre de phases. On entend par « phase » l’état physique des constituants (solide, liquide
ou gazeux)
<br />
<br />
Donc, pour la vapeur seule, V = 1 + 2 -1 = 2
<br />
<br />
On peut donc faire varier température ET pression sans modifier l’état de vapeur de l’eau. Ce
que monte le diagramme en figure 1.
<br />
<br />
Par contre, lorsque l’on a un mélange eau à l’état liquide et vapeur, F = 2 et V devient 1+ 2 - 2 = 1
On ne peut plus faire varier que, soit la pression, soit la température.
<br />
<br />
1.1.1) Loi des variances appliquée à une situation « domestique »
<br />
<br />
Afin de rendre cette loi plus familière, appliquons-la à usage domestique : la préparation d’eau
chaude dans une casserole.
<br />
<br />
Comme on ne peut agir sur la pression, le 2 de la formule de Gibbs se réduit à 1.
Dans ce cas V = C + 1 - F
Lorsque l’eau, au départ est à l’état liquide, F = 1
V = 1+1-1 = 1
<br />
<br />
On peut donc, au départ, faire varier la température sans changer l’état de l’eau. Mais, à 100°C,
<br />
<br /></p>
<p>F = 2,
V s’écrit alors
V = 1+1-2 = 0
<br />
<br />
On ne peut plus faire varier la température, la température d’ébullition reste stable.
<br />
<br />
1.2) Le couple température-pression : la loi de Mariotte
<br />
<br />
Ce couple découle en réalité d’une loi très connue : la loi de Mariotte, dite aussi « loi des gaz
parfaits » découverte et vérifiée par l’expérience.
<br />
<br />
Que dit cette loi, datant du XVIIe siècle ? (découverte également simultanément par Robert Boyle
outre-Manche) Pour une température donnée, le produit PV d’un gaz « parfait » est constant (P =
Pression, et V = Volume)
<br />
<br />
En réalité, cette loi est tellement fondamentale qu’elle est également vraie pour des gaz réels ou
des mélanges de gaz (les valeurs réelles sont suffisamment proches des valeurs théoriques)
Tout d’abord, remarquons que le produit PV est équivalent à un calcul d’énergie. Cette évidence
n’est cependant jamais soulignée dans aucun livre de physique !
PV constant veut simplement dire que l’énergie est conservée, base fondamentale de toute la
physique contemporaine.
Le produit PV, comme déjà dit, varie avec la température.
<br />
<br />
1.2.1) Variation du produit PV avec la température
<br />
<br />
Il existe deux variations possibles du produit PV avec la température ;
<br />
<br />
- variation de la pression. la variation s’écrit : P = Poeat
Po = étant la pression initiale
e = base des exponentielles
a = 1/273
t = température
- variation du volume
<br />
<br />
La variation s’exprime avec une formule similaire :
V = Voeat
On peut utiliser une formule simplifiée qui s’émancipe de l’expression exponentielle :
P = Po (1+ at) et V = Vo (1+ at)
On peut d’ailleurs noter la forme exponentielle de la courbe pression-température (figure 1)
parfaitement conforme à la loi de Gay Lussac
<br />
<br />
1.2.2) Loi de Mariotte généralisée et table de Regnault
<br />
<br />
La loi de Mariotte, pour tenir compte d’un apport de température (donc d’un apport d’énergie)
s’écrit plus simplement :
PV = RT
R = Coefficient de proportionnalité
T = température
<br />
<br />
Si on considère un autoclave, son volume est fixe. Par contre, on peut agir sur la pression de la
vapeur admise. Donc, en augmentant P, on augmente T.
<br />
<br />
1.2.3) Table de Regnault
<br />
<br /></p>
<p>La table de Regnault donne, en fonction de la pression, la température équivalente.
Pour une admission de vapeur à 100° C à la pression atmosphérique, on a (tableau 1) :
Pression
absolue
température
obtenue
(en atmosphère) en degrés C
1 100
1,5 110
2 121
3 134
4 144
<br />
<br />
Tableau 1 Table de Regnault
<br />
<br />
On retire 1 à la pression absolue et on calcule ainsi la surpression à obtenir par rapport à la
pression atmosphérique en fonction des températures à atteindre.
<br />
<br />
2) : ASPECTS GALENIQUES ET INDUSTRIELS
<br />
<br />
2 .1) Qualité et avantage de la vapeur d’eau
<br />
<br />
La vapeur est préférée à d’autres formes de production de chaleur :
<br />
<br />
- Coût économique peu élevé ;
<br />
<br />
- Très bon agent caloporteur.
(Grande quantité de chaleur dans une faible masse de vapeur) contrairement à l’air. (540 000
calories pour 1 Kg de vapeur sèche) Cette « réserve d’énergie » vient de la rupture de ce qu’on
appelle la « liaison hydrogène » qui est une énergie électrostatique liant les molécules d’eau entre
elles à l’état liquide.
<br />
<br />
- Empêche, quand elle est en contact direct avec les bactéries, que celles-ci deviennent
sporulées.
<br />
<br />
Lorsque les produits à stériliser sont dans des emballages étanches et ne sont pas en contact direct
avec la vapeur stérilisante, celle-ci agit simplement comme agent caloporteur.
<br />
<br />
Lorsque l’on fait chauffer de l’eau à 100° dans les conditions habituelles, il se forme en fait un
mélange :
<br />
<br />
- de vapeur d’eau (ce qui est recherché)
<br />
<br />
- d’air chaud (ce qui est à éviter, car moins caloporteur que la vapeur d’eau et générateur de
poches d’air dans l’autoclave ne garantissant pas une stérilisation homogène)
<br />
<br />
- de gouttelettes d’eau en suspension dans l’air et …dans la vapeur d’eau. Pour éviter ce
phénomène, il ne faut utiliser que de la vapeur sèche (selon la norme EN 285, titrant au moins 95%
de vapeur sèche, c’est-à-dire 5% d’eau « liquide » en suspension). Pour cela, la température doit
être soigneusement maîtrisée à la température d’équilibre vapeur sèche-vapeur saturante (cette
dernière chargée d’eau en suspension, cf. figure 1) En outre, l’utilisation (cf. infra) de pompes à
vide permettra l’élimination de l’air et évitera le risque de mélange air-vapeur.
<br />
<br />
De plus, on part d’une « eau osmosée » (produite par « osmose inverse » qui évitera également les
risques d’entartrage des installations)
<br />
<br /></p>
<p>0 100 120 134 Température
Celsius
P
(en atm)
3
2
Pression atmosphérique
Etat
solide
ETAT
LIQUIDE
ETAT
GAZEUX
Figure 1
Diagramme température-pression de l’eau
<br />
<br /></p>
<p>- 2.2) Choix des matériaux de conditionnement
<br />
<br />
. Il existe deux types d’emballage :
<br />
<br />
- emballages perméables à la vapeur d’eau (emballage papier ou papier-polyéthylène)
<br />
<br />
- emballages imperméables (flacon de verre, emballages polyéthylène)
<br />
<br />
- cas particulier des emballages métalliques
<br />
<br />
S’ils sont a priori imperméables à la vapeur d’eau, (cas des anciens « tambours » que l’on fermait
vite faits juste sortis de l’autoclave) on dispose aujourd’hui de boîtes métalliques avec un filtre qui
laisse passer la vapeur en surpression et « se referme » à l’air. On retombe alors dans le cas des
emballages perméables à la vapeur d’eau, bien que métalliques.
La qualité des matériaux de conditionnement déterminera les péremptions des articles stérilisés (cf.
chap. 5 et annexe 4)
<br />
<br />
- 3) DESCRIPTION D’UN AUTOCLAVE
<br />
<br />
On partira un peu sommairement des « anciens » autoclaves qui se chargeaient par le haut. (fig. 2)
On remplissait d’eau le fond de l’autoclave, puis on chauffait par une rampe de gaz à l’extérieur de
l’appareil. La vapeur qui se formait chassait l’air par une soupape, puis quand la soupape expulsait
exclusivement de la vapeur d’eau, on en concluait qu’il n’y avait plus d’air dans l’appareil. En
réalité, la purge n’était pas complète et on avait les phénomènes d’air emprisonné et d’eau en
suspension et non de la vapeur « sèche » comme dans les autoclaves modernes où celle-ci est
produite à l’extérieur de l’autoclave.
<br />
<br />
Manomètre
Soupape
Couvercle
par lequel se fait le
chargement
Panier de chargement
Corps de l’autoclave
Arrivée d’eau
Rampe de gaz
Figure 2 : Descriptif (simplifié) d’un ancien autoclave à chargement vertical
<br />
<br />
4) UTILISATION DOMESTIQUE DE LA CHALEUR EN SURPRESSION :
<br />
<br />
4.1) La cocotte-minute
<br />
<br />
On le voit, il existe beaucoup de ressemblances avec l’autoclave. On crée une surpression pour
créer de la chaleur supplémentaire (cf. table de Regnault) A la différence de l’autoclave, (puisqu’il
n’y a pas de vide préalable) c’est un mélange air-vapeur qui est responsable de la surpression.
<br />
<br /></p>
<p>On estime classiquement que ce procédé de cuisson divise par trois le temps de cuisson habituel.
Contrairement à une idée répandue, l’économie d’énergie n’est pas considérable et ne serait que de
10%
<br />
<br />
4.2) Danger de la « cocotte minute »
<br />
<br />
La vapeur en surchauffe (>100°C) est capable de créer des surpressions extrêmement élevées. (cf.
formule de Duperray)
(Lire P = T sur 100, puissance 4)
P est mesuré en atmosphères (atm) soit approximativement 1 bar
T en degrés Celsius.
Ainsi, une température de 200°C est-elle capable de produire une surpression de 15
atmosphères. Aucun autocuiseur ne résiste à de telles surpressions !
Il faut donc veiller soigneusement au bon état de la valve siffleuse et de l’orifice de sortie de la
vapeur.
<br />
<br />
Cela montre aussi les risques encourus avec un autoclave hospitalier…
<br />
<br />
4.3) Stérilisation des biberons à domicile
<br />
<br />
En réalité, le terme est impropre, car les biberons passés à la cocotte ou au stérilisateur ne sont pas
dans un emballage étanche à la sortie de « l’autoclave »
<br />
<br />
Sur le plan théorique, cela s’apparente à une désinfection : destruction de germes et nonconservation
de l’état de stérilité ; les biberons devenant seulement exempts de germes pathogènes.
<br />
<br />
A domicile, ce procédé est largement suffisant. Il est à éviter en collectivités, où on doit lui
préférer les biberons à usage unique.
<br />
<br />
5) UTILISATION HOSPITALIERE DES AUTOCLAVES : LES AUTOCLAVES A VIDE
<br />
<br />
Pour éviter ces phénomènes de vapeur hétérogène (air + gouttelettes), on a mis au point (et c’est le
cas des générateurs actuels) des autoclaves « à vide »
<br />
<br />
On commence par chasser l’air au moyen d’une pompe à vide, tout en chauffant l’appareil, puis,
on admet la vapeur en surpression. Mais comme celle-ci passe brusquement d’un état de
surpression à un état de sous-pression, avec des risques de condensation, la vapeur passe sur une
« double enveloppe » (figure 3) extérieure à la charge à stériliser. Ainsi, les condensations
éventuelles se forment surtout sur les déflecteurs intérieurs et ne « contaminent » pas la charge à
stériliser. Ainsi, la condensation sur les objets à stériliser est réduite au minimum.
P = (T) 4
(100)4
4
T
P =
100
30
<br />
<br />
Figure 3 : schéma d’une double enveloppe. L’enveloppe externe a juste une fonction caloporteuse.
De la sorte, la condensation de la vapeur sur les déflecteurs internes est réduite.
Les premiers autoclaves étaient cylindriques pour garantir une bonne répartition de la vapeur, mais
ils étaient inadaptés à des chargements de type parallélipipède, (perte d’espace utile) d’où une
seconde génération d’autoclaves « en rectangle ». Afin d’éviter des brassages de vapeur irréguliers
dans les angles, on veille, lors de leur conception à « arrondir les angles » (figure 4)
<br />
<br />
Figure 4 : aspect extérieur d’un autoclave en parallélépipède ouvert
<br />
<br />
5.1) Production du vide
<br />
<br />
Il existe deux modes de production de vide :
<br />
<br />
- Une pompe aspirante péristaltique (du type anneau d’eau ou d’huile) à l’extérieur de la cuve.
Un moyeu à palettes fait varier un anneau d’eau ou d’huile. Cette variation attire l’air qui est
emprisonné dans l’anneau, puis est expulsé vers l’extérieur (figure 5)
Admission Admission de vapeur de vapeur
déflecteur
<br />
<br />
Figure 5 : Pompe à anneau d’huile. Le moyeu et les palettes en tournant font varier l’anneau.
Cette variation aspire l’air qui est ensuite expulsé.
<br />
<br />
- Utilisation de l’effet Venturi. De façon un peu paradoxale, le rétrécissement d’une tuyauterie
crée une baisse de pression (expliqué par le théorème de Bernoulli en annexe) Cette baisse de
pression provoque l’aspiration, (avec accélération) du fluide concerné (cf. figure 6) C’est
<br />
<br />
« l’effet Venturi »- expliqué en annexe.
N.B. Cet effet est utilisé en laboratoire par le procédé dit de « trompe à eau ». Il s’observe aussi en montagne où le
vent qui s’engouffre dans un col, est en réalité aspiré (avec accélération) par l’étroitesse du passage.
Ce procédé a l’avantage de la simplicité et se révèle moins coûteux en entretien. Il produit
toutefois un vide moins poussé que celui obtenu par les pompes classiques et oblige à des cycles
plus longs. L’eau de chauffage est simplement aspirée par un système de « trompe à eau »
<br />
<br />
Figure 6 : Aspiration par effet Venturi
<br />
<br />
Il est à noter que « l’effet Venturi » nous est beaucoup plus familier qu’il n’y paraît : l’usage
séculaire de cheminées hautes est une application –à l’origine empirique – de l’effet Venturi. De
même, les anciennes marquises des gares étaient destinées à aspirer la vapeur et les fumées de
charbon vers le haut, alors que, spontanément, ces masses gazeuses auraient été attirées vers les
quais par simple effet de pesanteur.
<br />
<br />
Anneau d’huile
Moyeu à rotation
dissymétrique
Expulsion de l’air
(création de vide)
stator
Sens du fluide
Air aspiré par
l’anneau d’huile
<br />
<br /></p>
<p>5.2) Chargement des autoclaves
<br />
<br />
Il se fait maintenant de manière horizontale. On dispose, soit d’autoclave « une porte » ou
d’autoclaves « deux portes »
<br />
<br />
Pour les premiers, l’entrée et la sortie se fait par la même porte. Pour les deuxièmes, l’entrée et
sorties sont évidemment séparés.
<br />
<br />
Les autoclaves « deux portes » sont plus sophistiqués (joints d’étanchéité plus nombreux, vide plus
difficile à contrôler, fonctionnement «en sas» (jamais une porte ouverte si l’autre n’est pas au
préalable convenablement fermée)
<br />
<br />
Ils ont pratiquement supplanté partout les autoclaves « une porte » car les « deux portes »
permettent de séparer complètement le circuit des charges à stériliser des charges stérilisées. En
effet, il y a très peu de différence extérieure entre une charge à stériliser et une charge
effectivement stérilisée…
(Cf. troisième partie)
<br />
<br />
6) MODE OPERATOIRE
<br />
<br />
- Charger l’autoclave des paniers de stérilisation.
<br />
<br />
6.1) Prétraitement
<br />
<br />
Lancer le cycle qui va :
<br />
<br />
- Purger plusieurs fois l’appareil en faisant le vide, tout en le chauffant au préalable et en
alternant admission, puis expulsion de vapeur. Cette alternance facilite l’expulsion de l’air ambiant
(qui est entraîné par la vapeur) et le chauffage de l’installation, la vapeur circulant dans tout
l’autoclave.
<br />
<br />
- terminer par une phase de vide (sans admission de vapeur) tout en continuant à chauffer
l’appareil.
Le vide ainsi créé empêche, lors de l’admission définitive de la vapeur, toute poche d’air qui
compromettrait la stérilisation et le chauffage associé empêche la condensation de la vapeur en
surpression.
<br />
<br />
6.2) Traitement
<br />
<br />
- Admission définitive de la vapeur en surpression tout en continuant la montée en température
jusqu’à la phase plateau.
<br />
<br />
- Maintenir la température et la pression durant un plateau déterminé pour assurer la stérilisation
en fonction du cycle approprié (textile, instrument…)
<br />
<br />
6.3) Post-traitement
<br />
<br />
- Après la phase plateau, chasser la vapeur au moyen du vide, puis :
<br />
<br />
- Laisser sécher sous vide la charge, et terminer à pression atmosphérique en vue du
déchargement.
<br />
<br />
(voir graphique, figure 6)
<br />
<br />
6.4) Conditions optimales de stérilisation
<br />
<br />
- Ne pas surcharger l’autoclave (la vapeur doit circuler entre les objets)
<br />
<br />
- Stériliser un lot homogène de produits (ex. textile avec textile, instruments avec instruments)
Tous les produits auront ainsi subi les mêmes conditions de stérilisation)
<br />
<br />
- Choisir un cycle de stérilisation qui ne détériore pas le matériel (Si on veut stériliser des objets
sensibles, on choisit un cycle de température et de pression moins élevée et de plus longue durée)
<br />
<br />
6.5) Exemples pratiques de cycles de stérilisation</p>
<p><br />
<br />
-Pour les textiles : 135° pendant 10 mn avec 10 mn de séchage ;
<br />
<br />
- Pour le matériel caoutchouc 125° pendant 20 mn, avec 15 mn de séchage.
<br />
<br />
- Pour le matériel chirurgical (inactivation des prions) 135° pendant 18 mn avec 20 mn de
séchage.
<br />
<br />
On aura, dans tous les cas un diagramme du type de la figure 6
<br />
<br />
Pression
(en bars)
Plateau de stérilisation en
surpression
Séchage
1
Temps
Vides successifs avec admission, Chauffage
puis expulsion de vapeur
<br />
<br />
- Figure 6 : Exemple de diagramme de stérilisation
<br />
<br />
Note : On voit souvent sur les diagrammes deux traits en parallèle : température ET pression
<br />
<br />
Ici, pour simplifier, seule, la pression a été représentée.
N.B. Pour souligner le caractère de « vide » (en réalité de dépression, l’origine du graphique est 1
bar, soit à peu près 1 atmosphère, la valeur de la pression atmosphérique)
<br />
<br />
7) CONTROLES
<br />
<br />
Il existe des contrôles avant, pendant, après stérilisation, ainsi que des contrôles annuels et
décennaux.
<br />
<br />
7.1) Contrôles avant stérilisation
<br />
<br />
- 7.1.1) Test de BOWIE DICK
<br />
<br />
- Il s’agissait d’un test conçu par des chirurgiens écossais qui consistait à mettre dans un
autoclave des paquets de linge, et au centre de ce paquet, une feuille de papier avec un indicateur
coloré. Si l’indicateur vire, c’est que la vapeur a pénétré la charge de tissu. Aujourd’hui, ce test est
simplifié par des tests prêts à l’emploi : le paquet de linge est remplacé par des feuilles de papier
en pile au centre de laquelle se trouve la feuille indicatrice.
<br />
<br /></p>
<p>- Ce test se pratique de façon quotidienne, avant le programme de la journée. Le virage doit être
obtenu en 3 mn et 30 s.
<br />
<br />
- 7.1.2) Test d’étanchéité
<br />
<br />
- Il est complété par un test d’étanchéité d’une durée de 5 mn.
<br />
<br />
- Ces deux tests sont définis par des normes EN (voir annexe)
<br />
<br />
7.2) Contrôles pendant stérilisation
<br />
<br />
- 7.2.1) Diagrammes d’enregistrement
<br />
<br />
- Ils enregistrent en continu pression, température et temps, sachant (cf. table de Regnault
tableau 1) l’équivalent température-pression.
<br />
<br />
- Sur l’exemple choisi, on voit les dépressions successives se faire : c’est le vide préalable avant
l’admission de vapeur sèche en surpression. Entre deux cycles de vide, on admet de la vapeur
d’eau.
<br />
<br />
- Puis ensuite, la phase plateau où la température et la pression sont maintenus constants pendant
le temps choisi, puis, séchage sous vide qui permet l’élimination de la vapeur d’eau et tout risque
de condensation et remise à la pression atmosphérique pour séchage.
<br />
<br />
7.2.2) Intégrateurs ou indicateurs colorés
<br />
<br />
- Il s’agit de papiers avec une encre sensible qui change de couleur au bout d’un temps et d’une
température donnée. Ils sont disposés sur les paniers de chargement. Leur virage, ainsi que la
lecture des diagrammes indiquent seulement que les conditions de stérilisation ont été obtenues.
Ils ne permettent pas de conclure, mais seulement de présumer que la stérilisation a été acquise.
<br />
<br />
- 7.2.3) Sondes embarquées
Petits capteurs de température et pression incorporés, en quelque sorte, « boîtes noires » de
stérilisation (enregistrement de la température et de la pression toutes les 30 secondes, - cf. calcul
des «valeurs stérilisatrices»- A la sortie, ces sondes sont reliées à un lecteur couplé à un logiciel)
Leur usage est, pour l’instant, peu répandu en dehors des épreuves de qualifications
opérationnelles.
<br />
<br />
- 7.3) Contrôles après stérilisation
Pratiquement inexistants à l’hôpital. Théoriquement, on devrait trouver des contrôles
bactériologiques (mise en culture d’articles stérilisés) mais comme la mise en culture casse la
stérilité de l’article étudié, cela est irréalisable à l’hôpital
<br />
<br />
-
7.3.1) Vérification des emballages à la sortie des autoclaves
Ils doivent être parfaitement secs et ne présenter aucune perforation. Si les sachets sont pourvus
d’indicateurs colorés, ces indicateurs doivent avoir pris la couleur attendue après stérilisation.
<br />
<br />
- 7.4) Contrôles périodiques
<br />
<br />
Il existe des contrôles annuels et décennaux.
<br />
<br />
7.4.1) Qualification opérationnelle
<br />
<br />
- Il s’agit de vérifier la « qualification opérationnelle » de l’autoclave. Cette qualification ne peut
être effectuée que par des sociétés spécialisées. Le principe consiste à faire une stérilisation d’une
charge classique avec des sondes enregistreuses placées à des endroits « stratégiques » de
l’autoclave.
<br />
<br />
7.4.2) Validation décennale
<br />
<br />
Tous les dix ans, les autoclaves doivent être « désossés » et subir une « épreuve hydraulique »
(décret de 1926) Ces contrôles ne peuvent être réalisés que par des organismes agréés.</p>