Stérilisation hopital - Mot-clé - pre-desinfectionSterilisation-hopital.com, blog sur la stérilisation des dispositifs médicaux recyclables, stérilisation hospitalière ou industrielle.2022-07-08T15:54:04+01:00Yves Bretteurn:md5:64c9d19e5b7a0a6fd2d2a6aeb6ed56e0DotclearLa stérilisation externalisée selon Sterienceurn:md5:61a0966b3d527dad4dea5869b68f48222011-01-09T07:47:00+00:002011-01-09T08:09:15+00:00yves brettePublications sur la stérilisationancillaireAseptic Surgery Forumassurance qualitéauditbloc operatoirecadre de santechirurgienexternalisationhopitalhygienepharmacienpre-desinfectionrecompositionreglementationsous-traitanceSteriencesterilisation industrielletraçabilité <p>Ci dessous, la contribution de Bertrand Couton, Directeur des opérations chez Sterience, faisant le point sur l’externalisation de la stérilisation chez <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/06/14/Sterience-Clichy">Sterience</a>, lors de la 1ère édition d’ <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2010/11/13/Aseptic-Surgery-Forum-2012%2C-lutte-contre-les-infections-chirurgicales">Aseptic Surgery Forum</a>, au format ppt.
<br />
<br />
<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/Ve6.1ASF_Externalisation_BC_2.ppt">Externalisation de la sterilisation selon Sterience</a>
<br />
Résumé :
<br />
Bertrand Couton, Directeur des opérations chez Sterience, a fait un point sur « L’externalisation de la stérilisation » : « Le 1er site Sterience a été ouvert à Lyon en 2001. Les services attendus des chirurgiens : obtention de l’état stérile conforme aux normes et à la règle, une réponse pharmaceutique, une traçabilité du process, la garantie d’un niveau de sécurité pour le patient, une adaptabilité aux pics d’activité des établissements de soin, être innovants. Il a brossé les pistes d’amélioration : des boîtes complètes, une identification individuelle et une traçabilité totale des instruments, une gestion « just in time », un véritable partenariat. » Le document ci-dessus part du concept ("L’approvisionnement SECURISE
des DMR STERILES nécessaires à l’activité
de soins des établissements (Bloc opératoire et Services)
par la réalisation de stérilisations externalisées ou in situ
et la mise à disposition de prestations personnalisées.") pour terminer par les facteurs de réussite ("Présence régulière du prestataire au bloc opératoire
Accompagnement des évolutions de l’établissement de soins
Un stock tampon de DM sur le centre de stérilisation
La transmission des plannings opératoires
Pour les ancillaires systématiquement des listings et des photos
Une réelle prise en compte de l’étape de pré désinfection dans l’établissement de soins
Une application de la circulaire HAS (check list") et conclure que "La qualité finale
de la stérilisation des DM
dépend du niveau de qualité
de chacune des étapes".</p>Combien de temps le materiel peut rester prédesinfecté avant d etre lavé ?urn:md5:ad5d0c5d06ec5f162d2306f1399edcf12009-06-14T07:12:00+01:002009-06-14T06:16:31+01:00yves bretteQuestions réponses, problemes pratiques de stérilisationAFSbacteriebiofilmchlorurecorrosionexternalisationlavagelaveurpre-desinfectionsterilisation centrale <p>J'ai personnellement connu plusieurs choix dans ma carrière :
<br /></p>
<ul>
<li>matériel laissé immergé dans le bain de pré-désinfection tout le week-end</li>
<li>matériel rincé, égoutté, séché</li>
<li>matériel rincé, laissé en attente dans bac fermé en atmosphère humide</li>
<li>matériel mis en laveur et re-lavé le lundi</li>
</ul>
<p><br />
Cette dernière avait ma préférence, mais elle n'est pas toujours réalisable. Voici ci dessous la réponse de l'AFS à une question équivalente :</p>
<p><br />
"Il n’y a pas de texte sur ce sujet.
Il n’y a pas de réponse standard. Les situations étant différentes, les solutions sont différentes.
Le mieux serait bien évidemment de pré-désinfecter, rincer, laver (en machine), puis sécher, ce qui permet une attente « sans risque » du transport et de la pris en charge en stérilisation Centrale, où l’étape du relavage sera effectuée à nouveau le lundi matin.
Malheureusement, les équipes opératoires de nuit ou de week-end n’ont guère envie ou la possibilité de le faire.
On peut donc proposer cette attitude à l’équipe du bloc, mais cela risque de ne pas être réalisable.</p>
<p>Si cela n’est pas possible, il n’y a alors pas de solution parfaite.</p>
<p>Il faut tenir compte de deux éléments contradictoires :
- ne pas laisser se déssécher les matières organiques et la Bétadine sur les instruments (risque d’apparition de biofilm, risque de transmission de MCJ, prolifération microbienne, difficultés de nettoyer correctement le lundi)
- ne pas endommager l’instrument (éviter tout risque de rouille).</p>
<p>Le tableau suivant permet de choisir la solution la plus adaptée à son établissement, en évaluant les avantages et inconvénients.</p>
<p>Dans tous les cas : relavage en Stérilisation Centrale, sans toutefois repasser par la phase de pré-désinfection en Stérilisation centrale.</p>
<ul>
<li>Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients</li>
</ul>
<p><br />
<br />
Ne rien faire INTERDIT PAR BPPH !!</p>
<ul>
<li>Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients</li>
</ul>
<p><br />
<br />
Prédésinfection
+ rinçage manuel
+ séchage
- traitement immédiat
- instruments secs en attente- moindre corrosion (CETIM)
- comment sécher ?
- air (pistolet)
- tissu
- étuve
- Risque de fixation protéique +++</p>
<blockquote><p>> Non recommandé</p></blockquote>
<ul>
<li>Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients</li>
</ul>
<p><br />
<br /></p>
<p>Prédésinfection
+ rinçage manuel
(instruments humides)
- pas de séchage de souillures - humidité entraîne risque de corrosion</p>
<ul>
<li>Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients</li>
</ul>
<p><br />
<br /></p>
<p>Prédésinfection
+ laisser tremper dans DD
- pas de séchage de souillures - DD corrosif ? - présence de chlore et chlorures dans l’eau (corrosion) - incompatibilité de certains métaux - stockage des bacs pleins - incompatible avec externalisation</p>
<ul>
<li>Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients</li>
</ul>
<p><br />
<br />
Prédésinfection
+ rinçage manuel
+ trempage dans eau du robinet
- pas de séchage de souillures - présence de chlore et chlorures dans l’eau (corrosion)
- incompatibilité de certains métaux
- stockage des bacs pleins
- incompatible avec externalisation</p>
<ul>
<li>Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients</li>
</ul>
<p><br />
<br />
Prédésinfection
+ rinçage manuel
+ trempage dans eau déminéralisée ou eau versable
- pas de séchage de souillures - eau déminéralisée au bloc ?
- coût et manipulation de l’eau versable
- incompatibilité de certains métaux
- stockage des bacs pleins
- incompatible avec externalisation</p>
<ul>
<li>Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients</li>
</ul>
<p><br />
<br />
Laveur-Désinfecteur dans le bloc - traitement immédiat et efficace
- traitement validé et reproductible-
- permet le lavage d’autres objets du bloc (sabots…)
-« économie » de la pré-désinfection
- tri nécessaire des instruments non immergeables
- coût d’achat
- coût de maintenance, qualification… du LD et consommables- n’évite pas un lavage à la stérilisation - ATNC</p>
<ul>
<li>Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients</li>
</ul>
<p><br />
<br />
Pré-désinfection, rinçage et MAL dans le bloc (et non LD) - idem, sauf
« économie » de la pré-désinfection
- pas de désinfection thermique
- idem</p>
<ul>
<li>Choix de pré- traitement Avantages et Inconvénients</li>
</ul>
<p><br />
<br />
Laveur désinfecteur dans la stérilisation centrale
(par personnel du bloc)
- traitement immédiat (?) - intervention d’un personnel extérieur : problème de responsabilité
- refaire lavage (problème de responsabilité)?</p>
<pre></pre>
<p>Légendes : DD = détergent-désinfectant, LD = laveur-désinfecteur, MAL = Machine à laver"</p>Quelle est la nature exacte de la procédure obligatoire de traitement du matériel et des dispositifs médicaux avant l'envoi en réparation chez le fabricant ?urn:md5:913a13e8d466e9e24606824327be84112009-04-19T09:33:00+01:002009-04-19T08:51:38+01:00yves bretteQuestions réponses, problemes pratiques de stérilisationATNCdispositif medicalDMRpre-desinfectionreparation <p>"Les BPPH publiées par l’arrêté du 22.06.2001 et rendues opposables aux P.U.I. par le décret nƒ2000-1316 du 26 décembre 2000, précisent au chapitre 9 "Traitement et acheminement des dispositifs médicaux avant conditionnement", page 42 : "Les dispositifs médicaux en prêt, en dépôt ou adressés au fabricant ou au fournisseur pour réparation, révision ou maintenance doivent impérativement avoir subi toutes les opérations de préparation des dispositifs médicaux stériles , attestées par un document, préalablement à la réception et à la restitution"</p>
<p>Par ce texte, il faut comprendre qu’avant tout envoi en réparation de dispositifs médicaux chez les fabricants, ceux-ci doivent subir au minimum une pré-désinfection, un nettoyage (en machine de préférence), un conditionnement et une stérilisation. Faire subir une stérilisation à la vapeur à134°C /18 mn a pour objectif de soumettre les dispositifs médicaux à l’inactivation des ATNC requise à minima, au sens de la circulaire nƒ138 du 14 mars 2001, en ce qui concerne les patients de "Catégorie 1" (patient standard subissant un acte à risque).</p>
<p>Une attestation signée du pharmacien et précisant les opérations effectuées doit accompagner les dispositifs médicaux envoyés.</p>
<p>Par ailleurs, la circulaire nƒ138 du 14 mars 2001, précise dans la fiche technique nƒ4, au chapitre 7 "Maintenance des dispositifs médicaux :" "Tout dispositif médical adressé au fabricant ou au vendeur pour réparation, révision ou maintenance doit impérativement avoir subi au préalable la procédure complète de traitement"</p>
<p>Par ce texte, il faut comprendre qu’avant tout envoi en réparation de dispositifs médicaux chez les fabricants (utilisés chez des patients à risque et / ou dans des actes à risques vis à vis des ATNC), ceux-ci doivent subir après pré-désinfection et nettoyage, une inactivation des ATNC (inactivation chimique par la soude 1M, l’hypochlorite de sodium à 2%, la soude 2M et / ou stérilisation à la vapeur à134ƒC / 18 mn, selon les caractéristiques du DM et selon les facteurs de risque individuels des patients).</p>
<p>Enfin, le document "Contrat de dépôt vente pour les dispositifs médicaux à usage unique stériles ou non", élaboré conjointement par le SNITEM, le SYNPREPH, l’UNAIBODE, EURO PHARMAT et le Syndicat National des Chirurgiens Orthopédistes, prévoit explicitement l’application de ces différents traitement sur les dispositifs médicaux et leur enregistrement au niveau des "fiches navettes" qui les accompagnent."</p>
<pre></pre>
<p>Réponse AFS du 10 octobre 2002 - modifiée le 05 janvier 2009
<br />
<br />
A partir de ce principe clair pour beaucoup, reste ensuite à organiser concrètement la stérilisation de ces dispositifs "dans la foulée" ou collectés après lavage pour être ensuite à nouveau traités collectivement de A à Z pour faire l'objet d'un même certificat juste avant l'envoi en répartation. Cette dernière solution aurait pour l'instant notre préférence, l'extraction du flux semblant moins aléatoire à cette étape et la gestion documentaire paraissant plus allégée. Reste cependant à garder la trace de la pré-désinfection...</p>Cours sur le biofilmurn:md5:1f10446f836cbef7c5b132ebdb7b927d2009-01-24T07:00:00+00:002009-01-24T07:16:37+00:00yves bretteformation en stérilisationalimentaireantibiotiquebacteriebactériesbiocidebiofilmbiofoulingbiotechnologiecoloniecolonisationcontaminationcoursdecontaminationglycoproteinegram -hygieneinfectioninfection nosocomialelavagemicro-organismemucoviscidosenettoyagepre-desinfectionpreparateur en pharmacieprothesepyocyaniqueresistanceslimestaphylocoque<p>Séverine Planchon, étudiante venue en stage à la stérilisation centrale de Saint Germain, a proposé de faire partager ici certains des cours de son école de préparateur en pharmacie hospitalière année 2008 2009. Nous l'en remercions. Le premier concerne le biofilm. Vous trouverez le lien vers la version intégrale en pdf en bas du billet.</p> <p>-Généralités
<br />
-Formation du biofilm
<br />
-Biofilm dans le domaine médical
<br />
-Cas de la mucoviscidose
<br />
-Le «biofouling» dans le domaine industriel
<br />
<br /></p>
<pre></pre>
<p>Définitions
<br /></p>
<p>Slime
<br /></p>
<p>•
étudié chez le staphylocoque et pyo
<br />
•
composé essentiel du biofilm
<br />
•
c’est un exopolysaccharide produit par les bactéries
<br />
•
permet adhésion et cohésion des bactéries entre elles
<br />
•
peut abriter une ou plusieurs espèces bactériennes
<br />
•
a une épaisseur variable
<br />
•
sa production est fonction de l’environnement
Biofilm (= slime + bactéries + glycoprotéine)</p>
<p><br />
•
matrice constituée d’eau, d’ exopolysaccharides , de protéines et d’acides nucléiques
<br />
•
Exopolysaccharides sont des hétéropolymères (monosaccharides, phosphates,
pyruvates, succinates)
<br />
•
arrangement tridimentionnel de bactéries ( plusieurs communautés bactériennes), decharges globales négatives (le plus fréquemment), neutre ou positive en fonction desexopolysaccharides qui peuvent être hydrophiles ou hydrophobes
<br />
•
adhésion à une surface
<br />
•
Architecture des biofilm largement gouvernée par la nature et le quantité desexopolysaccharides synthétisés, dépend des propriétés physicochimiques du fluideenvironnant
Il existe différentes architectures du biofilm
<br /></p>
<p>•
film, patch, structure en champignon
<br /></p>
<pre></pre>
<p>Constat</p>
<p><br />
<br /></p>
<p>99% des bactéries sont
fixées à des supports
solides dans les
écosystèmes eau, sol,
surface</p>
<pre></pre>
<p><br /></p>
<p>Quels supports?</p>
<p><br />
<br /></p>
<p>Toutes les interfaces « solide-
liquide » sont propices à
l’adhésion, puis à la colonisation
bactérienne pour produire le
biofilm</p>
<p><br /></p>
<p>Quelques exemples de
conséquences négatives du
biofilm</p>
<p><br />
<br /></p>
<p>1.
<br />
Résistance aux biocides et aux antibiotiques (étude
sur le modèle de la mucoviscidose)
<br />
<br />
2.
<br />
Contamination des surfaces en agro-alimentaire
(notion de «biofouling»)
<br />
<br />
3.
<br />
Infections nosocomiales
<br />
<br />
4.
<br />
Autres infections ou colonisations
•
cathéters, prothèse
•
tissus (émail des dents, os, coeur…)
•
plaque dentaire
•
Lentilles …
<br />
<br /></p>
<p>Quelques exemples de
conséquences positives du
biofilm
<br />
<br /></p>
<p>Biotechnologie</p>
<p><br />
production de médicaments (insulines, héparines…
)
<br />
production de vinaigre (acetobacter spp)
<br />
industrie des fromages
…
<br /></p>
<p>Biofiltres
<br />
<br /></p>
<p>traitement des eaux usées urbaines et industrielles
traitement des effluents gazeux ( composés odorants, xénobiotiques
traitement des sols pollués
<br /></p>
<pre></pre>
<p><br />
Formation du biofilm
<br />
Trois grandes étapes de formation
<br />
1-attachement initial
<br />
2-formation de microcolonies
<br />
3-formation d’un biofilm mâture
<br />
<br /></p>
<p>1-Attachement initial
<br /></p>
<p>O ’Tool et Kolter => deux classes de bactéries mutantes
« sad » (surface attachment defective):
<br /></p>
<p>-classe flagellée mobile, non adhérente
<br /></p>
<p>-classe à pili IV (poil appendiculaires « hair-like
appendage ») adhérente
<br /></p>
<pre></pre>
<p>2-formation de
microcolonies
<br /></p>
<ul>
<li>La classe à pili IV (poil appendiculaires « hair-like</li>
</ul>
<p>appendage ») adhérente
<br />
•
formation d ’une couche monocellulaire (mais pas de
formation d ’une colonie)
<br />
•
mobilité « twitching » permettant une agrégation des cellules
donnant naissance à des microcolonies
<br />
Remarques: 1 ce mécanisme est décrit comme une interaction spécifique « clef serrure » c’est</p>
<p>à dire existence de contraintes stéréochimiques type « ligand récepteur »
<br />
2 cette adhésion spécifique entre micro organismes pourrait être un facteur
important dans l’ordre d’implantation des cellules microbiennes au sein du biofilm et
donc sur sa structure</p>
<p><br /></p>
<pre></pre>
<p>3-formation d’un biofilm
mâture
<br /></p>
<ul>
<li>attachement à une surface solide => activation de</li>
</ul>
<p>génes spécifiques
<br /></p>
<p>•
algC, algD, algU… lac Z
<br />
•
gènes indispensables dans la synthèse de
polysaccharides extracellulaires (alginates) ou
exopolymère (pour former des microcolonies)</p>
<pre></pre>
<p><br /></p>
<p>•
maturation de l’attachement bactérien dans un
biofilm différentié c’est-à-dire structure
d ’exopolysaccharide abritant des germes résistants
aux biocides.
<br />
•
La résistance aux biocides, la structure
tridimensionnelle et l’épaisseur du biofilm sont:
<br />
•
sous la dépendance de signaux chimiques:
<br />
•
pour les bactéries Gram -
=
acylhomosérinelactone (AHL)
<br />
•
ces signaux chimiques ou « quorum-sensing »
sont produits par les bactéries sessiles sous la
dépendances du gène Las I qui régulent leur
expression génétique</p>
<pre></pre>
<p><br /></p>
<p>•
sous la dépendance d’une coopération
métabolique
<br />
•
capacité à concentrer et/ou de combiner
localement leurs enzymes digestives
<br />
•
développement d’un microorganisme
entraîne des modifications de son
environnement, qui peuvent entraîner le
développement d’autres bactéries
<br /></p>
<pre></pre>
<p><br /></p>
<p>En résumé</p>
<p><br />
•
Phase 1
<br />
•
Transport de cellules microbiennes
<br />
•
Phase 2
<br />
•
Adhésion initiale
<br />
•
Phase 3
<br />
•
consolidation de l ’adhésion par la synthèse de composés
extracellulaires
<br />
•
colonisation du support par multiplication et agrégation
des cellules</p>
<pre></pre>
<p>Proposition d’un modèle de formation du
biofilm
<br /></p>
<p>Détachement et dispersion de cellules
planctoniques
<br />
1-« quorum-sensing »
<br />
2-abrasion
<br /></p>
<p>Développement préférentiel
Caractéristiques d’un biofilm médical
<br /></p>
<p>Conséquences : -chronicité des
infections
<br />
-résistance aux</p>
<p>antibiotiques et aux biocides</p>
<pre></pre>
<p><br />
Développement préférentiel
Se développe préférentiellement sur :
surfaces inertes (matériel médical...)
tissu (os, coeur…)
<br /></p>
<p>Caractéristiques d’un biofilm médical</p>
<p><br /></p>
<p>Conséquences
<br /></p>
<p>chronicité des infections</p>
<p><br />
Chronicité des infections à partir de l’infection d’un matériel
prothétique (PTH,valve cardiaque…), d ’un cathéter ou d’autres
matériels étrangers expliquée par :</p>
<p><br />
•
la multiplication bactérienne se fait à l’intérieur du biofilm qui est une
matrice impénétrable aux Ac et aux phagocytes
<br />
•
dans une même espèce bactérienne, les cellules sessiles du biofilm sont
beaucoup moins sensibles aux antibiotiques et antiseptiques
<br />
•
le slime produit par les bactéries, a un rôle important
<br />
•
diminue les fonctions des PN neutrophiles (diminution du
chimiotactisme, de la phagocytose…)
<br />
•
diminue la production des monocytes et des lymphocytes B et T
<br />
• infections à partir d ’un biofilm sont plus lentes à être symptomatiques</p>
<pre></pre>
<p><br />
résistance aux antibiotiques et aux biocides</p>
<p><br />
Constat
<br />
les infections à partir d’un biofilm ne sont pas résolues
par les mécanismes de défense de l’hôte : immunités
cellulaire et humorale
<br /></p>
<p>les anticorps, les antibiotiques, les biocides ont une
action sur les cellules planctoniques, mais n’ont
aucune action sur les cellules sessiles du biofilm
<br /></p>
<p>Le biofilm complique la lutte antibactérienne car il
existe des mécanismes multiples de résistances
<br /></p>
<pre></pre>
<p>Trois mécanismes de résistance d’un biofilm</p>
<p><br /></p>
<p>• pénétration difficile des antibiotiques et biocides
<br />
• inactivation des antibiotiques et biocides
<br />
• croissance plus faible des cellules superficielles</p>
<pre></pre>
<p><br />
Le fichier intégral sur le <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/documentation/biofilm.pdf">biofilm.pdfbiofilm</a> avec illustrations.</p>pré-désinfection et nettoyage des dispositifs médicaux, réglementation, bonnes pratiques de pharmacie hospitalièreurn:md5:459325fa6a7921116a8278676d707cbc2008-11-19T09:45:00+00:002011-01-23T15:56:59+00:00yves brettePublications sur la stérilisationassurance qualitébloc operatoirebonnes pratiquesdecontaminationdefinitiondispositif medicalDMRhygienelaveurlaveur-desinfecteurmicro-organismesnettoyagenormepharmaciepre-desinfectionqualificationreglementation <p>Nous communiquons ici la circulaire du 9 février 2007 du ministère de la santé français (direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins) rappelant les précautions à observer en ce qui concerne la préparation des dispositifs médicaux stériles. Sont particulièrement visées les procédures excluant la pré-désinfection immédiate après utilisation au bloc opératoire et stipulant l'obligation en ce cas de traiter ces DMR le plus rapidement possible dans un laveur-désinfecteur qualifié.
<br />
Les termes des <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/bonnes_pratiques_de_pharmacie_hospitaliere.pdf">bonnes pratiques de pharmacie hospitaliere</a> concernant la pré-désinfection sont rappelés :
<br />
"9.1. Pré-désinfection
<br />
La pré-désinfection est le premier traitement à effectuer sur les objets et matériels souillés
dans le but de diminuer la population de micro-organismes et de faciliter le nettoyage ultérieur. Il est
impératif d’éviter le séchage des souillures sur le matériel. La pré-désinfection a également pour but
de protéger le personnel lors de la manipulation des instruments et de protéger l'environnement. Elle
est réalisée le plus rapidement possible après utilisation du dispositif médical, au plus près du lieu
d’utilisation, avant le nettoyage, selon une procédure approuvée par le responsable du système
permettant d’assurer la qualité.
Les activités bactéricides, fongicides et éventuellement virucides des produits utilisés sont
déterminées selon les normes en vigueur. Ces produits sont compatibles avec les dispositifs
médicaux à traiter et ne contiennent pas de substance connue comme capable de fixer les protéines.
<br />
9.2. Nettoyage
<br />
Le nettoyage est une étape indispensable avant le conditionnement. Il a pour but d'éliminer les
salissures par l'action physico-chimique d'un produit adapté tel un détergent, conjuguée à une action
mécanique afin d'obtenir un dispositif médical fonctionnel et propre. Il est compatible avec le
dispositif médical et ne doit pas le détériorer.
Le nettoyage concerne les conteneurs et les plateaux réutilisables, les dispositifs médicaux dès
lors qu'ils ont été déconditionnés, qu'ils aient été utilisés ou non, les dispositifs médicaux en prêt ou en
dépôt et les dispositifs médicaux neufs livrés non stériles qui sont nettoyés selon les instructions du
fabricant. Le nettoyage des dispositifs médicaux est réalisé chaque fois que possible dans une
machine à laver. Celle-ci est adaptée à cet usage et qualifiée.
Il convient d’accorder une attention particulière aux lumières des dispositifs médicaux afin de
s’assurer que le nettoyage est efficace et que la solution de nettoyage employée a été éliminée. Pour
cela, il peut être nécessaire de démonter les dispositifs médicaux composés de plusieurs parties selon
les recommandations du fabricant.
Quel que soit le mode de nettoyage, le rinçage et le séchage efficaces et non contaminants du
dispositif médical sont effectués avant le conditionnement afin d'éviter toute nouvelle contamination.
Après le nettoyage, il convient de vérifier la propreté des composants du dispositif médical
ainsi que du dispositif médical remonté et de s’assurer qu’aucune détérioration n’est susceptible
d’affecter sa sécurité, son intégrité ou son bon fonctionnement.
Les exigences décrites ci-dessus s’appliquent également lorsque les deux opérations de prédésinfection
et de nettoyage sont combinées en utilisant une machine à laver et à désinfecter
qualifiée.
La nécessité d’un nouveau nettoyage avant conditionnement est évaluée au cas par cas."</p>
<p><a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/dhos_ste_20070209_pre-desinfection.pdf">recommandation pre-desinfection</a></p>Place et organisation de la stérilisation dans l’hôpitalurn:md5:b1ab06e8ca1d5c9af3eec356281522602008-10-25T09:27:00+01:002008-10-25T09:27:00+01:00yves brettePublications sur la stérilisationassurance qualitéautoclaveconditionnementconduite autoclavedecontaminationdesinfectionformationlaveurmarche en avantnettoyageperemptionpersonnelpharmaciepharmacienpre-desinfectionproprequalificationramassagestockage<p>Cinquième chapitre du texte La <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2008/10/19/La-sterilisation">stérilisation</a></p> <p>Chapitre 5
<br />
<br />
Place et organisation de la stérilisation dans l’hôpital
<br />
<br />
(Rédigé avec la collaboration de M. Olivier ESCAFFRE, Pharmacien des Hôpitaux au C.H. Léon
Binet de Provins)
<br />
<br />
La stérilisation dans l’hôpital n’est qu’un maillon dans l’utilisation du matériel stérilisé
<br />
<br />
La stérilisation n’est qu’une étape dans tout un processus de :
<br />
<br />
- ramassage, nettoyage et désinfection du matériel avant stérilisation.
<br />
<br />
On a le plus souvent un système en cycle (figure 1)
<br />
<br />
Figure 1 : Cycle du matériel stérile à usage multiple en milieu hospitalier
<br />
<br />
On le voit de façon immédiate, la stérilisation n’est qu’un maillon dans la chaîne de préparation et
d’utilisation du matériel stérilisé.
Désinfection
détersion
Nettoyage
Conditionnement
Stérilisation
Stockage
Utilisation
<br />
<br /></p>
<p>La connaissance théorique des procédés de stérilisation le montre assez : pour avoir une
stérilisation efficace, il faut stériliser du matériel le moins contaminé possible. On peut objecter
que les procédés de stérilisation sont suffisamment efficaces pour qu’il n’y ait aucun risque, mais
il existe une nuance entre du matériel plein de germes détruits et du matériel intrinsèquement
exempt de germes. Là encore, il faut donc rechercher la plus faible contamination initiale
possible…
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1) MODES OPERATOIRES DES DIFFERENTES ETAPES
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1.1)La détersion-désinfection
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Cette étape est particulièrement importante, car il faut éviter toute propagation de germes avec du
matériel souillé, tant pour protéger le personnel… que les malades. En outre, on ne stérilise bien
que ce qui est propre.
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<br />
« L’ennemi » n’est pas tant le microbe lui-même que le dépôt protéique dans lequel il peut se
masquer. La détersion-désinfection a donc pour but d’éliminer ces dépôts protéiques qui protègent
les colonies bactériennes.
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<br />
On passe donc d’abord les instruments et le matériel dans des solutions détergentes et
désinfectantes où les instruments sont démontés.
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<br />
Il faut naturellement que la solution détergente et désinfectante soit « propre » (Elle ne peut servir
qu’un certain nombre de fois) à la bonne concentration, et que le temps de contact matérieldétergent
soit correct. Il y a lieu de veiller à ce que les services de soins respectent les modes
opératoires et disposent des produits appropriés.
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<br />
Une recommandation récente de le DHOS (9 février 2007) rappelle que cette étape est
indispensable
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1.2) Nettoyage
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1.2.1) Nettoyage à la machine
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Ce matériel est ensuite rincé et passé dans une machine laveuse-désinfecteuse, qui ressemble tout à
fait à un lave-vaisselle. (De préférence à deux portes, comme les autoclaves et pour les mêmes
raisons que l’autoclave : séparer les circuits « sales » des circuits « propres »)
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<br />
La désinfection réalise l’élimination complémentaire des germes que les opérations de nettoyage
n’auraient pas entièrement réalisé. Après rinçage et séchage dans le lave-instruments, le matériel
est prêt à être conditionné.
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<br />
En matière de « normes » on s’oriente vers une véritable « qualification opérationnelle » des
laveurs désinfecteurs, à l’image de ce qui se pratique pour les autoclaves. Il existe aussi des « tests
de salissure » (assez onéreux il est vrai, permettant de vérifier la qualité du nettoyage automatisé.
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Pour l’instant, ces procédures n’ont pas encore un caractère réglementaire.
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<br />
1.2.2) Nettoyage à la main
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Pratiqué seulement lorsque le matériel ne supporte pas la machine. Mutatis mutandis, nous faisons
la même chose avec nos lave-vaisselle domestiques : la vaisselle sensible, comme les verres en
cristal ou les couteaux à manche en corne, est lavée à la main.
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<br />
3) CONDITIONNEMENTS
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<br />
Le matériel est ensuite conditionné dans les contenants appropriés (cf. 2e partie)
Plusieurs conditions pratiques doivent être réunies :
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<br />
- Travailler proprement, notamment pour les conditionnements d’objets en textile, éviter les
peluchages et autres sources de poussière ;
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<br />
- Veiller à la qualité des soudures. Elles doivent parfaitement « mordre » l’emballage qui, de
plus, ne doit présenter aucune perforation.
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<br />
3) STOCKAGE APRES STERILISATION
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<br /></p>
<p>Les conditions de stockage après stérilisation doivent permettre de conserver l’état de stérilité,
aussi bien dans l’unité de stérilisation que dans les services. Les produits doivent être stockés sans
risque de perforation, ni de déchirure des emballages (pas d’écrasement, ni de plicature des
emballages)
<br />
<br />
Ils doivent en outre être parfaitement secs. (Risque de contamination par les pores de l’emballage
et « co-contamination » extérieure des autres produits)
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<br />
Enfin, on doit pouvoir identifier sans erreur son contenu, la date de stérilisation et de péremption
en fonction des emballages choisis.
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3.1) Péremption du matériel stérilisé
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<br />
La péremption n’est pas due à une « perte de stérilité » (si l’emballage est intact, il est toujours
stérile, autrement, c’est croire à la génération spontanée qu’a dénoncée Pasteur) mais à un
vieillissement des emballages et des matériaux. Ainsi, une paire de gants stérilisée il y a dix ans,
reste toujours stérile, mais elle est inutilisable. On utilise classiquement une grille de points établis
par des hôpitaux hollandais selon le conditionnement choisi (simple ou double emballage), selon le
matériau stérilisé (métal, coton ou autre…, cf. annexe 4) En fonction des points trouvés, on
détermine une durée de validité de l’article stérilisé. Ainsi, en dessous de 50, obtient-on une
péremption au plus égale à une semaine, tandis que de 600 à 750 points, la conservation va jusque
un an.
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<br />
4) CONCEPTION DES LOCAUX : LA « MARCHE EN AVANT »
<br />
<br />
La « marche en avant » a pour origine l’organisation des cuisines en restauration collective, ou
pour continuer les images militaires utilisées dans la première partie, on peut dire que ce principe a
fort bien réussi à Napoléon… jusqu’à la retraite de Russie.
Dans la pratique, tant pour le personnel que pour les objets, la circulation va de la zone la plus
contaminée vers la moins contaminée, sans jamais de retour en arrière.
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<br />
Les locaux de stérilisation doivent en outre être conçus pour :
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<br />
- être facilement nettoyables et d’entretien aisé. (Conception des sols qui doivent éviter les angles
inaccessibles ou les espaces entre carrelage, ainsi que des revêtements poreux)
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<br />
- favoriser le moins possible les contaminations au cours des opérations préalables à la
stérilisation ; (éviter les courants d’air et n’admettre que de l’air filtré, niveau classe 8 pour la salle
de conditionnement)
<br />
<br />
- éviter les circulations inutiles, tant du personnel que des objets ;
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<br />
- Les zones de travail (lavage et conditionnement) doivent être cloisonnées entre elles ;
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<br />
- C’est pourquoi, il faut privilégier les appareils « deux portes », non seulement pour les
autoclaves eux-mêmes, (ce qui est généralement le cas, comme déjà vu) mais aussi pour les
laveurs-désinfecteurs.
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<br />
2) FORMATION DES AGENTS.
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<br />
Le personnel affecté à la stérilisation ne doit, en principe qu’être affecté à cette tâche. Bien
entendu, des normes d’hygiène stricte dans la tenue vestimentaire et le lavage des mains sont
connus et observés par tous.
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Une formation à la « conduite d’autoclave » est nécessaire pour les personnels de stérilisation.
Cette formation rappelle les grands principes de la stérilisation, et évidemment, les
programmations des autoclaves.
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<br />
Cette formation doit être régulièrement complétée et poursuivie par une formation continue (type
CEFH…)
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A noter un « détail » un peu anachronique (du moins, on espère !) : la sobriété requise pour la
conduite de machines à vapeur, selon les termes du décret de 1926, toujours en vigueur…
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6) RESPONSABILITE PHARMACEUTIQUE
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<p>Depuis la loi du 8 décembre 1992 et le décret d’application du 26 décembre 2000, intégrés
aujourd’hui dans le CSP, la responsabilité de la stérilisation incombe au pharmacien hospitalier. En
outre, l’arrêté du 22 juin 2001 dit BPPH (bonnes pratiques de pharmacie hospitalière) contient
toute une ligne directrice concernant la stérilisation
Le pharmacien est responsable de la bonne marche de la stérilisation et des protocoles de
validation des lots de stérilisation, ainsi que des opérations de requalification.
Il dispose à ce titre, d’une autorité technique sur le personnel de stérilisation, qui peut d’ailleurs
être rattaché directement à la pharmacie.
<br />
<br />
L’inspection des pharmacies est, bien sûr, habilitée à vérifier le bon fonctionnement technique de
l’unité de stérilisation.
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7) ASSURANCE QUALITE
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L’assurance-qualité consiste à établir des protocoles écrits et validés qui définissent
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<br />
- les procédures courantes :
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- les vérifications périodiques (entretien de l’osmoseur…)
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- les conduites à tenir en cas d’incident (rappel de lots, pannes d’autoclave ou de générateur de
vapeur…)
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Théoriquement, l’assurance-qualité ne peut être effectuée par le pharmacien responsable de la
stérilisation mais par un responsable de l’assurance qualité ayant en stérilisation des connaissances
égales à celles d’un pharmacien… Ce qui fait que, quand le pharmacien est seul ou n’a pas
d’interlocuteur assurance-qualité en vis-à-vis, il porte fréquemment « la double casquette »
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8) Conclusion
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En réalité, la stérilisation n’est qu’un maillon dans la chaîne d’utilisation du matériel stérile. La
stérilisation par elle–même est probablement le maillon le plus facile à mettre en oeuvre. C’est ne
pas contaminer en amont de la stérilisation qui est difficile, d’autant que ce travail implique tous
les acteurs de l’hôpital, médecins, hygiénistes et équipes soignantes.</p>