Stérilisation hopital - Mot-clé - usage uniqueSterilisation-hopital.com, blog sur la stérilisation des dispositifs médicaux recyclables, stérilisation hospitalière ou industrielle.2022-07-08T15:54:04+01:00Yves Bretteurn:md5:64c9d19e5b7a0a6fd2d2a6aeb6ed56e0DotclearQue faire des instruments utilisés la nuit, le WE et les JF ? Relation entre la présence d’eau résiduelle et le poids d’un container en fin de cycle de stérilisation ? Retraitement d’un implant d’ostéosynthèse stérile ?urn:md5:8cd653b873328158940bc23fa19683932015-08-11T10:47:00+01:002015-08-11T10:47:00+01:00yves bretteQuestions réponses, problemes pratiques de stérilisationactualite en sterilisationconditionnementimplantintegrateursterilisation centraleusage unique <ul>
<li>Il n’y pas de relation entre la présence d’eau résiduelle et le poids d’un container en fin de cycle de stérilisation ?</li>
<li>Le retraitement d’un implant d’ostéosynthèse stérile est autorisé sous conditions ?</li>
<li>Le réseau d’eau osmosée est en panne, il est impératif de fermer la stérilisation ?</li>
<li>Tous les embouts de protection en silicone permettent le passage de la vapeur d’eau?</li>
<li>Que faire des instruments utilisés la nuit, le WE et les JF ?</li>
</ul>
<p>Des réponses dans le document ci-dessous
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<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/Journees_Nationales_d_Etudes_sur_la_sterilisation_dans_les_Etablissements_de_Sante/Atelier_5_Salle_300_JNES_2015-_trucs_et_astuces_2_V3.pdf">Atelier_5_Salle_300_JNES_2015-_trucs_et_astuces_2_V3.pdf</a></p>Biberons hospitaliers...urn:md5:25e045533bcf9882c69331ac2143bffe2011-11-19T13:50:00+00:002011-11-19T13:51:56+00:00yves bretteinstruments et matériels à stériliseractualite en sterilisationbiberonhistoire de la stérilisationhopitalusage unique <p>Lorsque l'actualité met en avant des inquiétudes concernant les biberons et téterelles stérilisés à l'oxyde d'éthylène, nous repensons à l'époque où la <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2008/10/25/Dons-de-biberons-a-la-PMI">stérilisation des biberons</a> représentait une part importante de notre activité. Le recyclage à la vapeur d'eau de biberons en verre à tétines de caoutchouc était garanti exempt de toxicité, du "biberon bio", si l'on peut dire, mais le passage à l'usage unique nous avait été présenté comme LA solution d'avenir face à nos pratiques archaïques et surtout couteuses en personnel.</p>
<p>Peut-être l'ouverture de ce débat pourrait elle également amener à s'interroger sur l'usage et l'innocuité des procédés dits de "stérilisation à froid"...</p>
<p>Sinon, par rapport à l'actualité... :</p>
<p>"Biberons : les Belges nient le risque</p>
<p>AFP Mis à jour le 18/11/2011 à 17:42 | publié le 18/11/2011 à 17:24</p>
<p>L'emploi de biberons à usage unique stérilisés à l'oxyde d'éthylène, un gaz cancérogène, "ne présente pas de risque pour la santé publique", ont assuré vendredi des responsables sanitaires belges, au lendemain de l'ouverture en France d'une enquête sur ce procédé.</p>
<pre></pre>
<p>La technique incriminée par les autorités françaises consiste à "gazer" les biberons et tétines à stériliser avec de l'oxyde d'éthylène (ET0). En France, cette méthode est autorisée pour le matériel médical comme les compresses, les gants et autres. En revanche, le procédé est interdit pour "tout ce qui est en contact alimentaire direct", selon l'Agence française en charge de la sécurité alimentaire. Une société belge, Beldico, qui fournit des millions de biberons à usage unique aux hôpitaux et maternités des deux pays, a admis recourir à ce procédé pour les biberons à usage unique mais n'avoir jamais été interpellés par les autorités à ce sujet.</p>
<pre></pre>
<p>Le ministre français de la Santé, Xavier Bertrand, a diligenté jeudi une enquête pour "comprendre comment un tel dysfonctionnement a pu se produire" et demandé que les biberons et tétines incriminés "soient retirés dans les plus brefs délais".</p>
<p>La méthode de stérilisation à l'ETO des biberons à usage unique, répertoriés en Belgique comme des "dispositifs médicaux", est "conforme aux normes de sécurité européennes" pour ces produits, a indiqué vendredi l'Agence fédérale belge des médicaments et des produits de santé (AFMPS). L'emploi de ces biberons dans les maternités "ne présente pas de risque pour la santé publique", ajoute l'agence belge. La présence de résidu de ce gaz très volatile est largement inférieur aux normes européennes, a précisé à l'AFP la porte-parole de l'AFMPS, tandis qu'un expert cité par les médias belges, Alfred Bernard, qualifiait le risque "d'extrêmement improbable, voire nul".</p>
<pre></pre>
<p>Il ne faut toutefois pas confondre le cas des biberons à usage unique utilisés en milieu hospitalier, où cette stérilisation est "essentielle lors du traitement des prématurés", et les biberons vendus dans le commerce. Pour ces derniers, l'utilisation de d'oxyde d'éthylène est également interdite en Belgique, selon l'agence.</p>
<p>Un collège d'experts chargé de conseiller le gouvernement belge "confirme également qu'il n'y a pas de danger immédiat pour la santé publique" mais va cependant "analyser cette problématique plus en profondeur avant de transmettre un avis au ministre", conclut le communiqué."</p>Décroissance et santé : réutilisation ou matériel jetable ?urn:md5:47c238c5e87e0f01d88a9881249c26dc2011-06-05T10:35:00+01:002011-06-05T10:35:00+01:00yves bretteactualité en stérilisationcout de la sterilisationecologiehopitalhopital publicsantéservice publicsous-traitanceusage unique <p>Bonjour,</p>
<p>J'ai eu connaissance de votre adresse e-mail par votre blog. Je fais partie du réseau d'objection de croissance en Suisse et nous avons formé un petit groupe de réflexion sur le thème "Santé et décroissance". Nous avons évoqué la problématique des déchets médicaux et nous posons la question de savoir comment les réduire. Il apparaît que le matériel jetable génère beaucoup de déchets. Une alternative est donc la réutilisation du matériel après la stérilisation, ce qui se fait, certes, depuis longtemps déjà...
J'en viens à ma question. Pensez vous qu'il y a eu ces dernières années une augmentation de l'utilisation du matériel jetable? Est ce une bonne chose dans le sens où cela augmente la sécurité des patients ou cela n'est il pas nécessaire?</p>
<p>Connaissez vous des établissements engagés dans une démarche de réduction d'utilisation de matériel jetable? Cela nous aiderait grandement.</p>
<p>En vous remerciant d'avance de votre réponse,</p>
<p>Marie.</p>stériliser / reconditionner du matériel à usage unique ?urn:md5:df3b247ae8b44efa7ef13bd7928178f82011-03-10T07:36:00+00:002011-03-10T07:36:00+00:00yves bretteQuestions réponses, problemes pratiques de stérilisationhumanitairepharmacienTogousage unique <p>"Monsieur Yves Brette.
Avec beaucoup d'intérêt, j'ai parcouru le site de sterilisation-hopital.com sur lequel vous jouez un rôle de modérateur assidu.
Voici ma requête.
Je me nomme Romain Clervoy et je suis sage-femme en France. Je suis également depuis janvier 2010, le chargé de mission d'une association : l'ANEM (Association Naissances et Enfances du Monde). Nos projets sont en cours d'élaboration et se centrent autour du soutien logistique et professionnel des personnels de santé travaillant autour de la grossesse et de l'accouchement au Togo (Afrique de l'Ouest).
Concrètement nous souhaitons leur apporter du matériel style Kit d'accouchements (pinces cochères, porte aiguille, ciseaux droits et à épisiotomie,...) et du matériel de ventilation et d'aspiration pour les nouveaux nés (masques de ventilation, sondes d'aspiration et aspirateur manuels...) et les former à l'utilisation de ce matériel si ils ne savent pas déjà l'utiliser. Le 2ème axe de travail se situe autour d'une formation/recyclage des professionnels de santé sur les protocoles de leurs pays en terme d'hygiène, de maintenance et de soins des femmes et de leurs enfants. Ces protocoles seront enrichis par des réflexions venues de partenaires expérimentés dans les formations en soins obstétricaux et néonataux d'urgence (SONU).
Bien entendu nous avons identifié plusieurs moyens pour le soutien logistique :
1- faire venir du matériel neuf, conditionné et stérile depuis la France.
2- acheter le matériel sur place au Togo auprès de partenaires tels l'UNFPA, l'UNICEF.
3- convoyer du matériel à usage unique récupéré en France et le reconditionner soit en France soit au Togo.</p>
<p>Pour chaque solution nous souhaitons établir une balance coût/efficacité/sécurité. Et je me tourne vers vous pour la solution 3 :</p>
<p>- Connaissez vous des entreprises ou des services hospitaliers qui acceptent de stériliser/reconditionner du matériel à usage unique récupéré gracieusement auprès de certains hôpitaux/cliniques?
- Si oui, quels sont les risques sanitaires à envisager (sécurité de la stérilisation, impact sur la longévité du matériel, possibilité de continuer la stérilisation par des fours "poupinels" basiques dans les structures de soins périphériques réceptrices du don...)?
- Pour quel coût?</p>
<p>Je vous serais reconnaissant si vous pouviez me donner des réponses rapides ou me diriger vers une source de réponses.
En vous remerciant par avance de l'intérêt que vous porterez à nos actions, veuillez recevoir, Monsieur Brette, l'assurance de nos sentiments les meilleurs.</p>
<p>Romain Clervoy, sage-femme, trésorier et chargé de mission pour l'ANEM.
association.anem@yahoo.fr /"</p>De l'usage unique pour poser une prothese de hanche ? L'avis d'un chirurgienurn:md5:e7ebb38dab2f52af1b7c1c8ae223b92d2011-01-15T06:42:00+00:002011-01-15T06:42:00+00:00yves bretteactualité en stérilisationancillaireAseptic Surgery Forumbloc operatoirechirurgiechirurgienclinique generale d Annecycout de la sterilisationhistoire de la stérilisationhygieneinstruments chirurgicauxprothesePTHrayon gammasterilisation centralesterilisation industrielleusage unique <p>Ci dessous, la contribution de Christophe Fornasieri, chirurgien, sur le thème « Utilisation et avantages d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche », lors de la 1ère édition d’ <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2010/11/13/Aseptic-Surgery-Forum-2012%2C-lutte-contre-les-infections-chirurgicales">Aseptic Surgery Forum</a>, au format ppt.
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<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/Ve_Fornasieri.ppt">avis chirurgien sur ancillaire a usage unique</a>
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Résumé :
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Christophe Fornasieri, Chirurgien à la Clinique Générale d’Annecy, a fait part de son expérience sur « Utilisation et avantages d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche » : « Les avantages sont multiples et concernent tous les maillons de la chirurgie : l'instrumentation (absence d'usure et d'oxydation), le chirurgien (instrumentation toujours à disposition, sans défaut de stérilisation), les unités de stérilisation et chirurgicales (légèreté des boîtes, limitation des manipulations), l'établissement (gain de temps, d'énergie et d'espace, diminution des coûts), le patient (innocuité, sécurité). »</p>Ancillaire à usage unique pour la prothese de hanche, l'avenir selon Biometurn:md5:0ac7329eecee7258f4e1cca3b73ba0222011-01-14T16:19:00+00:002011-01-15T06:46:21+00:00yves bretteactualité en stérilisationAseptic Surgery ForumbiocompatibiliteBiometbloc operatoirechirurgiechirurgiencout de la sterilisationeconomiehistoire de la stérilisationhygieneprothesePTHrayon gammasterilisation industrielleusage unique <p>Ci dessous, la contribution de Muriel Benedetto-Marmilloud, laboratoire BIOMET, exposant la « conception et la validation d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche », lors de la 1ère édition d’ <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2010/11/13/Aseptic-Surgery-Forum-2012%2C-lutte-contre-les-infections-chirurgicales">Aseptic Surgery Forum</a>, au format ppt.
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<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/Ve_Benedetto_Marmilloud_FR.ppt">instrumentation usage unique prothèse de hanche</a>
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Résumé :
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Muriel Benedetto-Marmilloud, directeur R&D au sein de BIOMET, a abordé la « conception et la validation d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche » : « L’idée est d’apporter une solution aux problèmes de stérilisation pour la pose d’une prothèse de hanche avec l’usage unique. Une première phase a été réalisée et validée avec 50 interventions « test ». La phase de finalisation a permis d’introduire de nouveaux instruments et d’améliorer l’ergonomie. Une étude environnementale et un travail sur le packaging sont en cours. ».
<br />
Idée : Développer une instrumentation complète à usage unique pour l’arthroplastie de la hanche. Remplacer intégralement l’utilisation d’un ancillaire métallique
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Exigences générales : Bio-compatibilité Résistance à la stérilisation Gamma et vapeur Possibilité d’obtention d’état de surface lisse évitant la rétention de polluants Grande ténacité pour éviter les bris d’instruments et risques d’abandon de débris dans le patient Stabilité fonctionnelle : conserver dans le temps l’aspect, la morphologie, les propriétés d’usage
<br />
Exigences particulières : La fonction de l’instrument détermine des exigences mécaniques particulières : Râpe : résistance à l ’usure (éviter les débris), grande qualité de coupe ou résistance à l’abrasion, aux déformations et aux risques de rupture, malgré une géométrie parfois complexe Impacteurs: résistance aux chocs, au matage Autres : résistance à la déformation , au matage
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Composition renforcée à base de polyarylamide Très haute rigidité Module d’élasticité > 23GPa Forte résistance aux contraintes mécaniques Résistance en flexion peut atteindre 400 Mpa Facilité de mise en œuvre, également en parois minces et formes complexes Faible retrait au moulage, très reproductible Excellent fini de surface Très résistant aux rayons Gamma et à la stérilisation vapeur
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Essais et validations : Caractérisation physico-chimique complète Essais mécaniques Analyses de biocompatibilité Incidence de la stérilisation et stabilité dans le temps Validations :Injection Nettoyage final Conditionnement Stérilisation Gamma
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Biocompatibilité : Matériau sans antécédent pour une application similaire Données toxicologiques limitées Caractérisation chimique fournie par le fabricant insuffisante Or, Polymère, type considéré comme à risque les râpes sont en contact direct avec l’os, mais aussi le sang hypothèse : possible casse ou relargage de débris => contact permanent Cytotoxicité NF EN ISO 10993-5 Toxicité systémique aigue NF EN ISO 10993-11 Test d’irritation cutanée NF EN ISO 10993-10 Test maximalisé de sensibilisation NF EN ISO 10993-10 Hémolyse NF EN ISO 10993-4 Génotoxicité : test d’AMES NF EN ISO 10993-3 Toxicité subchronique par implantation sous-cutanée - 28 jours Essai d’implantation NF EN ISO 10993-6 Caractérisation physico-chimique complète ISO 10993-18 & -19
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Tests de performance : Simulation de transport, Simulation de stockage en conditions extrêmes Test de maintien de la stérilité Test de maintien de la présentation aseptique
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Prochaines étapes : Etude environnementale en cours Comparaison ancillaire 2U et traditionnel Analyse du cycle de vie Bio Intelligence service Travail sur le conditionnement des instruments Ergonomie Design Image</p>Doit-on garder la stérilisation en interne aux établissements ? (contribution ASF 2010)urn:md5:8e6b7f734bb83d6518f8799c27e28daa2010-11-05T08:10:00+00:002011-01-07T05:56:28+00:00yves bretteactualité en stérilisationAseptic Surgery Forumchirurgienclinique generale d AnnecyCMC Paris Vexternalisationhopitalhopital Bichat Claude Bernardhopital Saint JosephParispharmacienprothesePTHRFIDSteriencesterilisation centraletraçabilitéusage unique <p>Cette question très actuelle au sein des établissements de soin a fait l’objet d’une session de conférences lors de la 1ère édition d’ <strong>Aseptic Surgery Forum</strong>, qui s’est déroulée à Paris, les 26 et 27 Mars derniers. Cette rencontre internationale et pluridisciplinaire a mobilisé un grand nombre de praticiens et de professionnels de santé autour de la <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2010/11/13/Aseptic-Surgery-Forum-2012%2C-lutte-contre-les-infections-chirurgicales">prévention, le diagnostic et le traitement des infections chirurgicales</a>.</p>
<p><strong>Philippe Arnaud, Pharmacien, Hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris, France</strong> a modéré cette session dont l’objectif était de partager l’expérience des utilisateurs de l’externalisation et des prestataires de services.</p>
<p>Ainsi, <strong>Bertrand Couton, Directeur des opérations chez <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/06/14/Sterience-Clichy">Sterience</a></strong>, a fait un point sur « L’externalisation de la stérilisation » :
« Le 1er site Sterience a été ouvert à Lyon en 2001. Les services attendus des chirurgiens : obtention de l’état stérile conforme aux normes et à la règle, une réponse pharmaceutique, une traçabilité du process, la garantie d’un niveau de sécurité pour le patient, une adaptabilité aux pics d’activité des établissements de soin, être innovants. Il a brossé les pistes d’amélioration : des boîtes complètes, une identification individuelle et une traçabilité totale des instruments, une gestion « just in time », un véritable partenariat. »</p>
<p><strong>Luc Kerboull, CMC Paris V</strong>, a exposé « Le point de vue du chirurgien utilisateur » :
« Nous coopérons avec Sterience depuis 2004. Nous travaillons avec deux rotations quotidiennes : une le matin et une le soir. Nous avons constaté de nombreux avantages : d’abord un gain de place et de temps. Le personnel peut être employé à autre chose. Tout est parfaitement sécurisé et la traçabilité est parfaite. Quel est le coût véritable ou plutôt le surcoût véritable ? On ne le sait pas vraiment. Il faut se montrer rigoureux dans l’utilisation des boîtes. Les vrais problèmes rencontrés : défauts dans la recomposition des boîtes, défaut d'application des filtres des couvercles. L’éducation des équipes chirurgicales concerne surtout l'uniformisation des boîtes de base et la nécessité de réaliser un tri à la fin de l'intervention. Enfin le problème des urgences est double : définir un stock de matériel nécessaire à la prise en charge des urgences de l'établissement dont il faut définir la typologie et sur un autre plan avoir une procédure de stérilisation en urgence en dehors des rotations programmées pour pouvoir faire face à l'imprévu. »</p>
<p>Avec <strong>Valérie Talon, Pharmacien, hôpital Saint Joseph de Paris</strong>, c’est un « <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2011/01/07/Externalisation-de-la-st%C3%A9rilisation-chez-Sterience%2C-bilan-de-l-Hopital-Saint-Joseph">Bilan à trois ans de l’externalisation de la stérilisation</a> » qui a été présenté:
« Nous avons externalisé notre service de stérilisation en octobre 2006. Pour nous, le circuit doit être parfaitement sécurisé, c’est à dire que le chirurgien doit récupérer la bonne boîte, parfaitement composée et au bon moment. Ce qui n’est pas toujours le cas. Le matériel fragile est souvent endommagé. 20% des containers sont incomplets. Les retards de livraison sont trop courants ce qui génère la désorganisation du bloc, de l’équipe chirurgicale, et une augmentation du stress. Les pistes de progression : la mise en place de la traçabilité à l'instrument et repasser à une stérilisation qui se ferait en partie de jour alors qu’elle se fait actuellement entièrement la nuit. »</p>
<p><strong>Damien Talon, pharmacien à l’Hôpital Bichat Claude Bernard de Paris</strong> est intervenu sur le thème « <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2010/11/05/Tra%C3%A7abilit%C3%A9-des-instruments-de-chirurgie-re-st%C3%A9rilisables-%3A-apport-de-la-technologie-RFID">Traçabilité des instruments de chirurgie re-stérilisables : apport de la technologie RFID</a> »:
« Dans 70% des cas, il manque des instruments à l’étage de conditionnement, on constate 44% de différence entre le conditionnement et la réception et 7% d’instruments perdus. Pour répondre aux problèmes de traçabilité les instruments sont équipés de puces RFID. C’est un projet pilote du Ministère de l’Economie, mais, à ce jour, la technologie développée a encore un coût élevé. »</p>
<p><strong>Muriel Benedetto-Marmilloud, directeur R&D au sein de BIOMET</strong>, a abordé la « conception et la validation d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche » :
« L’idée est d’apporter une solution aux problèmes de stérilisation pour la pose d’une prothèse de hanche avec l’usage unique. Une première phase a été réalisée et validée avec 50 interventions « test ». La phase de finalisation a permis d’introduire de nouveaux instruments et d’améliorer l’ergonomie. Une étude environnementale et un travail sur le packaging sont en cours. ».
<strong>Christophe Fornasieri, Chirurgien à la Clinique Générale d’Annecy</strong>, a fait part de son expérience sur « Utilisation et avantages d’une instrumentation à usage unique pour la pose d’une prothèse fémorale de hanche » :
« Les avantages sont multiples et concernent tous les maillons de la chirurgie : l'instrumentation (absence d'usure et d'oxydation), le chirurgien (instrumentation toujours à disposition, sans défaut de stérilisation), les unités de stérilisation et chirurgicales (légèreté des boîtes, limitation des manipulations), l'établissement (gain de temps, d'énergie et d'espace, diminution des coûts), le patient (innocuité, sécurité). »</p>
<p>Le programme d’Aseptic Surgery Forum 2012 prendra en compte les aspects liés au respect de l’environnement et au développement durable, avec des présentations sur des thématiques clés tels que :
Instruments chirurgicaux, ancillaires et DM : innovations dans les domaines des matériaux, TTS et coatings, du nettoyage, de la désinfection et de la stérilisation, du conditionnement, de la traçabilité, etc.
Les propositions de communications : thème, titre, résumé d’une dizaine de lignes et principaux points de l’exposé, intervenant (coordonnées, photo et CV) sont à communiquer à « aforest@oriex.fr ».</p>
<p>Pour toute information : 01 48 91 89 89
Agathe Forest « aforest@oriex.fr »
Sylviane Robinet « srobinet@aseptic-surgery-forum.com »</p>
<p><img src="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/.ASF2010_Conference_m.jpg" alt="ASF2010_Conference.jpg" title="ASF2010_Conference.jpg, nov. 2010" /> <img src="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/.ASF2010_stand_m.jpg" alt="ASF2010_stand.jpg" title="ASF2010_stand.jpg, nov. 2010" /></p>La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.urn:md5:e0b4516aebe75ab81b40b205dc20ce282010-08-22T07:25:00+01:002010-09-06T05:57:11+01:00yves bretteTravailler en stérilisationaide-soignantautoclaveCAMSPcompressehistoire de la stérilisationPoupinelsterilisation centraletambourusage unique <p>Les aperçus historiques sur la stérilisation -d'autant plus quand ils évoquent des souvenirs personnels- sont suffisamment rares pour que nous ne résistions pas au plaisir de vous faire partager ces témoignages :
<br />
(source : http://forumed.sante-dz.org/showthread.php?t=16344)</p>
<p>"La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.</p>
<hr />
<p>En Mars 1965, à l’Hôtel-Dieu: seuls le Bloc Opératoire et la salle d’urgence étaient équipés d’un Poupinel et d’un autoclave à vapeur d’eau pour la stérilisation des instruments de chirurgie, des sarraus de Chirurgien et des champs opératoires. La prise en compte des règles d’asepsie faisait déjà partie des préoccupations des Chirurgiens et des équipes soignantes. Par contre, la stérilisation des dispositifs utilisés pour les soins Infirmiers dans les services n’était pas encore une pratique très courante ni reconnue alors comme impérieuse, exception faite des quelques dispositifs invasifs : aiguilles à ponction lombaire, à ponction d’ascite ou pleurale pour lesquels l’asepsie était déjà de règle.
• Les plateaux émaillés, les quelques pinces et ciseaux étaient uniquement flambés à l’alcool à brûler juste avant utilisation.
L’apprentissage de cette pratique n’était pas sans risque : quel élève Infirmier(e) débutant(e) n’a pas un jour déclenché l’affolement du service pour avoir oublié un flacon d’éther à proximité du lieu de flambage ou ne s’est pas brûlé les doigts pour avoir trop mis d’alcool à brûler dans le plateau ?.. ou n’a pas reçu les foudres du Médecin pour lui avoir donné à la pince à servir un instrument encore brûlant !
• Les 2 seules seringues de 20 ml du service trempaient à demeure avec les aiguilles dans un grand bol d’alcool à 90°.
Pratiquer une injection intramusculaire consistait d’abord à bien désinfecter la seringue en aspirant plusieurs fois l’alcool contenu dans le bol et ensuite, à la rincer intérieurement avec de l’eau qui n’avait de stérile que le nom : eau bouillie conservée dans un flacon en verre (quand ce n’était pas du grès) dans lequel plongeait un grand trocart en acier pour y adapter la seringue, le tout recouvert d’un tampon de coton cardé pour préserver l’ensemble des poussières.
La difficulté consistait ensuite à récupérer l’aiguille au fond du bol d’alcool sans se piquer les doigts.
Souvent, le peu d’alcool contenu dans l’aiguille réagissait avec le médicament qui, soit changeait de couleur, soit précipitait et devenait très visqueux au point de plus pouvoir être injecté au travers de l’aiguille.
L’injection réalisée, la seringue et l’aiguille étaient rincées à l’eau claire sous le robinet avant d’être mises à nouveau à tremper dans l’alcool.
• Les aiguilles à injection ou prises de sang étaient bien sûr réutilisables et perdaient, au fur et à mesure de leurs utilisations leur pouvoir piquant. Le réaffutage sur la pierre à huile était de tradition confié au bricoleur le plus minutieux du service.
• Les tubulures à perfusion en caoutchouc rouge et leur compte-gouttes en verre, de même que les tubulures à lavement en caoutchouc noir étaient mis à bouillir dans l’eau : pas ensemble bien-sûr, mais successivement… dans la même casserole, où elles étaient parfois oubliées : c’était l’odeur de caoutchouc brûlé qui nous signalait alors la fin du traitement !
• Les sondes urinaires en caoutchouc rouge étaient stockées dans des boîtes à gâteau puis trempées quelques secondes dans l’alcool et égouttées sommairement avant cathétérisme.
Après dépose, elles étaient lavées au savon de Marseille puis mise à sécher, avant de rejoindre à nouveau la boîte à gâteau.
• Les compresses et les bandes de gaze étaient fabriquées par les personnels de nuit à partir de gros rouleaux de pièces de gaze découpés puis pliés ou roulés selon des formats très personnels.
Les compresses étaient ensuite minutieusement rangées en éventail dans des boîtes de lait en poudre en aluminium puis confiées au bloc opératoire ou au service des urgences pour être stérilisées, récipient fermé oblige : …au Poupinel !
Point besoin alors de témoin de passage à la stérilisation : le jaunissement et parfois pire des compresses attestait à lui seul qu’elles avaient bien subies l’indispensable traitement.
• Les patins (entendez par là les pansements américains), étaient eux aussi confectionnés la nuit à partir de pièces de gaze, de coton hydrophile et de coton cardé.
Conditionnés dans des tambours à éclisse récupérés dans les réformes du bloc, ils étaient ensuite stérilisés par autoclave à vapeur d’eau au Bloc Opératoire ou en salle d’urgences.
• Les boules de coton étaient roulées manuellement à partir de coton hydrophile non dépeluché présenté en ballots : tâche souvent dévolue au moins ancien dans le grade le moins élevé, qui l’assurait d’office d’une séance d’éternuements et tâche particulièrement redoutable pour les barbus qui prenaient bien vite l’allure du Père Noël.
En Juin 1965 , une première campagne de sensibilisation à l’hygiène provoqua une révolution dans ces pratiques :
• Fini la trempette des seringues et des aiguilles dans le bol d’alcool : elles devaient subir obligatoirement la stérilisation par Poupinel entre chaque utilisation.</p>
<p>B.M.N
Étudiant(e) en Médecine</p>
<p>Genre:</p>
<pre> Re : La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.</pre>
<hr />
<p>• Bonjour les boîtes de seringues : chaque équipe avait sa boîte : boîte pour l’équipe de matin, pour l’équipe d’après midi et pour l’équipe de nuit.
La réalisation de ces boîtes de seringues relevait à chaque fois de l’exploit : les seringues mises à bouillir devaient être réassemblées, et, en l’absence de repère entre le corps de seringue et le piston, ce n’est qu’après de multiples tâtonnements qu’elles étaient enfin appareillées. Le corps et le piston étaient ensuite désassemblés, placés tête bêche et enroulés dans une pièce de gaze.
L’organisation de la boîte se faisait par couches successives : une couche de coton, une couche de seringue etc…comme une tartiflette, avec la volonté de bien capitonner les seringues pour surtout ne pas les casser…sans savoir que ce capitonnage nuisait à la conductivité de la chaleur.
• Bonjour les boîtes d’aiguilles : toutes les catégories d’aiguilles étaient soigneusement rangées dans la boîte sur une tôle multiperforée qui faisait office de chevalet de rangement et de classification.
• Et bonjour les dégâts : l’absence de normalisation de la conicité entre les seringues et les aiguilles nous imposait l’utilisation de tout petits embouts intermédiaires corrigeant les différences de diamètre.
Ces embouts, impossibles à prendre et à adapter sur la seringue avec une pince à servir (trempant dans l’alcool) nous ont valu bien des explorations à 4 pattes sous les lits pour les récupérer.
Mais plus question de réclamer autre chose : l’achat de toutes ces boîtes et seringues en verre avait largement dépassé les crédits habituellement accordés au service pour ses besoins annuels en petit matériel.
Dire qu’il y avait négligence à appliquer de telles procédures : je dirai non puisque chacun le faisait avec la volonté de bien faire, selon les pratiques communes aux établissements de soins de l’époque : époque héroïque où 10.000 unités de Pénicilline par jour étaient une posologie considérée comme largement suffisante pour traiter presque tout type d’infection sévère.
Dire qu’il y avait de l’infection : avec le recul oui bien sûr mais pour l’époque, l’abcès de la fesse après piqûre faisait partie du " décor " : trois fois par semaine l’interne du service des urgences incisait les abcès : chacun des trois secteurs d’hospitalisation avait " droit " à une incision sans rendez-vous préalable.
Lequel choisir ? c’est la Religieuse du service qui, après les avoir tous tâté du bout du doigt choisissait le " plus mûr " et gérait les priorités.
1969 à 1972 fut une période fertile en changements, y compris en matière de lutte contre les infections nosocomiales :
- d’une part : le développement de la chirurgie orthopédique, la chirurgie de plus en plus invasive, l’accroissement du nombre de malades allergiques à la Pénicilline et l’apparition de souches de plus en plus résistantes aux antibiotiques ont obligé les soignants et les praticiens à prendre encore plus en compte les mesures d’hygiène élémentaires.
- d’autre part : les progrès réalisés dans la plasturgie, la vulgarisation de l’oxyde d’éthylène et des rayonnements ionisants pour stériliser à basse température les matériaux thermosensibles ont permis aux Laboratoires Pharmaceutiques de nous proposer des dispositifs stériles jetables jusqu’alors impossibles à stériliser par les procédés faisant appel à la chaleur.
Les ligatures chirurgicales (catgut, crin, nylon, soie tressée) jusqu’alors achetées en bobine de grande longueur, dont les restes étaient précieusement conservés entre deux interventions dans un bocal d’alcool pour être utilisés jusqu’au dernier centimètre, ont été très rapidement remplacées par des ligatures plus courtes déjà serties sur des aiguilles.
Les gants de chirurgien, en caoutchouc épais, lavés et talqués entre chaque intervention voire rapiécés par des rustines en cas de perméabilité ont été abandonnés au profit du gants de chirurgie en latex à usage unique.
Les sondes à demeure, les tubulures de perfusion et les drains en caoutchouc ne devaient plus être réutilisés d’un malade à l’autre.
Pour mieux satisfaire les exigences de sécurité au niveau asepsie : le flambage des plateaux et des pinces fut abandonné et la stérilisation fut centralisée pour tous les services de Chirurgie, la Radiologie, les Urgences, les Consultations Chirurgicales et plus tard la Réanimation.
Dans un local de 20 m2 à peine, un autoclave de dernière génération fut implanté et le local aménagé pour permettre, avec le concours de trois Aides-soignantes, la fabrication des sets de soins prêts à l’emploi sous emballage papier. Pour faciliter la tâche des soignants, la prestation de cette unité a été étendue à la distribution de tous les dispositifs stériles ou non stériles, des pansements, des ligatures et des sondes, et à partir de 1975 : des seringues à usage unique.
L’utilisation de la seringue à usage unique était tellement marginale à l’époque que craignant un usage " détourné ", les responsables n’acceptaient de nous commander des seringues neuves qu’en échange nombre pour nombre des emballages vides : la perte d’un emballage de seringue pouvant être perçu comme la preuve d’un détournement et représentait à elle seule la menace d’un retour sans préavis à la seringue en verre. Les Infirmières en exercice professionnel à cette époque se souviennent du temps passé à classer et à compter les emballages par catégories, sans oublier l’obligation parfois de vider les sacs poubelle pour récupérer un emballage jeté par mégarde et manquant à l’inventaire !
Adieu les grosses boîtes d’instruments et les grands tambours de compresses, adieu la pince à servir, l’alcool à brûler et la boîte d’allumettes, et ouf !…adieu les seringues en verre.
Sans le savoir, en Mai 1972, l’ Hôpital de Bourg-en-Bresse a inventé non la Stérilisation Centrale mais la CAMSP, toute ressemblance avec ce qui s’est généralisé plus tard à partir de 1974 dans les établissements de soins n’étant que pure coïncidence !
Tous ces changements ne se sont pas faits sans difficultés : jeter toutes ces boîtes et ces tambours, jeter tout ce matériel après usage, jeter tous ces sachets d’emballage, acheter tous ces instruments en inox en remplacement des instruments en acier chromé, acheter tous ces plateaux en plastique, était de prime abord contraire à des réflexes ancrés d’économie et ont même, disons, échauffé quelques esprits, pas forcément des plus anciens à qui on demandait jusqu’alors de tout faire avec peu, mais d’acteurs de soins qui n’avaient sûrement pas saisi l’importance de l’enjeu.
A cette époque, les dispositifs stériles et les pansements ne faisaient pas encore partie du monopole pharmaceutique : c’est " l’ Econome " avec l’accord circonstancié du Pharmacien qui gérait les demandes des unités de soins en matériel à usage unique : époque faste où les " crédits supplémentaires " venaient en Septembre s’ajouter au budget primitif, en quantité nécessaire et (plus que) suffisante pour satisfaire les besoins.
Epoque bien heureuse pour les services de soins qui voyaient naître et progresser leurs projets sans même attendre parfois l’approbation des budgets.
<strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong>__</p>
<p>B.M.N
Étudiant(e) en Médecine</p>
<pre></pre>
<p>Genre:</p>
<pre> Re : La Stérilisation d’hier à aujourd’hui.</pre>
<hr />
<p>1979 fut une étape importante pour le Centre Hospitalier de BOURG avec l’ouverture de l’ hôpital de Fleyriat : un des derniers hôpitaux construit avant l’apparition des rigueurs budgétaires et un bel outil de travail doté d’équipements de dernière génération dont certains même d’avant garde.
Le service de stérilisation centrale ne fut pas oublié dans la distribution : renforcement de l’équipe par 3 postes d’Aides-soignantes et un poste d’Infirmière, superficie du service passant de 20 à 320 m2, service confortablement et entièrement équipé de mobiliers et d’équipements fonctionnels reluisants le neuf.
Tout était réuni pour centraliser la stérilisation au bénéfice de l’ensemble des unités de soins de Fleyriat et de celles restées sur l’Hôtel-Dieu, en attente de la construction de la deuxième tranche.
Un premier objectif du service fut de proposer aux soignants des sets de soins " prêts à l’emploi " contenant le minimum nécessaire de dispositifs pour un soin donné : un soin = un set. Satisfaire par manufacture cette prestation s’est avéré bien vite du domaine de l’utopie : des industriels du pansement ont été contactés pour nous fournir cette prestation mais aucun a été attentif à notre demande. Les bressans, qui par nature ont la tête dure ne capitulent pas devant les difficultés : de là à considérer le service de stérilisation comme une petite entreprise il n’y a qu’un pas : cette originalité nous a conduit bien vite à l’obligation de mécaniser nos moyens de production. En 1982, le Centre Hospitalier innova en faisant d’une part l’acquisition d’une machine de conditionnement qui nous permit non seulement de faire face aux besoins de fabrication de l’époque mais aussi de prendre en charge en 1984 la stérilisation pour le secteur Mère et Enfant sans effectif supplémentaire, mais aussi, en sous-traitant la stérilisation de cette production à une société utilisant le rayonnement ionisant, procédé de stérilisation ne transformant pas les qualités de douceur et d’absorption des pansements comme l’aurait fait la stérilisation par vapeur d’eau.
Le deuxième objectif du service fut " la qualité " : même sans avoir formalisé au départ la démarche, cette préoccupation fut à l'origine de décisions importantes qui plaçaient le Centre Hospitalier de Bourg en bon rang et parfois en précurseur dans la recherche de sécurité apportée au malade et dans la gestion économique des dispositifs : remplacement de tous les matériels creux et tubulaires réutilisables difficiles à nettoyer par de l’usage unique, remplacement des champs en coton pour le drapage chirurgical par du non tissé à usage unique, utilisation de sarraus en microfibre pour l’habillage du chirurgien, etc…
Ces deux objectifs se sont encore plus concrétisés avec la construction de la CAMSP en 1994, où, en un lieu unique, sont réunis moyens et compétences pour gérer de façon cohérente la prestation stérilisation et dispensation des dispositifs et des pansements : unité dont la centralisation est presque unique en France et que beaucoup d’établissements nous envient, où la qualité s’est étendue au contrôle unitaire sous loupe éclairante de tous les dispositifs invasifs ou à risque avant d’autoriser son recyclage, à la validation des cycles de stérilisation par un logiciel de supervision des cycles d’autoclave développé en partenariat avec le fournisseur, à une mise en place de la traçabilité, et bien sûr, à la formalisation de la démarche assurance qualité sur la base de la démarche de certification, sans pour autant la revendiquer.
Que reste-t-il de ces années soixante ? quelques vielles boîtes, vieux tambours et vieux instruments sur un rebord de fenêtre, témoins du temps passé, et des acteurs, toujours là, bon pied, bon œil, avec encore des projets !</p>
<p>Souvenirs d’un cadre supérieur infirmier à l’hôpital de Bourg-en-Bresse
J.P. LOUVET "</p>Stérilisation ou usage unique ?urn:md5:63a051b006c4ec33586645788d12f4022009-09-18T07:58:00+01:002009-09-20T09:53:40+01:00yves bretteactualité en stérilisationactualite en sterilisationhygienePoupinelusage uniquevirus <p>La lecture d'articles au sujet de l' "affaire" de l'acupuncteur d'Antibes me plonge dans une certaine perplexité. Je ne me prononcerai pas sur le fond (<q>le médecin stérilisait ses aiguilles au Poupinel alors qu’il devait utiliser soit des aiguilles à usage unique soit des aiguilles réutilisables stérilisées par de la vapeur sous pression après décontamination</q>), l'efficacité du procédé étant depuis longtemps critiquée et son utilisation non traçable dans le domaine de la santé publique difficilement argumentable.
Non, ce qui me pose davantage question est la formulation de certains articles, dont un notamment signé de l'AFP : <q>Selon la DDASS, le docteur n'a pas violé la loi mais il ne s'est pas conformé aux recommandations du ministère de la Santé et des sociétés d'acupuncture en matière de stérilisation. Ces recommandations préconisent l'utilisation d'aiguilles à usage unique alors que l'acupuncteur réutilisait les mêmes aiguilles après stérilisation.</q> et un autre de 20 minutes : <q>Le médecin, âgé de 60 ans, n'utilisait pas d'aiguilles à usage unique, mais se contentait de stériliser son matériel après utilisation. «La stérilisation traditionnelle est inopérante sur des virus résistants comme celui de l'hépatite», a expliqué dans Nice-Matin un confrère antibois de l'acupuncteur.</q></p>
<p><br />
Il y a là une méconnaissance certaine du domaine mais ce type de raccourcis contribue également à mon sens à conforter l'opinion publique dans l'idée que l'usage unique est plus sûr que le recyclage des instruments. Comment un patient devant subir une intervention importante type prothèse de hanche par exemple réagirait il après la lecture de l'article de Nice-Matin en apprenant que les blocs opératoires "se contentent de stériliser leur matériel après intervention" ?
<br />
Ce n'est pas là à mon sens du journalisme mais du battage médiatique sans aucune vérification du sujet. Quant à l'usage unique, il s'agit d'un choix de société dont quasiment plus personne ne semble mentionner la montagne de déchets contaminés (et par conséquent très difficiles à traiter selon les normes) qu'il génère. Y aura t'il une taxe carbone sur les dispositifs médicaux ? Si c'est le cas, il y aura probablement intérêt à ce rythme à avoir une bonne mutuelle...</p>L’association française de stérilisation, AFS, bulletin n° 10urn:md5:fc0f53b4009b749bc917365616a24b812009-03-15T08:49:00+00:002009-03-15T08:49:00+00:00yves bretteactualité en stérilisationactualite en sterilisationAFSassurance qualitébloc operatoireCEFHdentistedesinfectionergonomieformationGoulletmanagementMarseillepersonnelpharmacienprionsproductionreceptionrisque fongiquesterilisation centraleusage unique <p>AFS, siège social : CAMSP – Hôpital Edouard Herriot – 69437 LYON cedex 03 1
N° 10, FÉVRIER 2009
LE BULLETIN
DE L’ASSOCIATION FRANÇAISE DE STÉRILISATION
<br />
<br />
<strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong>__
<br />
LE MOT DES VICE-PRÉSIDENTS
<br />
Travailler en stérilisation, c’est relever un défi quotidien en termes de maîtrise du processus,
d’efficience, de responsabilités, de connaissances spécifiques, d’acquisitions et d’évaluation de
compétences tournés vers un professionnalisme toujours plus pointu au service du patient.
Cette approche multifactorielle nous guide et nous questionne, quotidiennement, pour l’organisation
des ressources humaines. Qui recruter, quel métier ? avec quel diplôme ? Comment valoriser ces
ressources et avec quelle formation ? Comment éviter le risque « d’enfermer » nos collaborateurs
dans la spécialité de la stérilisation ? Quelles portes de sortie proposer, quelles passerelles ? qui doit
recomposer les paniers de blocs opératoires ? Comment ne pas déresponsabiliser les IBODE des
blocs opératoires si elles ne viennent plus en stérilisation recomposer les paniers ? Comment former
une nouvelle IBODE de bloc si elle ne commence pas par apprendre les dispositifs utilisés dans la
spécialité où elle travaille ? Ces questions doivent trouver leurs réponses grâce à des échanges
constructifs entre les blocs opératoires et les services de stérilisation et par extension entre
l’UNAIBODE et l’AFS. Nous sommes tous convaincus du partenariat indispensable entre les blocs et la
stérilisation, mais comment s’y prendre ? L’IBODE au sein de l’association trouve toute sa place et
doit se positionner activement comme l’interface indispensable pour mener cette réflexion.
Le guide « Ressources Humaines en stérilisation », que l’AFS vous propose en 2009, met l’accent sur
l’expertise métier et présente l’expérience des uns et des autres. Il n’a pas la prétention d’être un livre
blanc à suivre à tout prix : il suggère et aura rempli son objectif s’il vous questionne et vous aide dans
vos choix.
<br />
<br />
Nous pourrions poursuivre cette réflexion en ouvrant le débat sur l’attractivité. Qu’est-ce qui fait la
valeur ajoutée de la stérilisation dans un parcours professionnel ? Qu’avons-nous à proposer à notre
futur collaborateur ? Qu’est-ce qui va faire qu’il va s’y épanouir ? Je vous laisse méditer et vous
donne rendez-vous le 7 avril 2009 pour notre assemblée générale à Marseille ?
<br />
Catherine Augustyniak
<br />
L’année 2008 a été pour l’AFS une année de mutation et de réalisation.
<br />
Mutation car le président fondateur de l’AFS, Dominique Goullet, a eu la grande force de respecter
l’annonce qu’il avait faite lors de sa création : pas de fauteuil à vie, pas de fonction à durée
indéterminée, place aux jeunes. Nous étions prévenus, nous n’avons pas été surpris, mais nous avons
eu du mal il faut l’avouer à « prendre le relais ». Même si Dominique reste très présent et actif à nos
côtés, Brigitte préside et l’AFS y a gagné au moins une chose : une femme présidente. Vive
l’alternance.
<br />
Une année de réalisation car le guide des Ressources humaines est enfin terminé, ce qui veut dire que
le débat ne fait que commencer, comme Catherine l’expose si bien ici.
<br />
Réalisation aussi car l’AFS est reconnue et consultée par les instances de la santé (DGS, AFSSaPS,
commission européenne) en tant que société savante (voir ci-dessous). Au fil des ans nous avons
creusé notre sillon, patiemment : aujourd’hui notre parole est entendue, il nous faut poursuivre ce
travail avec rigueur et ténacité pour que les décisions qui concernent la stérilisation soient prises en
écoutant ceux qui font la stérilisation.
<br />
Réalisation encore car nous sommes sollicités, interpellés, questionnés par vous, nos adhérents pour
apporter des réponses d’experts à des questions très variées, tournant souvent autour de l’application
des normes, qui ouvrent beaucoup de débats. Nous publions les principales informations et prises de
position sur notre site web: consultez-le régulièrement, il y a toujours du nouveau : avis de l’AFS,
interprétation de nouvelles normes, réactualisation des réponses aux questions.
A l’Assemblée Générale de Marseille nous parlerons de 2009, de l’avenir, des projets : nous avons
déjà plein d’idées mais ce qu’il faut ce sont les vôtres, alors venez à l’AG où nous aurons, comme
chaque année, des relations très humaines !
<br />
Jean-Marie Kaiser
<br />
LES NOUVELLES DE L’ASSOCIATION...
<br />
1/ L’ ASSOCIATION ET SON FONCTIONNEMENT :
<br />
L’Assemblée Générale s’est tenue à Nantes le 8 avril 2008. D. GOULLET a dressé le bilan des 10 ans
de l’AFS, remerciant les adhérents et membres associés qui par leur soutien ont contribué à
pérenniser l’association, soulignant l’existence du site internet et le partenariat avec MILLE IMAGE, le
partenariat avec le CEFH pour l’organisation des JNES et la reconnaissance de l’association par les
instances officielles. Le point sensible, classique dans le monde associatif étant la difficulté pour les
membres du bureau et chargés de mission d’être plus disponibles, mais la motivation reste ! Comptetenu
de la révision des statuts en 2007, D. GOULLET a annoncé qu’il quittait le bureau et donc la
Présidence de l’association (plus de 3 mandats successifs). La situation étant similaire pour C. DENIS,
secrétaire, D. GOULLET lançait un appel à candidature pour que « du sang neuf » rejoigne
l’association. Ce qui s’est produit suite au vote, puisque hormis la réélection de B. FAORO, 3
nouveaux membres ont rejoint le bureau : D. COMBEAU pharmacien, C. AUGUSTYNIAK et J.
RONGEOT IBODEs, 4 postes étant à pourvoir.
<br />
L’AFS envisageait cette année de supprimer le terme « désinfection » des statuts de l’association (cf.
rôle de la SFHH), mais le quorum n’étant pas atteint, cette modification sera à nouveau proposée en
AG extraordinaire 2009.
<br />
L’adhésion 2009 sera maintenue à 18 euros pour les membres actifs et 320 euros pour les membres
associés (industriels). Pour rappel, la cotisation permet l’accès au site Internet, la mise en relation avec
des experts, la participation aux travaux de l’AFS, la fourniture gratuite des documents issus des
groupes de travail, ainsi qu’une réduction à l’inscription aux JNES.
<br />
2/ TOUTE L’AFS SUR LE WEB:
<br />
N’hésitez pas à vous tenir informé sur les actions que mène l’association en vous connectant sur le
site www.afs.asso.fr . Retrouvez la composition du bureau de l’AFS définit en réunion le 1er juillet
2008: B. FAORO Présidente, C. AUGUSTYNIAK et J.M. KAISER Vice-Présidents.
<br />
La rubrique questions/réponses, toujours enrichie par les demandes de nos adhérents, vient d’être
relookée en ce début d’année 2009. Les dates d’actualisation sont dorénavant affichées à côté de
chaque question, ce qui facilite le repérage des nouveaux dossiers.
<br />
INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...INFO...
<br />
CODE D'ACCES A L'ESPACE ADHERENT :
Le code, qui figure sur le récépissé de votre bulletin d'adhésion pour l'année en cours, a changé en
début d'année sans pouvoir maintenir quelque temps l'accès avec l'ancien code. Notre webmaster ne
peut faire fonctionner le système avec deux codes d'accès, ce qui explique la fermeture d'accès
quelque peu brutale avec l'ancien code. En dehors de ce côté désagréable, cela permet de se
rappeler qu'il faut renouveler sa cotisation pour pouvoir bénéficier des documents et prestations
offertes par l'AFS (importantes et nombreuses pour 2009 !)
<br />
<br />
3/ LES JOURNÉES NATIONALES D’ETUDES SUR LA STÉRILISATION ET LES «RENCONTRES AFS »:
L’AFS a participé au Comité Scientifique du CEFH le 23 septembre 2008, pour élaborer le
programme des 31èmes JNES, qui se dérouleront à MARSEILLE du 7 au 9 avril prochain (programme
disponible sur le site du CEFH: www.cefh-ceps.com ). « L’humain au coeur de la stérilisation » sera le
fil conducteur de ces journées, en référence aux recrutement et formation des personnels en
stérilisation. B. FAORO a été nommée responsable scientifique de ces JNES. Le temps fort du congrès
portera sur les dispositifs médicaux utilisés en chirurgie ophtalmique et leur prise en charge. Les 5
ateliers auront pour thème :
<br />
- Ergonomie du travail et pathologies professionnelles.
<br />
- Réception d’une nouvelle stérilisation : que faut-il faire ?
<br />
- Organisation du travail en stérilisation.
<br />
- Difficultés liées à l’instrumentation en dentisterie.
<br />
- Management de la production en stérilisation.
<br />
Les adhérents à jour de leur cotisation 2008 bénéficient d’une réduction de 20 euros sur l’inscription.
« Les rencontres AFS » de Marseille auront pour thème la présentation du travail « Les Ressources
humaines en stérilisation » et la présentation du guide AFS diffusé à cette occasion. Cette
manifestation dont le thème est en harmonie avec le congrès, aura lieu le mardi 7 avril de 18h à
19h30, après l’assemblée générale. La participation est gratuite, mais réservée aux adhérents 2008.
<br />
Le programme prévoit 3 interventions inédites:
<br />
- « Existant des formations validantes » : Annette Beaugas, Pharmacien CH Paimpol
<br />
- « Fonctions transvervales d’organisation et de vérification des tâches » : Bernadette Valence,
Pharmacien CHU Grenoble et Jacqueline Rongeot, Cadre CHG Antibes
<br />
- « Formations internes : cas pratiques » : Isabelle Hermelin, Pharmacien CHR d’Orléans et
Dominique Briqueler, Pharmacien CH de Cannes.
<br />
<br />
Une table ronde sera animée avec les intervenants et la participation de Christine Denis, Pharmacien
CHRU Lille. Elle sera suivie d’un apéritif.
<br />
4/ MISE A JOUR DE LA CONVENTION AVEC LE CEFH
<br />
Dans le cadre du partenariat AFS / CEFH, la convention sera mise à jour courant 2009. Le rôle de
l’AFS dans l’organisation des JNES sera reconnu et renforcé. De nouvelles modalités de
fonctionnement seront définies pour le Gedesmat, présidé par Jean-Marie Kaiser, dans le but de
donner à cette structure de réflexion sur la stérilisation à basse température une impulsion nouvelle en
renforçant le rôle scientifique de l’AFS.
<br />
5/ PARTICIPATION DE L'AFS AU PROJET DE NOUVELLE CIRCULAIRE SUR LE RISQUE PRIONS
<br />
En mai 2008, le Directeur Général de la Santé a
adressé à huit sociétés savantes, dont l'AFS, un
projet de circulaire destiné à prendre en compte
l'évolution des données et devant remplacer la
circulaire n°138 du 14.03.2001. Ce projet a été
étudié par le bureau et les chargés de mission.
La synthèse des remarques a été transmise au
Directeur Général de la Santé.
<br />
Sans entrer dans les détails, le projet de circulaire
imposait certaines dispositions impossibles à
mettre en pratique. L'AFS, bien que
reconnaissant la qualité du projet de circulaire a
donc émis les plus vives réserves à sa parution en
l’état. Le Comité Technique National des
Infections Nosocomiales et des Infections Liées aux Soins (CTINILS), présidé par le Dr Joseph HAJJAR,
Président de la SFHH, chargé du projet avec le concours d'experts, a tenu compte de la quasi totalité
des remarques formulées par l'AFS, dans une seconde version.
<br />
Afin de rendre applicable la nouvelle circulaire dans les meilleurs délais, le Président du comité avec
le concours de la DGS et de l'AFSSAPS, a organisé le 13 janvier dernier "Les rencontres avec
l'AFSSAPS: point sur les méthodes d'inactivation du prion et leur évaluation pour les Dispositifs
Médicaux Réutilisables". Il s’agissait d’une rencontre entre experts, représentants des sociétés savantes
et industriels revendiquant des propriétés prionicides pour leurs procédés (Sterrad NX, Ozone...), ou
leurs produits (Septoclean...). Le but était de faire le point sur les méthodes de validation des process
ou produits, en attendant que le Protocole Standard Prion, dont la finalité est de donner des directives
sur l'évaluation des propriétés prionicides, soit publié et appliqué.
<br />
La date de la parution de la nouvelle circulaire n'est pas connue, mais on peut penser qu'elle est
imminente. Dès que nous aurons l'autorisation de diffuser sa version définitive, une présentation
synthétique sera réalisée par l'AFS."
<br /></p>
<p>6/ PUBLICATION DU DOCUMENT « INDICATEURS EN PHARMACIE HOSPITALIERE » PAR LA SFPC :
<br />
La Société Française de Pharmacie Clinique a publié la 2ème édition du document : ‘Indicateurs en
pharmacie hospitalière, 2008’. Le chapitre 3, Pharmacotechnie, traitant de la préparation des
dispositifs médicaux stériles a été modifié (Indicateurs de production 3.4, 3.5, 3.6, et indicateurs de
qualité III.2).
<br />
Brigitte FAORO a écrit le 3.07.08 au Pr Marie Claude SAUX Présidente de la SFPC pour l’interpeller
sur la pertinence des indicateurs choisis. L’AFS a proposé de les évaluer et de faire un retour en vue
d'éventuelles modifications pour la prochaine édition. Par ailleurs, les qualifications des personnels
proposées n'incluent que "pharmacien", "interne", "préparateur" ou "ouvrier professionnel". L’AFS a
donc demandé l’ajout des personnels de la filière soignante : agents des services hospitaliers, aidessoignants,
infirmiers, infirmiers de bloc opératoire.
<br />
7/ EVOLUTION DES RÉFÉRENTIELS NORMATIFS :
<br />
- Projet de norme AFNOR prNF S 98-136 « Gestion des risques liés à la préparation des dispositifs
médicaux stériles dans les établissements de santé » :
<br />
La gestion des risques liés à la préparation des DM stériles est intégrée globalement à la démarche
d’amélioration de la qualité des PUI. Cette norme constitue un outil d’analyse des risques en
stérilisation et propose une grille de leur évaluation et de leur maîtrise basée sur la méthode AMDEC.
En effet, la gestion des risques nécessite leur identification et leur caractérisation afin d’en réduire ou
d’en atténuer les effets. Pour chaque situation critique identifiée, une cotation est proposée à partir
d’échelles de fréquence, de gravité et de risque de non-détection. Le niveau d’acceptabilité du risque
est déterminé en fonction de la criticité établie selon cette méthode (Fréquence x Gravité x risque de
Non détection). Cette norme est actuellement en enquête probatoire.
<br />
- Projet de norme prNFS 98 120-1 "Dispositifs de désinfection des dispositifs médicaux -
partie 1 : exigences générales"
<br />
Les dispositifs médicaux réutilisables ne devant ou ne pouvant pas être stérilisés sont désinfectés par
diverses méthodes pour lesquelles n’existe pas de norme destinée à préciser notamment les preuves
de leur efficacité. Cette future norme précisera donc les exigences pour des méthodes telles que la
vapeur d’eau, les vapeurs de désinfectants chimiques, les UV, etc. De ce projet sont exclus les LDI, les
LDE, les désinfections chimiques par liquides ou dispersats, et les radiations ionisantes.
<br />
- Normes en cours de révision :
<br />
- norme ISO 14937 « Stérilisation des produits de santé – Exigences générales pour la
caractérisation d’un agent stérilisant et pour le développement, la validation et la vérification de
routine d’un processus de stérilisation ».
<br />
- norme ISO 17665 « Stérilisation des produits de santé – Chaleur humide – Partie 2 : directive
relative à l’application de la partie 1 » (équivalente au guide d’application de la EN554, S98 135)
<br />
- norme ISO 15883 « Laveurs désinfecteurs », parties 1, 2, 3 et 4, Une partie 6 est à l’étude:
« Exigences et essais pour le besoin général des laveurs désinfecteurs utilisant une désinfection
thermique »
<br />
- norme ISO 11607 « Emballage des dispositifs médicaux stérilisés au stade terminal » , partie 1
(et création d’un guide d’application qui constituera la partie 3)
<br />
- normes EN 868 « Matériaux et systèmes d’emballage pour les dispositifs médicaux stérilisés au
stade terminal »
<br />
- norme NF EN 1422 « Stérilisateurs à usage médical - Stérilisateurs à l'oxyde d'éthylène - Exigences
et méthodes d'essai »
<br />
- norme NF EN 285 « Stérilisation - Stérilisateurs à la vapeur d'eau - Grands stérilisateurs »
<br />
- norme NF EN 13060 « Petits stérilisateurs à la vapeur d'eau »
<br />
- norme ISO 11138 « Stérilisation des produits de santé - Indicateurs biologiques », partie 1 et 2
<br />
- norme ISO 11140 « Stérilisation des produits de santé - Indicateurs chimiques », parties 1 et 2.
Une partie3 est à l’étude « Systèmes d'indicateurs de Classe 2 pour utilisation lors de l'essai de
Bowie et Dick de pénétration de la vapeur »
<br />
- norme ISO 15882 « Stérilisation des produits de santé - Indicateurs chimiques – Directives pour la
sélection, l’utilisation et l’interprétation de résultats»
<br />
<br />
8/ LES TEXTES ET CIRCULAIRES, INFORMATIONS OFFICIELLES :
<br />
Les textes se rapportant strictement à la stérilisation sont régulièrement mis à jour sur le site de l’AFS.
En 2008 peu de textes sont parus sur ce thème. En 2009, doit paraître une mise à jour de la
circulaire « prions » (cf. ci-dessus). Voici cependant une note récente de l’AFSSAPS :
<br />
- Note de l’AFSSAPS du 05.02.2009 concernant les stérilisateurs Sterrad® 100S de ASP :
http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Autres-mesures-de-securite/Information-de-securiteconcernant-
les-sterilisateurs-Sterrad-100S-block-1.8-et-2.0-Societe-ASP
<br />
Cette note informe sur des risques de dysfonctionnements du Sterrad 100S (ancienne génération de
Sterrad) et les mesures correctives préconisées, concernant la détection effective de l’injection du
peroxyde d’hydrogène et la sécurité de fermeture de porte.
<br />
9/ PARTICIPATION DE L'AFS A UNE CONSULTATION DE LA COMMISSION EUROPEENNE SUR LA
RESTERILISATION DES DM A USAGE UNIQUE
<br />
<br />
La nouvelle directive sur les dispositifs médicaux a prévu que les états membres devraient rediscuter
de la possibilité ou non dans certaines conditions de restériliser des DM vendus à usage unique. Le
débat est régulièrement relancé par une association européenne qui soutient ce projet. L’AFS a été
conviée à une réunion le 5 décembre 2008 à Bruxelles avec des experts de divers pays. Notre
position a été très claire et très ferme : nous sommes opposés à de telles pratiques et nous resterons
vigilants sur ce dossier.
<br />
10/ A VOS AGENDAS :
<br />
Le congrès de l’association WFHSS (World Forum for Hospital Sterile Supply) :
L’association internationale de stérilisation est accessible via le site internet www.wfhss.com.
Le dernier congrès de la WFHSS s’est tenu à Monza en Italie les 5, 6 et 7 juin 2008. Le compterendu
figure sur le site AFS à l’adresse http://www.afs.asso.fr/Echanges/CR_congres_menu.html.
L’AFS était représentée par C. DENIS. Elle a été depuis désignée Membre du Comité exécutif du
WFHSS.
<br />
Le 10ème congrès, se déroulera à Hersonissos, situé à 25km d’ Heraklion en Crête (Grèce) du 7 au
10 octobre 2009. Il sera coordonné avec l’association crétoise « Association of Greek Operating
Room Nurses Association » (GORNA). Le programme est accessible sur les sites de l’AFS et de la
WFHSS.
<br /></p>
<p><br />
Le congrès de l’association SSHH (Société Suisse de sterilisation Hospitalière) :
<br />
Les 5èmes Journées Nationales Suisses sur la stérilisation se dérouleront les 3 et 4 juin 2009 à
Regensdorf vers Zurich. Nos amis suisses ne manquent pas d’humour et de dynamisme pour
organiser ces journées toujours très conviviales et présentées dans les 3 langues officielles de la
confédération helvétique, avec une traduction simultanée des conférences en allemand et italien en
français. Le programme est disponible sur le site http://www.sshh.ch/
<br />
<br />
11/ PREVENTION DU RISQUE ENVIRONNEMENTAL FONGIQUE A L’HOPITAL :
Un groupe de travail national sur la prévention du risque environnemental fongique à l’hôpital a été
créé. L’objectif est de proposer des recommandations labellisées par la Haute Autorité de Santé. Ce
groupe est coordonné par le Pr Gangneux, Mycologue à Rennes.
L’AFS participe aux côté de la Société Française de Mycologie Médicale (SFMM), de la Société
Française d’Hygiène Hospitalière (SFHH), de la Société Française d’Hématologie, de la Société
Française de Greffe de Moelle, de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française, de
l’Association française des infirmières de thérapie cellulaire et d’hématologie et de l’Association des
diététiciennes de langue française. Trois sous groupes (« Prévention des risques fongiques liés aux
travaux », « Environnement protecteur des patients à risque » et « Alimentation des patients à risque »)
ont été définis. Une première réunion du Comité d'Organisation du groupe de travail national sur le
risque environnemental fongique a eu lieu le 26 juin 2008 à Paris.
Le premier groupe de travail « Prévention des risques fongiques liés aux travaux » a débuté. En
complément du Comité d’organisation, et du Comité de lecture, l’AFS participe au groupe de travail
« Environnement protecteur des patients à risque » , qui fera suite au premier groupe de travail.
<br />
<br />
12/ LE POINT SUR LES ATELIERS :
<br />
- Atelier “ Ressources humaines en stérilisation” :
L'AFS a élaboré un guide sur les acteurs de la stérilisation, qui se veut être un outil pratique à l’usage
des responsables de stérilisation. Le document produit par cet atelier, piloté successivement par Jean
Marie KAISER, puis Dominique COMBEAU et Christine DENIS avec le renfort d’Annette BEAUGAS et
Bernadette VALENCE est finalisé. Son élaboration a été délicate eu égard aux différentes facettes du
sujet (Quels « standards » définir pour le niveau de formation et d’évaluation des compétences?
Quelles contraintes réglementaires et administratives ?,…). Les conclusions de cet atelier seront
présentées aux « Rencontres AFS » et portées devant les ministères pour faire reconnaître le métier
de la Stérilisation.
Le document « Ressources humaines en stérilisation » sera adressé gratuitement courant mai aux
adhérents 2007, 2008 & 2009 à jour de leur cotisation. Par la suite il sera disponible à la vente
pour la somme de 20 euros frais d’envois inclus, comme les précédents guides. Des bons de
commandes seront également disponibles sur le stand AFS à Marseille.
<br />
13/ PUBLICATIONS, REVUES ET OUVRAGES :
<br />
<br />
- Publication du livre « Stérilisation des dispositifs médicaux par la vapeur » de Jan Huys / HEART
Consultancy, Pays Bas :
<br />
Cet ouvrage didactique incontournable est paru fin 2008 en langue française. Plusieurs membres de
l’AFS ont contribué à l’important travail de traduction. A lire absolument !
<br />
Stérilisation des dispositifs médicaux par la vapeur
<br />
Volume I – Aspects théoriques 1ère édition française - Jan HUYS ISBN 978-3-88681-088-8
<br />
Le livre de Jan HUYS, ingénieur Biomédical hollandais a été traduit en français
et adapté aux pratiques des pays francophones. Il s’agit d’un remarquable
ouvrage à mettre entre les mains de toute personne concernée par la
stérilisation des dispositifs médicaux dans les établissements de soins,
particulièrement pratique et explicite pour se former ou former le personnel à la
stérilisation. Nul doute qu’il deviendra un ouvrage de référence comme il l’est
dans sa version en anglais.
Son prix est de 32,80 euros + 5 euros de frais de port. Il peut être commandé :
- directement chez l’éditeur à l’adresse http://www.mhp-verlag.de à la rubrique
« books ». Paiement par carte bancaire
- ou à l’une des librairies suivantes :
- Lavoisier Abonnements - 14, rue de Provigny - 94236 Cachan cedex
- EBSCO Information Services
Immeuble Le Nobel - Parc Heute Techn - Antony II - 3, rue Jacques Rueff
92183 Antony Cedex
- C.I.D. - 216, route de Bayonne - 31300 Toulouse
<br />
<br />
- Autres publications :
<br />
Les guides de l’AFS « Architecture et locaux en stérilisation » et « Maîtrise et contrôles
d’environnement en stérilisation » sont parus en anglais et en allemand dans la revue Zentral
Sterilisation.</p>Traçabilité informatique totale de la production de la stérilisation au CH de Denainurn:md5:e6934cb1b89f7dafb30cf8bff4d649522008-11-09T06:39:00+00:002008-11-09T06:52:27+00:00yves bretteservice de stérilisationassurance qualitéauditDMReconomieexternalisationlogicielrentabilitésterilisation centraletraçabilitéusage unique<p>Ci-dessous, le document du Centre Hospitalier de Denain sur la mise en place de la traçabilité informatique totale de la production de la stérilisation centrale (lien vers le pdf en bas de page)</p> <p>Un centre hospitalier résolument tourné vers traçabilité informatique totale de la production de la stérilisation centrale.
<br />
<br /></p>
<p>P.LEGRANDa, I. VELLAa, MH. TYWONIUKa, M.LUYCKXa et b
<br />
<br />
LE CHOIX STRATEGIQUE DE LA TRAÇABILITE TOTALE
<br />
<br />
Le centre hospitalier de Denain ( tableau n° 1 ), établissement public de santé de
proximité ou de premier recours de 580 lits a mis en projet en 1997 la centralisation de ses
moyens de stérilisation.
<br />
<br />
Un groupe de travail composé du directeur de l’établissement, du pharmacien chef de
service, de l’infirmier général, du cadre Hygiéniste, d’un I.B.O.D.E (futur cadre du
service),d’un ingénieur qualiticien va établir dès 1997 les bases de fonctionnement de ce futur
service et les différentes procédures et protocoles nécessaires au fonctionnement,
conformément aux bonnes pratiques professionnelles et à la mise en place d’un système
qualité.
<br />
<br />
Dès le début de cette aventure des choix stratégiques s’imposent . L’environnement
réglementaire123456 , les conditions budgétaires spécifiques de l’établissement, le dynamisme
de son directeur prompt à mettre en place dans son établissement les dernières avancées
techniques et l’implication active des autres acteurs de ce groupe de travail ont définis un
service composé d’un minimum de personnel et doté de matériel permettant de répondre aux
différentes demandes des service de soins.
<br />
<br />
En outre, à la même époque le centre hospitalier s’engage sur la voie de l’installation
du dossier de soins infirmiers informatisé MEDASYS Dx Care. Ce projet se concrétise grâce
au financement à hauteur de 50% des fonds FEDER ( fonds européens ) dans le cadre du
N.T.I.C ( Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ).
Le groupe de travail, outre le travail documentaire, a planifié le remplacement du
matériel existant et défini les futurs besoins en fonction des prospectives d’activités.
L’informatisation du service de stérilisation ne se pose alors qu’en terme de compatibilité
avec les autres logiciels existant. L’objectif final étant grâce à la complémentarité des
logiciels d’assurer une traçabilité de la totalité des étapes de traitement des Dispositifs
Médicaux Restérilisable ( DMR ) mais aussi la traçabilité d’utilisation patient de la globalité
de la production de la stérilisation . Le dilemme de la définition du DMR invasif ou pas , à
risque ou pas ne se pose plus, dès lors que tous les DMR sont tracés dans tous les services de
l’hôpital.
<br />
<br />
LES ETAPES DE MISES EN PLACE DE CETTE TRAÇABILITE TOTALE
<br />
<br />
Arrivé au terme de cette installation, il semble intéressant de rendre compte de façon
synthétique des différentes étapes qui ont jalonné ce parcours , permettant ainsi de
comprendre la composition et l’activité du service à ce jour.
a CH de Denain rue Desandrouins 59220 Denain
a et b Faculté de pharmacie 3 rue du Pr Laguesse BP 83 59006 LILLE CEDEX
123456 Confère bibliographie</p>
<pre> Avant 1997 : La stérilisation dépend du bloc opératoire et fonctionne uniquement avec les</pre>
<p>IBODE.</p>
<pre> Décembre 1997 : nouvelles réglementations et inspection de Pharmacie, décision de créer</pre>
<p>le service sous la responsabilité du Pharmacien chef de service , création du groupe de
travail.</p>
<pre> Juin 1998 : la composition du service en terme de personnel et de matériel , la rédaction</pre>
<p>des procédures et protocoles est terminée . Le service de stérilisation quittera la tutelle du
bloc opératoire et démarrera sous la responsabilité du pharmacien le 1er Octobre 1998 . Le
service sera composé : d’un IBODE et d’un agent de stérilisation de l’ancienne équipe,
.Le service est indépendant du bloc opératoire pour son fonctionnement. Un postulat de
départ demandé par le pharmacien est accepté par le groupe de travail : seul les agents de
stérilisation recomposeront les différents DMR incluant les ancillaires et le matériel du
bloc opératoire . Cela permet de gérer la production en continu et facilite la mise en place
du système qualité en responsabilisant le personnel placé sous la direction hiérarchique
du pharmacien. Les personnels IBODE en nombre limité peuvent se recentrer sur leur
activité principale et absorber l’augmentation d’activité opératoire.</p>
<pre> Novembre 1998 : Deux nouveaux agents viennent renforcer l’équipe. Ils seront formés par</pre>
<p>le pharmacien et envoyés en formation à l’APAVE en décembre 1998 ( formation de
conducteur d’autoclave ) et au CEFH ( formation initiale aux bonnes pratiques de
stérilisation) au cours du 1er semestre 1999</p>
<pre> Décembre 1998 : Deux nouveaux agents viennent renforcer l’équipe. Le service composé</pre>
<p>de 5,5 ETP est alors au complet en terme de personnel.</p>
<pre> Janvier 1999 : achat du logiciel de traçabilité STERIGEST installation et programmation.</pre>
<p>Deux postes sont installés : le serveur en zone de conditionnement affecté à la production
et un poste dans le bureau du cadre du service affecté à la gestion et au contrôle.</p>
<pre> Avril 1999 : mise en fonctionnement en routine du logiciel STERIGEST . La traçabilité</pre>
<p>informatique des DMR utilisés pour les patients du bloc opératoire est effectuée en
stérilisation par la réception de documents spécifiques en attendant le déploiement de Dx
Care au bloc opératoire. Pour les autres services la traçabilité s’effectue par le
positionnement de l’étiquette de production dans le dossier patient.</p>
<pre> 1er semestre 1999 : achat d’un autoclave 8 paniers Gettinge et d’un laveur désinfecteur 15</pre>
<p>Paniers Miele.</p>
<pre> Septembre 2000 : Accréditation (1ère version ) du Centre Hospitalier. Durant la réunion de</pre>
<p>restitution de la visite d’accréditation, les auditeurs soumettent l’idée de faire certifier la
stérilisation . Le directeur s’inscrit pleinement dans cette démarche et engage alors la
stérilisation centrale dans la certification ISO 9001/ 2000 en y consacrant les moyens
nécessaires.</p>
<pre> Novembre 2001 : achat d’un second laveur désinfecteur 15 Paniers Miele
Juin 2001 : Retour de formation cadre de santé de l’IBODE
Septembre 2001 : Utilisation en routine des sondes embarquées CALIVAC ( enregistreur</pre>
<p>autonome des paramètres de stérilisation ) et installation d’un troisième poste
informatique en zone de déchargement des autoclaves</p>
<pre> 1er semestre 2002 : achat d’un second autoclave 8 paniers Gettinge et d’une supervision</pre>
<p>des autoclaves .</p>
<pre> Novembre 2002 : ampliation préfectorale autorisant la sous-traitance de l’activité de</pre>
<p>stérilisation de l’hôpital de Somain</p>
<pre> Septembre 2002 / Avril 2003 : mise en place de la certification Iso 9001/2000 , travail</pre>
<p>avec les différents partenaires de la stérilisation , création des contrats de service
(notamment avec le bloc opératoire qui prévoit que tous les DMR donnés en stérilisation
seront rendus dans un délai de 5 heures ouvrables). Mise en place de réunion inter-service
et d’audits dans les services de soins.</p>
<pre> 30 Juillet 2003 : Certification Iso 9001/2000 du service par la société SGS.
Janvier 2004 : création d’un poste d’agent de stérilisation pour faire face à une</pre>
<p>augmentation de 40% de l’activité du bloc opératoire dûe à l’arrivée d’un chirurgien
orthopédiste et d’un chirurgien viscéral à orientation coelioscopique.</p>
<pre> Septembre 2004 : achat d’un laveur désinfecteur BELIMED 15 paniers
1° semestre 2004 : mise en place de la traçabilité lavage et installation d’un quatrième</pre>
<p>poste en zone de lavage</p>
<pre> Septembre 2004 : utilisation en routine des sondes embarquées Cleanvac ( enregistreur</pre>
<p>autonome des paramètres de lavage )</p>
<pre> Décembre 2004 : Réorganisation du réseau STERIGEST et intégration de ce dernier dans</pre>
<p>le réseau global de l’hôpital .</p>
<pre> Janvier 2005 : Interfaçage des laveurs désinfecteurs MIELE et BELIMED avec</pre>
<p>STERIGEST permettant l’acquisition informatique des cycles de lavage et leur
rapprochement à chaque DMR produit.</p>
<pre> Juin 2005 : Installation de deux extensions informatiques STERIGEST dans les services</pre>
<p>de GASTRO-ENTEROLOGIE et de PNEUMOLOGIE au niveau des salles d’examens
d’endoscopie et de fibroscopie . Cette installation permet de prendre en charge la
traçabilité informatique des différentes étapes du traitement de prédésinfection et de
désinfection à froid des fibroscopes et endoscopes souples et de leur utilisation patient.
Déploiement dans tout l’établissement d’étiquettes patients présentant les codes
d’hospitalisations et les identifiant sous forme de codes barres.</p>
<pre> 2ème semestre 2005 :</pre>
<p>- Installation de quatre extensions STERIGEST dans les salles du bloc opératoire .
Pour faciliter le travail des IBODE, STERIGEST est interfacé avec Dx Care (Présence dans
Dx Care d’un bouton d’appel direct avec la fenêtre « utilisation » de STERIGEST ). La
traçabilité utilisation est faite directement en salle .
- Interfaçage de Dx Care et de STERIGEST avant le déploiement global dans
l’ensemble des services de soins, il est décidé en réunion cadres supérieurs qu’un service test
sera équipé de lecteur codes barres . Lors du compte rendu du soins effectué dans Dx care les
codes barres des DMR utilisés seront lus et intégrés dans une base de données propre a Dx
Care . Cette base de données sera alors rappatrié dans STERIGEST
<br />
<br />
EXPLOITATION DE LA TRAÇABILITE TOTALE
<br />
<br />
La collaboration active de l’ensemble des intervenants du périmètre de la stérilisation
a permis de mettre en place un dispositif informatique complet ( figure 1 ) qui assure une
traçabilité de toutes les étapes de prise en charge des DMR. En effet la totalité des DMR
rentrant dans le circuit de la stérilisation sont identifiés par un code produit unique. Ce code
va permettre de créer à chaque passage en stérilisation un numéro unique à 16 chiffres pour le
produit considéré sur lequel vont être ajoutées toutes les informations concernant son
traitement. La traçabilité ainsi faite débute en phase de prétraitement. L’utilisation de sondes
cleanvac7-8en routine et l’interfaçage des laveurs désinfecteurs avec STERIGEST permet de
vérifier la validité et le bon déroulement du cycle de lavage et la phase de désinfection
thermique appliqué au DMR. Le dossier de lavage est vérifié puis la charge est libérée par le
pharmacien ou le cadre du service par délégation. A chaque étape, les agents de stérilisation
7-8 posters n° :3 et 4 (voir bibliographie)
sont dans l’obligation de s’identifier ce qui les responsabilise. Lors du conditionnement, les
informations du prétraitement sont affectées au DMR et sont très facilement consultables par
le logiciel de traçabilité. L’utilisation en routine des sondes Calivac9-10 en phase de
stérilisation couplée aux informations données par le logiciel de supervision permet là encore
au pharmacien de libérer la charge et de retrouver toutes ces informations très aisément. Enfin
la distribution et l’utilisation sont elles aussi gérées de façon informatique par l’utilisation et
l’interfaçage de deux logiciels STERIGEST et DX Care. L’ensemble de ces données ainsi
recueillies sont exploitables ( tableau 2,3,4et 5 ) tant en terme de traçabilité ascendante et
descendante ( recherche des utilisations selon la circulaire Creutzsfeld-Jakob ), qu’en terme de
gestion comptable ou statistique pour la stérilisation ou les services de soins.
<br />
<br />
UTILISATION DU SYSTEME POUR LA FACTURATION INDIVIDUALISEE
<br />
<br />
Cet outil ouvre des possibilités dans la mise en place d’un système de facturation
d’activité pour les services de soins ( tableau 7 ) ou même pour le patient. Les possibilités
offertes par cet outil informatique sont loin d’être toutes exploitées.
A titre d’exemple, nous avons mis en place depuis le premier janvier 2005 par
l’intermédiaire du module gestion de Stérigest une facturation aux DMR pour chaque service.
Par une approche de comptabilité analytique nous avons calculé et programmé pour chaque
DMR un coût moyen. Cette approche est loin d’être exhaustive mais se veut la plus proche
possible de la réalité .Dans ce coût sont intégrés les dépenses de consommables directs
( étiquettes, intégrateurs , emballages ,etc,), les dépenses de fonctionnement en électricité,
eau, les amortissements des machines, le coût des contrats de maintenance ,les coût des divers
prélèvements bactériologiques du contrôle de l’environnement, les divers coûts de
fonctionnement administratif et bien entendu le personnel. Chaque ligne budgétaire de l’UF
de stérilisation a ainsi été prise en compte.
<br />
<br />
Ce coût moyen est ainsi additionné à chaque passage du DMR en stérilisation . Cela
nous a permis dans un premier temps de faire prendre conscience aux services de soins de la
valeur réelle d’un set de soins ou d’une curette sous double emballage pris en charge par la
stérilisation. Face aux chiffres, la première réaction des infirmières ou des aides-soignantes
fut l’étonnement ( ex : une curette sous double emballage : 5,69 euros ). En leur faisant
parvenir lors des réunions inter-service le détail de leur consommation mensuelle ou
trimestrielle et les différents coûts qui s’y rapportent , notamment celui des périmés par
rapport aux produits effectivement utilisés, la réaction immédiate des cadres des services de
soins et de leur équipe a été de revoir leurs dotations sous un autre angle et bien souvent de les
diminuer. Cela a eu pour effet de rationaliser la production de la stérilisation et par ainsi de
bien dimensionner les moyens de production.
<br />
<br />
La seconde conséquence de cette approche a été de donner un outil aux pharmaciens
face aux demandes des services de soins pour faire des choix judicieux entre usage unique
stérile et réutilisable en fonction des quantités et des coûts réels d’exploitation. La stérilisation
se recentrant sur les DMR spécifiques non disponibles à usage unique stérile ou apportant une
plus value en terme de qualité d’utilisation lors des soins ( la paire de ciseaux fine ou la
curette ) .
<br />
<br />
Et enfin face aux stérilisations externalisées industrielles, de pouvoir se positionner par
des coûts de production pouvant se comparer à leurs offres (facturation au DMR et au
conteneur) Cela permet au directeur d’établissement et aux différents décideurs de s’appuyer
sur un outil pertinent pour effectuer leurs choix stratégiques.
<br />
<br />
9-10 posters n° :1 et 2 (voir bibliographie)
CONCLUSION
La réalisation de cette implantation ne s’est pas déroulée sans aléas mais n’aurait pu
aboutir sans la participation active et le travail en collaboration des sociétés AMCOR SPS ,
MEDASYS, MIELE, BELIMED qui dépassant leur intérêt propre ont su partager leur savoir
faire pour nous donner cette possibilité .
L’implication des personnels du service de stérilisation est la clef de toutes les volontés
d’informatisation .La valorisation de leur activité qu’ils en retirent, leur permet d’absorber
tous les changements que cela entraîne dans leur quotidien. La certification ISO 9001/2000
bien que contraignante à permis elle aussi de valoriser le personnel au sein de son
établissement . Elle permet , par l’engagement de la direction qu’elle impose et par les outils
de management de la qualité qu’elle met à la disposition du chef de service , de rendre les
relations avec les instances décisionnelles plus simples car basées sur des critères tangibles et
chiffrés et sur une politique qualité managée et connue de tous.
Bibliographie :</p>
<pre> - 1 circulaire DGS/VS2 DH/EM1/EO1 n° : 672 du 20 octobre 1997</pre>
<p>- 2 Loi n° :98-535 du 1° juillet 1998
- 3 Guides de bonnes pratiques de pharmacie annexe 1 juin 2001
- 4 Arrêté du 3 juin 2002 relatif à la stérilisation des dispositifs médicaux, norme
opposable
- 5 NF EN ISO 9001/2000 système de management de la qualité
- 6 Décret 2002-587 du 23 avril 2002 relatif au système permettant d’assurer la qualité
de la stérilisation
•
- 7 poster n°:4 I.Vella, MH.Tywoniuk, P.Legrand, M.Luyckx ; «validation en
routine du processus de lavage avec un outil supplémentaire : la sonde embarquée
autonome » « Aux journées Nationales d’études sur la stérilisation » 2005 Montpellier
- 8 poster n°:3 MH.Tywoniuk, I .Vella, P.Legrand, M.Luyckx ; « Mise en place et
exploitation d’une sonde thermique embarquée dans les laveurs désinfecteurs » « Aux
journées Nationales d’études sur la stérilisation » 2005 Montpellier
- 9 poster n°:1 MH.Tywoniuk, R.Jabourek,M.Andréoletti,P.Legrand, M.Luyckx ;
« utilisation en routine de sondes embarquées en stérilisation, analyse après 13
semaines » « Aux journées Nationales d’études sur la stérilisation » 2001 Tours
- 10 poster n°:2 R.Jabourek,MH.Tywoniuk, M.Andréoletti, M.Luyckx ; « Mise en
place et exploitation d’une sonde embarquée en stérilisation » « Aux journées
Nationales d’études sur la stérilisation » 2001 Tours</p>
<pre> Nos remerciements aux Sociétés :</pre>
<p>- AMCOR SPS (5 rue de montigny BP170, 77527 Coulommiers cedex France)
- MEDASYS (…………)
- GETTINGE ( 7 avenue du Canada BP 49 91942 Courtaboeuf cedex France )
- MIELE (ZI du coudray, 9 avenue Albert-Einstein BP 100 93151 Le blanc Mesnil cedex)
- BELIMED ( 1 avenue Pierre Pflimlim 68390 Sausheim France )
Tableau n° : 2 la traçabilité lavage ( copie d’écran stérigest)
Le Centre Hospitalier de Denain
en quelques chiffres
580 lits
service de chirurgie
service d’urgence
service de pneumologie
service de gynécologie/obstétrique
service de médecine
service de long séjour
service de moyen séjour
service de convalescent
maison de retraite
EHPAD
Service de radiologie et scanner
Service de Psychiatrie
23.000 entrées en 2004
plus de 200.000 journées en 2004
Taux MCO d’occupation 85% en 2004
112.306 K pour le service de chirurgie
2750 Interventions chirurgicales
K moyen de 62.48
1001 accouchements en 2004
Traçabilité lavage
Interfaçage avec les laveurs
Tableau n° : 1
Tableau n° : 3 la traçabilité lavage sonde embarquée Cleanvac ( copie d’écran stérigest)
Tableau n° : 4 la traçabilité Stérilisation ( copie d’écran stérigest)
Traçabilité Cleanvac
Traçabilité stérilisation
Tableau n° : 5 la traçabilité Stérilisation sonde embarquée Calivac ( copie d’écran stérigest)
Tableau n° : 6 la traçabilité utilisation ( copie d’écran stérigest)
Traçabilité Calivac
UTILISATION
Tableau n° : 7 la traçabilité utilisation ( copie d’écran stérigest)
Exemple de facturation
Utilisation
PATIENTS
STERIGEST
BLOC OPERATOIRE SERVICES DE SOINS
Sondes Cleanvac
Sondes CALIVAC
Interfaçage
des laveurs
Supervision
DMR
stérile
Phase de lavage
Phase de conditionnement
Phase de stérilisation
Phase de stockage
Et distribution
Traçabilité par extension
stérigest
Traçabilité par DX
CARE
Reception / tri
Libération de la charge
Libération de la charge
Prédésinfection
Fiche de liaison
DMR
stérile
Figure n° : 1</p>
<p><a href="https://www.sterilisation-hopital.com/doc/denain-trac.pdf" hreflang="fr">version pdf traçabilité informatique totale de la production de la stérilisation</a></p>Dons de biberons à la PMIurn:md5:3e711161451d3264f72fb73edc8416d92008-10-25T09:55:00+01:002008-11-01T09:57:13+00:00yves bretteinstruments et matériels à stériliserbiberonecologieeconomiehistoire de la stérilisationhopitalmaterniteneonatpoissy saint germain en layeusage unique <p>Cela fait des années que nous avions arrêté de stériliser des biberons pour les biberonneries des services de néonatalogie et de maternité des établissements de Poissy et Saint-Germain. Depuis le choix des hôpitaux de passer à l'usage unique. (Les cycles d'autoclaves destinés à la stérilisation du matériel thermosensible - 125° pendant 20 minutes - comme le caoutchouc des tétines ont d'ailleurs vu leur fréquence considérablement diminuer depuis l'apparition du risque prion et l'apparition de matériel jetable). Nous reviendrons ultérieurement sur cette généralisation de l'emploi de matériel jetable à usage unique. On peut y voir une commodité et un air de modernité. Nous pensons cependant qu'il s'agit de choix lourds de conséquences, peu écologiques, contribuant de façon notable à l'accumulation de déchets hospitaliers et probablement à terme nettement moins économiques que les promesses des fabricants avaient pu le laisser espérer aux décisionnaires hospitaliers.
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Nous avions donc un stock conséquent de biberons dont nous ne savions pas trop quoi faire. Nous avions espérer trouver un débouché humanitaire pour ces matériels mais avons pu mesurer à d'autres occasions à quel point cette solution nécessite un accompagnement jusqu'à l'utilisateur final, ce qui est difficile à trouver.
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Nous avons donc été heureux de réussir enfin à trouver un débouché hier auprès du service de PMI de l'hôpital de Saint-Germain qui pense ainsi pouvoir dépanner des familles.</p>