Stérilisation hopital - Mot-clé - infection nosocomiale
Sterilisation-hopital.com, blog sur la stérilisation des dispositifs médicaux recyclables, stérilisation hospitalière ou industrielle.
2022-07-08T15:54:04+01:00
Yves Brette
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Dotclear
Appel à communications, 3ème édition du congrès international dédié à la prévention, au diagnostic et à la lutte contre les infections chirurgicales
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2012-11-11T08:51:00+00:00
2012-11-11T08:51:00+00:00
yves brette
Publications sur la stérilisation
Aseptic Surgery Forum
assurance qualité
chirurgie
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hygiene des mains
infection
infection nosocomiale
sterilisation
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<p>La troisième édition d’Aseptic Surgery Forum (ASF), congrès dédié à la prévention, au diagnostic et au traitement des infections du site opératoire (ISO), se tiendra les 28 & 29 mars 2014, à l’Espace Champerret de Paris.
<br />
Organisée à l’initiative du Dr Patrick Mamoudy, Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint Simon (DCSS), Paris, cette rencontre multidisciplinaire et internationale rassemble tous les acteurs du secteur de la santé mobilisés au quotidien contre les infections.
<br />
<br />
« Les infections chirurgicales sont une préoccupation de chaque instant. Tout geste est lié, à un moment ou à un autre, à la prévention de l’infection » nous rappellent les Drs Patrick Mamoudy et Simon Marmor, chirurgiens orthopédistes, DCSS, Paris.
<br />
<br />
Le programme des conférences d’ASF2014 sera animé par des praticiens ainsi que des experts européens et internationaux des différentes spécialités médicales et technologiques, avec une forte orientation « revue des pratiques ». Thèmes des propositions de communications attendues :
<br />
<br />
o Qui est responsable du risque infectieux: le patient, le chirurgien, l'A-R ?
<br />
<br />
o Les infections ostéo articulaires post-chirurgicales: prévention et traitements, Revue des pratiques EU & Int.
<br />
<br />
o Quand le patient doit-il quitter la Clinique pour le CRIOA ? Revue des Bonnes Pratiques Médico Chirurgicales Française et Européenne</p>
<p>o Les CRIOA : situation et perspective, le développement d’un réseau Européen</p>
<p>o Les séquelles: handicaps liés à l’infection, comment apprécier une séquelle?</p>
<p>o Coûts des infections : qui paye la prévention? (Laboratoires, Pharmaciens, etc.)</p>
<p>o Le lavage des mains : point de l’utilisation des solutés hydro alcooliques, revue des pratiques Européennes et Internationales (EU & Int) / Effets secondaires du lavage des mains pour les soignants</p>
<p>o La préparation cutanée : quel impact sur la « prévention » ? Revue des pratiques EU & Int.</p>
<p>o La stérilisation: revue et comparaison « pratiques / qualité / coûts / Responsabilités » en EU & Int; Innovation traçabilité des instruments</p>
<p>o La Chirurgie ambulatoire: quels enjeux, quelles perspectives ?</p>
<p>Autant de thématiques qui offriront aux participants l’occasion d’échanger, pendant deux jours, avec leurs pairs sur leurs expériences et pratiques quotidiennes, mais aussi avec les industriels sur les dernières innovations technologiques permettant de limiter les risques.
<br />
<br />
« Un certain nombre de pratiques ont été reconnues par la Haute Autorité de Santé (HAS) de façon à réduire les infections. Aujourd’hui nous savons que c’est le respect des pratiques qui permettrait de diminuer les infections et pas obligatoirement d’avoir des méthodes correctives en augmentant les désinfectants, en augmentant l’antibiothérapie ou en augmentant le matériel », souligne le Pr Philippe Arnaud, Pharmacien Chef de service, à l’Hôpital Bichat-Claude Bernard AP-HP.
<br />
<br />
Plus de 1.000 praticiens et professionnels de la santé (47 pays représentés en 2012) sont attendus pour cette 3ème édition d’ASF : chirurgiens, IBODES, Anesthésistes-réanimateurs, IADES, Médecins, Hygiénistes, Radiologues, Rhumatologues, Urgentistes, Bactériologistes, Infectiologues, Microbiologistes, Pharmaciens, Direction des établissements de santé, Laboratoires pharmaceutiques, Fournisseurs de technologies et produits médicaux, Autorités de santé, Associations de patients, etc.
<br />
<br />
Les propositions de communication (coordonnées complètes, résumé, short CV, photo) doivent être adressées pour le 26 Août 2013, à « jappert@oriex.fr ». Les propositions de conférences en binômes « praticiens et industriels santé » sont particulièrement attendues.</p>
<pre></pre>
<p>Pour toute information :
<br />
<br />
Josette Appert, + 33 1 48 91 89 89 « jappert@oriex.fr »
<br />
<br />
ORIEX Communication : 25 rue André Joineau, 93310 Le Pré Saint Gervais, France.</p>
ASF 2012 : infections sur prothèses
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2012-04-28T11:44:00+01:00
2012-04-28T10:48:13+01:00
yves brette
chirurgie
asepsie
Aseptic Surgery Forum
chirurgie
hygiene
hygiene hospitaliere
infection
infection nosocomiale
prothese
PTG
PTH
<p><a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/differences_PTG_et_PTH_infectees.pdf">differences_PTG_et_PTH_infectees.pdf</a>
<br />
<br />
<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/Avis_d_experts__cas_cliniques.pdf">Avis_d_experts__cas_cliniques.pdf</a>
<br />
Sur le mode "qui veut gagner des millions ?" : Qui sait gérer une infection ?</p>
ASF 2012 : hygiène des mains
urn:md5:ecdfadc70753181524074810db554366
2012-04-28T11:41:00+01:00
2012-04-28T11:41:00+01:00
yves brette
hopital
asepsie
Aseptic Surgery Forum
chirurgie
hygiene
hygiene des mains
infection
infection nosocomiale
<p><a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/Hygiene_des_mains_quelle_observance.pdf">Hygiene_des_mains_quelle_observance.pdf</a>
<br />
<br />
<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/Hygiene_des_mains_apport_des_technologies_WIFI_et_WLAN_pour_l_observance.pdf">Hygiene_des_mains_apport_des_technologies_WIFI_et_WLAN_pour_l_observance.pdf</a></p>
ASF 2012 : Analyse approfondie des causes d’une infection ostéoarticulaire
urn:md5:e7839ce20c68773f0ee76dc994d6a3a9
2012-04-28T11:38:00+01:00
2012-04-28T11:38:00+01:00
yves brette
chirurgie
asepsie
Aseptic Surgery Forum
hygiene
hygiene hospitaliere
infection
infection nosocomiale
prothese
PTG
<p><a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/causes_d_une_infection_osteoarticulaire_sur_prothese_du_genou.pdf">causes_d_une_infection_osteoarticulaire_sur_prothese_du_genou.pdf</a></p>
ASF 2012 : "le patient et son risque infectieux" par Luc EYROLLE
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2012-04-11T10:44:00+01:00
2012-04-11T09:46:02+01:00
yves brette
chirurgie
asepsie
Aseptic Surgery Forum
hygiene
hygiene hospitaliere
infection
infection nosocomiale
<p>Présentation de Luc EYROLLE, Anesthetist Reanimator, Cochin, Paris, France (TBC) à l'Aseptic Surgery Forum 2012 :
<br />
<br />
"<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/Le_patient_et_son_risque_infectieux.pdf">Le_patient_et_son_risque_infectieux.pdf</a>"</p>
ASF 2012 – Pré-programme des sessions de conférences
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2011-07-17T17:39:00+01:00
2011-07-17T16:46:45+01:00
yves brette
actualité en stérilisation
Aseptic Surgery Forum
chirurgie
congres
hygiene
hygiene hospitaliere
infection
infection nosocomiale
Paris
prevention
sterilisation
<p>ASF 2012 – <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/ASF2012-pre-programme.pdf">Pré-programme des sessions de conférences</a>
<br />
<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2010/11/13/Aseptic-Surgery-Forum-2012%2C-lutte-contre-les-infections-chirurgicales">ASEPTIC SURGERY FORUM</a>
<br />
International Expert Meeting on Good
<br />
Surgical Practices and Technological
<br />
Innovations to Prevent and Cure Infection
<br />
3 et 4 avril 2012, Espace Champerret, Paris, France •
<br />
www.aseptic-surgery-forum.com
<br />
<br />
Paris, le 29 juin 2011
<br />
Suite au succès de la 1ère édition d’ <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/tag/Aseptic%20Surgery%20Forum">Aseptic Surgery Forum</a> qui s’est déroulée à Paris,
les 26 et 27 mars 2010, avec plus de 1.100 participants en provenance d’une vingtaine de pays,
la seconde édition se tiendra les 3 et 4 avril 2012 à l’espace Champerret, Paris. Les
différentes spécialités tant médicales que technologiques qui contribuent au quotidien à la
prévention, au diagnostic et au traitement des infections chirurgicales seront représentées.
<br />
L’objectif d’ASF2012 est de réunir les spécialistes internationaux, qui au quotidien
ont la charge de la prévention, du diagnostic et du traitement des infections chirurgicales :
IBODES, IADES ; Chirurgiens, Médecins, Pharmaciens, Services achats, logistique et
travaux ; Fournisseurs d’aménagements, d’équipements, de médicaments et DM, de produits,
de technologies et de services. ASF2012 a pour ambition :
<br />
o de structurer et améliorer la prise en charge des malades infectés, les pratiques
professionnelles sur le plan de l’hygiène ;
<br />
o de contribuer au développement des technologies et à leur mise au point avec les
industriels concernés des dispositifs médicaux pour limiter les risques ;
<br />
o de promouvoir et explorer la recherche fondamentale sur les mécanismes de ces
infections qui sont encore peu connus ;
<br />
o de rassembler les praticiens des différentes spécialités tant médicales que
technologiques qui contribuent à la lutte au quotidien contre le phénomène
infectieux.
<br />
<br />
Cette rencontre des acteurs doit, par les échanges entre professionnels de différents
mondes, booster l’innovation et contribuer à la mobilisation des personnels de santé. L’équipe
d’ASF prépare actuellement le programme des conférences. La prise en compte de
l’environnement et du développement durable fait partie intégrante de l’ensemble des
conférences. Les thèmes des sessions qui sont en cours de finalisation aborderont :
<br />
<br />
1ère Journée d’ASF 2012 - Mardi 3 Avril 2012
<br />
08H00 Ma1) Le patient et l’infection
<br />
Le patient et ses risques ; Facteurs de risques : tabac, malnutrition, sexe, médicaments, foyers
infectieux ; Les influences des conditions psychologiques du malade sur le résultat d’une
intervention, séquelles des anesthésies itératives sur la qualité de prise en charge ;
Surveillance des ISO en 2012 ; Relations entre le foyer d’infection dentaire et l’infection
« chirurgicale ».
<br />
<br />
ASF 2012 – Pré-programme des sessions de conférences
<br />
10H45 Ma2) La prévention des infections
<br />
L’hygiène des mains ; Les composants d'un programme d'hygiène de main pour soin aigu en
chirurgie ambulatoire ; La préparation cutanée ; Nouvelle technologie de gants chirurgicaux
pour améliorer la sécurité ; Nouvelle technologie anti-bactérienne pour limiter la colonisation
des bactéries sur les textiles hospitaliers ; La prévention des infections : dépistage et
décontamination.
<br />
<br />
14H00 Ma3) Conception, Entretien, Management du bloc opératoire
Les robots en chirurgie : nettoyage, désinfection, stérilisation ; La conception, l'entretien, le
management du bloc opératoire : recommandations de la SF2H ; Impact de l'innovation
chirurgicale et technologique sur la conception et le management du bloc ; Antibactériens
pour les sols ; Le management des instruments et ancillaires.
<br />
<br />
16H45 Ma4) Innovation pour le diagnostic et l’analyse
Avancées récentes ; Après sonication, « debonding chimique » du biofilm d'implants infectés ;
Place et limite du PMSI ; Nouvelle technique de diagnostique rapide des infections
post-opératoires.
<br />
<br />
2ème JOURNÉE d’ASF 2012 - Mercredi 4 avril 2012
<br />
08H00 Me1) Technologies de prévention des infections chirurgicales :
innovations
<br />
Avancées récentes : Panorama ; Principe de précaution ou de prévention ? Chirurgie mini
invasive, les voies naturelles ; Infections et chirurgie ambulatoire ; Conception et traitement
des surfaces pour empêcher la création de biofilm ; 10 conseils de base pour le management
de prothèses infectées.
<br />
<br />
10H30 Me2) Traitement chirurgicales des PTG
<br />
Retour d’expérience; Avancées récentes ; Prévenir les infections liées au matériel dans PTG ;
La prévention des infections dans la chirurgie du genou chez les sportifs de haut niveau ;
Techniques de reconstruction.
<br />
<br />
11h30 Me3) Chirurgie Vasculaire et infection : Que pouvons nous
apprendre des autres domaines?
<br />
Chirurgie vasculaire et orthopédie : les liens avec l'orthopédie, la physiopathologie, les risques
d'infections sur matériel ; Écologie bactérienne cutanée de la coiffe de l’épaule ; Chirurgie
laparoscopique et taux d'infection des plaies.
<br />
<br />
14H15 Me4) Antibioprophylaxie
<br />
La préparation médicamenteuse, recommandations, les molécules à privilégier, les molécules
de remplacement, durée de la prophylaxie, à quel moment ; Ciment avec antibiotique : retour
d’expérience en termes d’antibioprophylaxie ; Point des substituts osseux avec antibiotiques.
<br />
<br />
15h15 Me5) Antibiothérapie des infections ostéo-articulaire
<br />
Point de la RPC infections ostéo-articulaires sur matériel ; Antibiothérapie ambulatoire à
domicile ; Bon usage des antibiotiques, questions soulevées par l’évolution de la résistance
bactérienne en Europe.
<br />
ASF 2012 – Pré-programme des sessions de conférences
<br />
16H015 Me6) Les traitements écologiques ont-il encore une place ?
<br />
<br />
s16H30 Me7) Séquelles : la communication avec le patient et sa famille, les
conséquences psychologiques, sociales, juridiques
<br />
<br />
16H45 Me8) Les centres de référence : situation et prochaines étapes
<br />
Afin de faciliter la participation des associations et des personnels de santé concernés par la
prévention des infections chirurgicales, des invitations gratuites leurs sont réservées pour :
l’exposition, les conférences, les documents, les repas et moments de convivialité.
L’inscription se fera en ligne dés le mois de Juillet.
<br />
Pour toute information Agathe FOREST «aforest@oriex.fr », tel 33 1 48 91 89 89</p>
Suite des communications sur la stérilisation de l' ASEPTIC SURGERY FORUM 2010
urn:md5:0d4af885226f0e2e796d07beb280b2c7
2011-01-06T07:40:00+00:00
2011-01-06T07:41:31+00:00
yves brette
actualité en stérilisation
Aseptic Surgery Forum
chirurgie
congres
externalisation
hygiene
infection
infection nosocomiale
Paris
prevention
RFID
Sterience
sterilisation
<p>Dans le cadre de notre partenariat avec l' <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2010/11/13/Aseptic-Surgery-Forum-2012%2C-lutte-contre-les-infections-chirurgicales">ASEPTIC SURGERY FORUM</a> (merci de suivre le lien précédent pour trouver l'appel à communication 2012), nous avons le plaisir de vous annoncer dans les jours qui viennent la publication sur notre blog de la suite des principales contributions sur la stérilisation communiquées les 26 & 27 mars 2010 à la Cité des Sciences, Paris, France. Rappelons que vous avez déjà pu lire <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2010/11/05/Tra%C3%A7abilit%C3%A9-des-instruments-de-chirurgie-re-st%C3%A9rilisables-%3A-apport-de-la-technologie-RFID">Traçabilité des instruments de chirurgie re-stérilisables : apport de la technologie RFID</a> et <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2010/11/05/Doit-on-garder-la-st%C3%A9rilisation-en-interne-aux-%C3%A9tablissements-%28contribution-ASF-2010%29">Doit-on garder la stérilisation en interne aux établissements ? (contribution ASF 2010)</a> et qu'il s'agit d'interventions dans le cadre d'un congrès-exposition international pour la prévention Le diagnostic et le traitement des infections post-chirurgicales.
<br />
<br />
<img src="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/.sterilisation-externalisation_m.jpg" alt="sterilisation-externalisation.jpg" title="sterilisation-externalisation.jpg, janv. 2011" />
<br />
Image de Philippe Arnaud, Pharmacien, Hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris, France, qui a modéré cette session dont l’objectif était de partager l’expérience des utilisateurs de l’externalisation et des prestataires de services.</p>
Aseptic Surgery Forum 2012, lutte contre les infections chirurgicales
urn:md5:c7ecce6eedbd532b2de9893bfc548003
2010-11-13T07:29:00+00:00
2011-07-17T16:42:50+01:00
yves brette
actualité en stérilisation
Aseptic Surgery Forum
biofilm
chirurgien
hygiene
implant
infection
infection nosocomiale
instruments chirurgicaux
Paris
prevention
sterilisation
<p>Appel à communications</p>
<p>Aseptic Surgery Forum 2012 mobilise les professionnels pour la lutte contre les infections chirurgicales</p>
<p><a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2011/07/17/ASF-2012-%E2%80%93-Pr%C3%A9-programme-des-sessions-de-conf%C3%A9rences">La 2ème édition d’Aseptic Surgery Forum se tiendra à Paris les 3 & 4 avril 2012</a>, à l’espace Champerret. Plus de 1200 participants en provenance d’une trentaine de pays sont attendus. Cette rencontre, unique par son approche à la fois internationale et multidisciplinaire, rassemble les médecins, chirurgiens et personnels de santé qui contribuent au quotidien pour la prévention, le diagnostic et le traitement des infections chirurgicales.</p>
<p>La présentation d’Aseptic Surgery Forum est téléchargeable depuis : http://www.aseptic-surgery-forum.com,</p>
<p>Le programme d’Aseptic Surgery Forum 2012 prendra en compte les aspects liés au respect de l’environnement et au développement durable, avec des présentations sur les problématiques liées à la stérilisation et de nombreuses autres thématiques clés :
Þ Instruments chirurgicaux, ancillaires et DM, innovations: matériaux, TTS et coatings, nettoyage, désinfection, stérilisation, conditionnement, traçabilité, etc.</p>
<p>Þ Innovation pour la prévention, le diagnostic et le traitement des infections chirurgicales.</p>
<p>Þ De la contamination à l'infection : principe de prévention ou de précaution ? Gestion des risques</p>
<p>Þ Mécanismes de l’infection post-opératoire</p>
<p>Þ Diagnostique rapide des infections : situation, perspectives /</p>
<p>Þ Les facteurs de risque d'infection liés au malade : tabac, malnutrition, immunité, comorbidités, portage bactérien, etc.</p>
<p>Þ Les facteurs de risque d'infections liés à l'environnement: hygiène hospitalière, qualité de l'air, de l'eau et des surfaces; conception des blocs opératoires, stérilisation, traçabilité, nettoyage et désinfection; hygiène des mains, préparation cutanée ; gants, équipement du malade et du personnel.</p>
<p>Þ Biofilms et infection des implants</p>
<p>Þ Antibioprophylaxie et antibiothérapie: locale et/ou générale, mode d'action, résistance bactérienne, nouvelles molécules</p>
<p>Þ Antibioprophylaxie en chirurgie aseptique : protocole vs personnalisation
Þ Le coût de la prévention et de l'infection</p>
<p>Þ L'amputation pour raison infectieuse : indications, appareillages et perspectives</p>
<p>Þ Les infections dans les spécialités chirurgicales : états des lieux</p>
<p>Les propositions de communications (thème, titre, résumé d’une dizaine de lignes, photos et CV des intervenants) sont à communiquer à « aforest@oriex.fr ».</p>
<p><a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/aseptic_surgery_forum/AP_194x281_pour_A4HD9.pdf">Aseptic Surgery Forum 2012 appel communication</a></p>
Le procès de la Clinique du sport
urn:md5:78e31ea1e676646f427aa008410bdec1
2009-10-06T07:24:00+01:00
2009-10-25T08:41:15+00:00
yves brette
actualité en stérilisation
bacterie
Clinique du sport
contamination
hygiene
infection nosocomiale
Mycobacterium xenopi
Paris
<p>Cette affaire est une des premières à avoir évoqué pour le grand public le domaine de la stérilisation. Nous suivrons donc avec intérêt ce procès en espérant qu'il apportera toute la lumière sur les erreurs commises.
<br />
Elle nous intéresse au moins, en tant que professionnels de santé, à deux autres titres :
<br /></p>
<ul>
<li>D'un point de vue pédagogique, dans le cadre de la formation d'agents de stérilisation , notamment pour ceux sans expérience du milieu des soins, par la valeur d'exemplarité du calvaire subit par ces patients, afin de les sensibiliser autant que faire se peut aux conséquences potentielles d'erreurs ou de négligences dans notre domaine.</li>
<li>La nécessité de vérifier la pertinence des niveaux de criticité que chacun a défini pour évaluer ses seuils de non-qualité. En clair, savoir précisément ce que -en fonction des connaissances actuelles- on juge inacceptable et les limites que l'on refuse de franchir. Par ailleurs, l'importance d'une gestion correcte de toute non-conformité, même non majeure d'apparence.</li>
</ul>
<p><br />
<br /></p>
<p>Ci-dessous, l'article de l'Express de ce matin :
<br />
<br />
"Il n'aurait rien dû se passer à la Clinique du sport. Pas de scandale, pas de bactérie inoculée dans la colonne vertébrale d'une cinquantaine de patients, pas de ratage dans le rappel des victimes, pas de supplices à vie pour les plus atteints. Close vingt ans après le début des faits, en 1989, l'instruction montre que cette catastrophe sanitaire résulte de la conjonction hautement improbable de deux phénomènes. D'un côté, la contamination du circuit d'eau potable par le xénopi, un germe dangereux pour les os. Et, de l'autre, les mauvaises pratiques de stérilisation reprochées à trois chirurgiens de l'établissement. C'est tout l'enjeu du procès qui s'ouvre le 6 octobre au palais de justice de Paris: les médecins soutiendront que rien ne serait arrivé à leurs patients s'ils avaient travaillé dans un bâtiment sain; et la direction arguera que le microbe maison n'aurait causé aucun tort si les praticiens s'étaient conformés aux règles d'hygiène élémentaires, comme le faisaient six de leurs confrères opérant, à l'époque, dans les mêmes blocs. Les deux parties devront pourtant assumer leur part de responsabilité.</p>
<p><br />
<br />
Retour à la fin des années 1980. La Clinique du sport fait figure d'établissement de pointe dans sa spécialité, la chirurgie orthopédique. L'établissement propose notamment une technique séduisante pour soigner les hernies discales (les sciatiques) - la nucléotomie percutanée, effectuée sous simple anesthésie locale et qui tombera ensuite en désuétude, faute de résultats. En 1989, première alerte au xénopi : la bactérie est retrouvée dans les lombaires de l'entraîneur d'un club de gymnastique lyonnais opéré un an auparavant. Mais personne ne prend la réelle mesure du danger, et les contaminations se poursuivent jusqu'en 1993. Cette année-là, le Dr Nicole Desplaces, une pionnière du diagnostic des infections osseuses, est appelée à la rescousse. Menant une véritable enquête de détective, elle élucide le mystère de l'épidémie.</p>
<p>Pourquoi la bactérie présente dans les tuyaux de l'établissement a-t-elle pénétré jusque dans les vertèbres des patients? Pour la simple raison que certains chirurgiens immergeaient leurs instruments dans un bain désinfectant entre deux opérations... et les rinçaient ensuite sous l'eau du robinet, équipé d'un filtre défaillant. Selon le témoignage d'un aide-soignant de l'époque, seuls les deux premiers malades de la journée bénéficiaient d'un matériel stérilisé dans les règles de l'art.</p>
<p>Parmi les médecins incriminés, le Dr Didier Bornert se distingue par une pratique toute personnelle. Pour opérer certaines hernies discales, le chirurgien commande des kits sophistiqués à usage unique... qu'il utilise plusieurs fois, au mépris des avertissements explicites portés sur l'emballage. Interrogé par L'Express, le Dr Bornert affirme que cette polémique est vaine car "aucun patient contaminé par le xénopi n'est concerné par la réutilisation de ces kits". Une chose est sûre : les trois quarts des victimes de l'affaire de la Clinique du sport sont passées entre ses mains."</p>
Les infections nosocomiales
urn:md5:add9ad6185fd902fd85067bb9ca1417d
2009-02-05T07:09:00+00:00
2011-01-23T15:55:27+00:00
yves brette
formation en stérilisation
antibiotique
bloc operatoire
CCLIN
circulaire
CLIN
definition
hopital
hygiene
infection nosocomiale
intervention chirurgicale
nouveau-né
patient
personne agee
personnel
prothese
pyocyanique
staphylocoque
<p>Dans un souci de précision, petit rappel succint de définition.</p> <p>Une infection est dite nosocomiale ou hospitalière, si elle est absente lors de l'admission du patient à l'hôpital et qu'elle se développe 48 heures au moins après l'admission. Ce délai permet de distinguer une infection d'acquisition communautaire d'une infection nosocomiale. Ce critère ne doit pas être appliqué sans réflexion et il est recommandé d'apprécier, dans les cas douteux, la plausibilité du lien causal entre hospitalisation et infection.</p>
<p>Pour les infections de site opératoire, on considère comme nosocomiale les infections survenant dans les 30 jours suivant l'intervention chirurgicale ou s'il y a mise en place d'un matériel prothétique ou d'un implant dans l'année qui suit l'intervention.</p>
<p>Le terme nosocomial vient du grec nosos, maladie et de komein soigner.</p>
<p>Afin de rendre les études sur les infections nosocomiales celles-ci rentrent depuis 1999 dans une définition standardisée. En effet en 1999 le CLIN (Comité de lutte contre les Infections Nosocomiales) élabore les premières définitions.</p>
<p>Une première définition de l'infection nosocomiale avait été donnée par la circulaire n°263 du ministère de la santé du 13 octobre 1988 <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/1" title="1">1</a> relative à l'organisation de la surveillance et de la prévention des infections nosocomiales. Cette circulaire a été remplacée par une autre circulaire du 29 décembre 2000 du ministère de l'emploi et de la solidarité, prise en application de la loi du 1er juillet 1998 relative "au renforcement de la veille sanitaire et au contrôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à l'homme", laquelle met à la charge des établissements de santé publics et privés l'obligation d'organiser en leur sein la lutte contre les infections nosocomiales et autres affections iatrogènes (article L. 6111-1 CSP) ainsi que du décret du 6 décembre 1999 lequel organise les modalités de cette lutte menée par un comité de lutte contre les infections nosocomiales dans chaque établissement. Aux termes de cette circulaire "les infections nosocomiales sont des infections contractées dans un établissement de santé"<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/2" title="2">2</a>.</p>
<p>Le CTIN devenu CTINILS en 2004 élabore en mai 2007 de nouvelles définitions considérant les définitions de 1999 non satisfaisantes au vu de la multiplication des parcours de soins et des intervenants dans la dispensation des soins, ainsi de la diversification des structures et des systèmes de soins, et de la survenue parfois tardive de l’infection après chirurgie, en particulier avec prothèses implantées<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/3" title="3">3</a>.</p>
<p>Sommaire
1 Généralités
2 Épidémiologie
2.1 En France
2.2 En Italie
2.3 Aux États-Unis
3 Étiologie
3.1 Les modes de transmission
3.1.1 Auto-infection
3.1.2 Hétéro-infection
3.1.3 Xéno-infection
3.1.4 Exo-infection
3.2 Formes cliniques
4 Causes des infections nosocomiales
4.1 L'agent infectieux
4.2 L'hôpital, milieu favorisant (Pression de sélection des bactéries)
4.3 La sur-utilisation d'antibiotiques (autre facteur aggravant)
4.4 Causes écologiques et comportementales
4.5 Réceptivité du patient
4.6 Autres traitements, dispositifs médicaux propices aux infections à l'hôpital
5 Évitabilité. Mesures prises et premiers résultats
5.1 Mesures de prévention possibles
5.2 Exemple de la France
5.2.1 Le système d'alerte mis en place en France se montre efficace
5.2.2 Des résultats encourageants par endroits, mais la vigilance reste de mise
5.2.3 Évaluation des moyens de lutte contre les infections nosocomiales
6 Organisation de la lutte contre les infections nosocomiales
6.1 En France
6.2 L'exemple donné sur le SARM dans les pays scandinaves
6.2.1 Etude de l'impact des mesures du protocole Search and Destroy
6.2.2 Comment s'inspirer de ce protocole Search and Destroy ?
6.3 En Suisse
7 Cas de la France
7.1 4200 décès par an ?
7.2 Un coût économique certain, plus cher que la prévention
7.3 Une politique de prévention qui commence à porter ses fruits
7.4 Une prise de conscience collective, mais une information insuffisante
8 Notes
9 Voir aussi
9.1 Législation française et Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN)
9.2 Étude de cas cliniques, en France
9.3 Articles connexes
9.4 Liens externes et références</p>
<pre></pre>
<p>Généralités
L'augmentation des infections nosocomiales est en partie liée aux progrès diagnostiques et thérapeutiques de la médecine : la prise en charge de patients de plus en plus fragiles, notamment atteints de déficit congénital de l'immunité ou, le plus souvent, d'un déficit acquis par l'administration de médicaments immunosuppresseurs.</p>
<p>Il faut cependant relativiser cette affirmation d'augmentation : entre l'enquête française de prévalence de 1996 et celle de 2001, bien que la comparaison des résultats soit difficile, on observe une diminution de 13% de la prévalence des infections nosocomiales.</p>
<p>Les nouveau-nés, les prématurés et les personnes âgées restent particulièrement sujets aux infections nosocomiales.</p>
<p>Les techniques invasives utilisées dans les hôpitaux pour le diagnostic, la surveillance et le traitement ouvrent souvent de nouvelles portes à l'infection : sonde urinaire à demeure, mesure de la pression veineuse centrale, perfusions de toute nature, implantation de prothèses…</p>
<p>Les infections nosocomiales ne sont donc pas toutes évitables, même si près de la moitié de ces infections peuvent être prévenues par des moyens simples, comme le lavage des mains et une formation continue adaptée.</p>
<p>Épidémiologie</p>
<p>En France
En France, ces infections ont une prévalence de 6,87%<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/1" title="1">1</a>, et la prévalence des infections de 7,5% (certains patients ayant contracté deux IN, voire plus)<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/2" title="2">2</a>. Les infections urinaires représentant 40% des pathologies nosocomiales suivies par les infections de la peau et des tissus mous à hauteur de 10,8%, des infections du site opératoire (10,3%) et des pneumopathies (10%).</p>
<p>Les infections nosocomiales compliquent 5 à 19% des admissions dans les hôpitaux généraux et jusqu'à 30% des patients en soins intensifs. En moyenne, ces infections prolongent l'hospitalisation de 4 à 5 jours.</p>
<p>On estime qu'il y a environ 9 000 morts par an, mais dans seulement 4 200 cas, le pronostic vital n'était pas engagé avant la déclaration de la maladie.</p>
<p>En Italie
En Italie, les maladies nosocomiales concernaient dans les années 2000 environ 6,7 % des personnes hospitalisées, soit 450 000 et 700 000 victimes, causant entre 4 500 et 7 000 morts.</p>
<p>À la polyclinique Umberto-Ier où les conditions d'hygiène se sont révélées désastreuses en 2006, le taux d'infection dépassait 15 %<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/3" title="3">3</a>.</p>
<p>Aux États-Unis
Aux États-Unis, on estime<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/4" title="4">4</a> que 10 % des patients hospitalisés sont victimes d'une infection nosocomiale, soit 2 millions de patients par an.</p>
<p>Cela a représenté 88 000 morts en 1995, et un coût allant de 4,5 à 11 milliards de dollars. Un tiers des maladies nosocomiales seraient évitables.</p>
<p>Étiologie
Certaines infections nosocomiales sont « normales » au regard de la pathologie à traiter et des moyens thérapeutiques à mettre en œuvre. Il ne faut donc pas confondre les infections nosocomiales faisant suite à une erreur ou une négligence, avec celles liées à une complication d'une thérapie ou d'un acte invasif.</p>
<p>Ainsi le développement d'une pneumopathie après 1 mois de ventilation artificielle en réanimation n'a pas la même signification que la survenue d'un épisode infectieux le lendemain de la pose d'une voie veineuse centrale.</p>
<p>Les modes de transmission
Il y a quatre grands modes de transmission :</p>
<p>Auto-infection
La malade s'infecte avec ses propres germes, les « portes d'entrée » sont les lésions des muqueuses, les lésions cutanées (plaies, brûlures, maladies de peau). Les germes seront ceux de la peau, des muqueuses, du tractus digestif, etc. Ce mécanisme est favorisé par différents facteurs, la dissémination des germes du patient dans son environnement (comme par exemple le lit), par l'utilisation de traitement pouvant altérer l'immunocompétence (corticostéroïdes, immunosuppresseurs…), par l'administration de traitements sélectionnant certaines bactéries (antibiothérapie à spectre large…). Enfin, les patients immunodéprimés (sida, aplasiques…) sont les personnes les plus à risque du fait du défaut de vigilance immunitaire de leur organisme, développant ainsi des pathologies strictement endogènes.</p>
<p>Hétéro-infection
Dans ce cas, le germe responsable de l'infection nosocomiale provient d'un autre malade, la transmission étant le plus souvent manuportée, par le personnel soignant intervenant auprès de plusieurs patients, disséminant ainsi les germes d'une personne à l'autre. Ces infections sont dites « croisées ». C'est le mode de contamination le plus fréquemment retrouvé lors d'épidémies. Cependant certains germes, comme celui de la tuberculose, sont transmis par voie aérienne. Il peut en outre arriver plus rarement que les germes soient transmis par contact direct entre deux patients.</p>
<p>Xéno-infection
Ce mode de transmission est un peu à part, dans ce cas les agents pathogènes sont transmis par des personnes venant de l'extérieur (personnel soignant, visiteurs, sous-traitants), et présentant eux-mêmes une pathologie infectieuse, déclarée ou en cours d'incubation. Ce mode de transmission n'est cependant pas à négliger, car il peut être dévastateur pour les patients particulièrement fragiles. Ainsi, les professionnels de santé sont de plus en plus encouragés à se faire vacciner contre la grippe.</p>
<p>Exo-infection
Ce mode de transmission est dû</p>
<p>soit à un dysfonctionnement technique d'un matériel (filtre à air, autoclave…) destiné à la protection des patients qui, ne remplissant plus son office, les laisse en contact avec des germes qui ne devraient, en principe, pas faire l'objet d'une infection, au vu des mesures prises pour les prévenir (aspergillose, légionelle…),
soit à une erreur commise dans l'exécution des procédures de traitement du matériel médico-chirurgical.</p>
<p>Formes cliniques
En France :</p>
<p>Infections urinaires : 44% des cas
Infections post-opératoires : 45% des cas
Infections pulmonaires : 10-30% des cas
Infections généralisées : 5-10% des cas
Infections virales</p>
<p>Causes des infections nosocomiales
Pour développer une infection nosocomiale, il faut que trois éléments soient réunis :</p>
<p>un agent infectieux ;
un mode de transmission ;
un sujet réceptif.
Il existe des facteurs favorisants dont ; manque d'hygiène (éventuellement faute de salles de bain ou douches), le comportement du personnel hospitalier (qui parfois sous-estime le risque ou le comprend mal), ou encore la mobilité des patients (fréquemment transférés entre d'un établissement ou service à l'autre.</p>
<p>L'agent infectieux
Les infections nosocomiales sont généralement dues à des bactéries :</p>
<p>commensales, c'est-à-dire des germes qui ne peuvent vivre qu'au contact de notre organisme ; ces bactéries sont souvent utiles au bon fonctionnement du corps humain, ainsi la flore bactérienne résidant dans notre tube digestif (staphylocoque doré, pseudomonas aeruginosa…) est indispensable à la digestion ; en revanche, si pour une raison ou pour une autre lors d'une intervention chirurgicale, ces germes sont déversés dans la cavité abdominale, ils deviennent dangereux, pathogènes ;
saprophytes, c'est-à-dire vivant dans l'environnement de l'homme (l'eau, l'air…) et pouvant le coloniser dans certaines conditions.</p>
<p>L'hôpital, milieu favorisant (Pression de sélection des bactéries)
Le milieu hospitalier met en présence des individus sains et de nombreux patients présentant des pathologies variées, infectieuses ou non. Chacun en se déplaçant dans les locaux, et en déplacant du matériel disperse des germes qui peuvent notamment se retrouver nombreux sur les chaussures, poignées de porte, interrupteurs, surfaces (« fomites ») et dans l'air… faisant de l'environnement hospitalier un véritable « pot pourri » de germes. Ceux-ci évoluent selon leurs capacités intrinsèques de résistances intrinsèques, et selon les désinfectants et antiseptiques utilisés pour le nettoyage et les soins. Face à ces produits et aux antibiotiques prescrits dans l'établissement, des microbes subissent une forte pression de sélection : seuls les plus résistants survivent.</p>
<p>Chaque patient hospitalisé arrive avec sa propre flore bactérienne. Mais une fois en contact avec l'environnement hospitalier (le lit, la table de nuit, le personnel…) et les différents traitements, celle-ci va se modifier, et va à son tour subir la pression de sélection. Par conséquent, les germes résistants de l'environnement vont se développer aux dépens de ceux a priori moins résistants de la flore d'origine.</p>
<p>Les germes hospitaliers sont de ce fait souvent capables de survivre dans un milieu hostile et de développer de multiples résistances aux antibiotiques les plus utilisés. Certains hôpitaux sont ainsi confrontés à des problèmes liés à l'émergence de staphylocoques, d'entérocoques et de bacilles Gram- résistants à de multiples antibiotiques.</p>
<p>La sur-utilisation d'antibiotiques (autre facteur aggravant)
Les antibiotiques administrés sans raison valable sont la cause principale des infections nosocomiales. En effet, ils rendent certains micro-organismes résistants et contribuent à la sélection des souches hospitalières multirésistantes qui peuvent se transmettre d'un patient à l'autre.</p>
<p>Ces germes, même résistants, ne sont pas forcément pathogènes pour les individus en bonne santé, mais ils le sont pour ceux dont l'état de santé est altéré.</p>
<p>La gravité des infections peut être exacerbée par l'utilisation d'antibiotiques.</p>
<p>Des patients peuvent aussi arriver avec des bactéries résistantes à des antibiotiques qu'ils ont utilisé dans leur vie professionnelle (éleveurs industriels de porcs ou volaille par exemple, dont les animaux abritent eux-même des microbes antibiorésistants).</p>
<p>Les bactéries pouvant échanger entre elles des gènes de résistance, notamment quand elles sont stressées, ce qui est le cas quand on les expose à des désinfectants ou antibiotiques, une souche bactérienne non pathogène mais résistante peut aussi rendre une souche pathogène résistante.</p>
<p>Article détaillé : Résistance aux antibiotiques.</p>
<p>Causes écologiques et comportementales
Des travaux<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/5" title="5">5</a> récents ont montré que les maladies nosocomiales ont connu une très forte augmentation parmi les maladies émergentes (elles constituaient environ 20 % des 335 cas de maladies émergentes signalées entre 1940 et 2004. Ce sont souvent d’anciennes maladies (réémergentes), devenues antibiorésistantes, dont par exemple la tuberculose).
Le problème est d'autant plus préoccupant que depuis 50 ans, le nombre de vecteurs devenus résistant aux pesticides augmente aussi et que ces maladies émergentes récentes, sont presque toutes des zoonoses (maladies pouvant à la fois toucher l’homme et l’animal) (le nombre d'apparition de ces maladies a presque été multipliés par 4 depuis 50 ans, et plus encore depuis les années 1980, peut-être en raison de l'augmentation des cas de déficience immunitaire acquise). La croissance exponentielle des transports longue distance, par avion et bateau notamment est un autre facteur d'exacerbation du risque. L'exposition chronique d'animaux ou d'humains à certains polluants est également susceptible de diminuer leur immunité d'une personne.</p>
<p>Réceptivité du patient
Les patients hospitalisés ont souvent - par nature - des défenses immunitaires altérées, du fait de pathologies portant directement atteinte à leur compétences immunitaires (diabète, insuffisance respiratoire, pathologies immunitaires, grands brûlés…), ou en raison de leur état général.</p>
<p>Ainsi les personnes dénutries ou aux âges extrêmes de la vie sont plus réceptives aux infections en général, et nosocomiales en particulier.</p>
<p>Autres traitements, dispositifs médicaux propices aux infections à l'hôpital
Enfin les traitements ou les dispositifs médicaux utilisés, comme les sondes urinaires, les sondes d'intubation, les cathéters, les drains, mais aussi les traitements par corticoïdes, antibiotiques, immunosuppresseurs... constituent un terrain propice au développement de pathologies nosocomiales.</p>
<p>Évitabilité. Mesures prises et premiers résultats
On estime que 30% des infections nosocomiales pourraient être évitées : « Au total, compte tenu des origines multiples des infections nosocomiales, on estime à 70% la proportion de celles qui ne pourraient pas être évitées par une meilleure prévention (mesures d'hygiène, locaux adaptés, etc.), notamment en raison de leur origine endogène <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/6" title="6">6</a>. »</p>
<p>Mesures de prévention possibles
Les principales mesures pour combattre les infections nosocomiales relèvent de l'hygiène :</p>
<p>hygiène des mains des soignants, des patients et de leur entourage (Souvent par friction hydro-alcoolique en l'absence de cas de Clostridium ou de souillure sur les mains) ;
isolement septique (en particulier dans une chambre individuelle) des malades susceptibles de propager l'infection ;
isolement protecteur des sujets anormalement susceptibles aux infections ;
surveillance de l'usage des antibiotiques dans l'hôpital ;
surveillance de l'environnement par un technicien biohygiéniste (traitement d'air: au bloc opératoire, chambres de greffes; contrôle de l'eau: eau bactériologiquement maîtrisée, eau chaude sanitaire (Légionelles), eau pour soins standards, Contrôle de la désinfection des endoscopes, Contrôle de la qualité microbiologique des surfaces.
actions préventives techniques: traitement des conduites transportant les fluides, notamment l'eau (choc thermique / choc chloré) des tours aéro-réfrigérantes et l'air (nettoyage des gaines, chauffage, climatisation);
formation et contrôle médical périodique du personnel de l'hôpital : lavage des mains entre chaque patient (détersion avec du savon si nécessaire, et friction à la solution hydro-alcoolique), utilisation de gants stériles et de masques si nécessaire, désinfection du matériel (notamment à l'autoclave) et destruction du matériel à usage unique…
constitution d'un Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales chargé d'élaborer un programme pour le contrôle des infections nosocomiales en association à une Équipe Opérationnelle d'Hygiène (E.O.H, UHLIN ...).
changement régulier (3 à quatre fois par an) des anti-bactériens de surface ( et d'une manière générale de tous les produits d'entretien) pour que les bactéries ne deviennent pas résistantes aux produits. <acronym></acronym></p>
<p>Exemple de la France</p>
<p>Le système d'alerte mis en place en France se montre efficace
« L'InVS a mis au point un système d'alerte efficace. Ce système met en relation les établissements qui alertent l'InVS quand une épidémie ou une infection résistante surviennent ; RAISIN (Réseau d'Alerte, d'Investigation et de surveillance des Infections Nosocomiales) produit alors des recommandations s'il y a lieu. Deux exemples récents peuvent être cités :</p>
<p>entérocoque résistant à la vancomycine (alerte en juillet 2005)
acinetobacter baumannii multi-résistant aux antibiotiques, signalé dans 54 établissements répartis dans 15 départements (recommandations juin 2004) »<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/7" title="7">7</a> ...</p>
<p>Des résultats encourageants par endroits, mais la vigilance reste de mise
« Des résultats encourageants corroborent ceux enregistrés par exemple à l'AP-HP où le pourcentage de SARM a diminué de ¼ en court séjour et de moitié en réanimation entre 1993 et 2002 (passant de 55% à 24%). Une tendance à la baisse du pourcentage de SARM en réanimation durant les 4 dernières années a été aussi enregistrée dans les CCLIN Paris-Nord et Sud-Ouest.</p>
<p>Ces résultats qui vont dans le bon sens semblent être le fruit d'une mise en place d'un programme spécifique de prévention de la transmission croisée des bactéries multi-résistantes, et d'un meilleur usage des antibiotiques.</p>
<p>Mais la vigilance demeure de mise et des progrès restent à faire. Par exemple, la proportion des souches EBLSE a diminué depuis 1993 (diminution régulière dans le temps) mais, en revanche, la résistance de ces bactéries a gagné l'espèce E. coli, espèce commensale majeure, ce qui fait craindre une diffusion dans la communauté. Elle a gagné aussi l'espèce E. aerogenes. »<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/7" title="7">7</a></p>
<p>Évaluation des moyens de lutte contre les infections nosocomiales
Le ministère de la santé a mis en place un indicateur composite des activités de lutte contre les infections nosocomiales "ICALIN", dont l'objectif est d'inciter tous les établissements de santé à mesurer leurs actions et leurs résultats dans le domaine de la lutte contre les infections nosocomiales.</p>
<p>Organisation de la lutte contre les infections nosocomiales</p>
<p>En France
En France, c'est en 1998, que le CLIN (Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales) ainsi que ces cellules filles régionales, les C.CLIN (Centres de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales) sont institués. Ces structures d'État ont pour mission :</p>
<p>d'auditer grâce aux équipe d'hygiène et aux CLIN la prévalence et l'incidence des infections nosocomiales des structures de soins publiques ou privées ;
de publier ces informations sous forme d'un communiqué au public, d'une bibliographie documentaire ou d'un rapport d'alerte à l'InVS ou l'Afssa ;
de favoriser par des moyens techniques ou bibliographiques les plans de lutte internes à chaque structure de soins (et ce notamment en éditant annuellement le « Guide de bonnes pratiques et de recommandations » à l'intention des professionnels de la santé à l'issue des conférences de consensus).
Depuis le 1er Juillet 1998, la loi de sécurité sanitaire du code de la santé publique prévoit que chaque établissement de santé se doit de se doter d'un plan de lutte contre les infections nosocomiales. Le renforcement de la prévention des risques sanitaires doublé par l'organisation de la lutte contre les infections nosocomiales par le CLIN, permettent à chaque établissement de santé de constituer une cellule de lutte contre les infections nosocomiales animée par l'Équipe Opérationnelle d’Hygiène (EOH).</p>
<p>En l'absence de réglementation les Équipes Opérationnelles se composent de façon assez différente d'un établissement à l'autre:</p>
<p>Elle peut être constitué de:</p>
<p>- d'un ou plusieurs médecin hygièniste (ou praticien hygiéniste (+ DU d'hygiène) - d'une ou plusieurs infirmière hygièniste avec souvent un cadre infirmier hygiéniste (IDE + DU d'Hygiène) - d'un ou plusieurs technicien biohygiéniste (Technicien de Laboratoire titulaire d'un BAC+2 en biologie de laboratoire (BTS AB par exemple)et ayant effectué 1 an de spécialisation en hygiène à l'ENCPB à Paris ou depuis septembre 2007 de la licence professionnelle "Biohygiène" décernée par cette même école soutenue par l'Université Pierre et Marie Curie - Paris 6.</p>
<p>On note cependant que la non reconnaissance des spécialités d'hygiéniste et l'absence de législation stricte pour les praticiens, techniciens et infirmières freine largement la création de ces postes considérés comme couteux aux yeux des établissements actuellement. La création des pôles sur les objectifs de la rentabilité met à mal ces équipes qui pourtant travaillent dans l'objectif de minimiser le surcoût incontournable qu'engendre l'hygiène. L'hygiène est un investissement sur le long terme et ne produit pas une activité palpable à court terme.</p>
<p>L'exemple donné sur le SARM dans les pays scandinaves
Un travail a été fait pour comparer des protocoles d'éviction des staphylocoques dorés résistants à la méticilline (SARM) dans les pays scandinaves<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/8" title="8">8</a>. Car "dans les Pays-Bas et les pays scandinaves, le taux de SARM est inférieur à 1% alors qu'il est en France de 28% selon l'EARSS 2004, et se situe aussi à des taux importants au Royaume Uni, en Allemagne, en Belgique et aux États-Unis (50% selon le National Nosocomial Infections Surveillance System8(*)".</p>
<p>Les pays scandinaves et les Pays-Bas, pour obtenir un taux si faible de SARM, ont développé le protocole appelé Search and Destroy (S & D). Les impacts des mesures de ce programme S & D ont été étudiés en utilisant des modèles mathématiques en considérant soit un faible taux de SARM (<1%), soit un fort taux de SARM (>10%).</p>
<p>Etude de l'impact des mesures du protocole Search and Destroy
Les 6 mesures préventives étudiées étaient :</p>
<p>Mesure I : la prise en charge des porteurs de SARM en chambre seule
Mesure II : la recherche d'une colonisation et l'isolement des patients à risque, c'est-à-dire les patients déjà identifiés comme porteurs de SARM ou provenant de services à risque
Mesure III : la recherche systématique de SARM chez tous les patients après la détection d'une IN dans un service
Mesure IV : mesure III associée à la recherche systématique d'une colonisation par le SARM dans le personnel soignant d'un service infecté, et arrêt de travail jusqu'à décontamination des membres du personnel infectés
Mesure V : interdiction de nouvelles admissions dans les services présentant une transmission avérée entre les patients, cette mesure étant prolongée jusqu'à isolement en chambre seule de tous les porteurs de SARM
Mesure VI : la colonisation du SARM est éradiquée à la fin de l'hospitalisation.
Les simples mesures d'hygiène des mains sont sous-entendues dans le comportement du personnel de santé et ne sont donc pas mentionnées en tant que telles bien qu'elles soient indispensables et nécessairement respectées.</p>
<p>Première constatation : dans les modèles à faible taux de SARM (<1%), l'absence de toute mesure de contrôle s'accompagne en 10 ans d'une augmentation du taux atteignant plus de 15%. L'application de la mesure I seule n'est pas suffisante pour maintenir le taux d'IN à SARM à moins de 1% mais l'augmentation est très lente (1,5% en 30 ans). L'association de la mesure I avec la mesure II ou avec la mesure III permet de maintenir un taux de SARM à moins de 1%. L'association des mesures I, II et III donne les meilleurs résultats. Les mesures IV, V, et VI offrent chacune un bénéfice supplémentaire minime.
Deuxième constatation : dans les modèles à fort taux de SARM (>10%), l'application de l'ensemble des mesures du programme S & D réduit le taux de SARM à 1% en 6 à 12 ans. L'application de la mesure I seule le réduit à 5% en 15 ans. Et les applications, par étape ou globalement, de la mesure I avec la mesure II ou avec la mesure III ou avec les mesures II et III aboutissent à une diminution du taux de SARM allant de moins de 2% à moins de 1% sur 20 à 30 ans selon le modèle. Le nombre total de jours requis en isolement par hôpital sur 30 ans est d'une centaine de milliers de jours.</p>
<p>Comment s'inspirer de ce protocole Search and Destroy ?
Les pays ayant un fort taux de SARM pourraient s'inspirer de ce programme S & D et de ses 6 mesures.</p>
<p>A noter que ces mesures, pour être efficaces, doivent être respectées de façon exhaustive : par exemple, une efficacité d'isolement des patients de seulement 50% ne pourrait conduire à une diminution du taux de SARM.</p>
<p>Des limites s'imposent immédiatement pour appliquer un tel programme en France :</p>
<p>Un problème architectural existe qui fait que souvent dans les services de réanimation, les réanimateurs ne disposent pas de chambre d'isolement ou n'en disposent pas en nombre suffisant (chambres en réanimation à 3 lits, heureusement de moins en moins fréquentes...) ;
Un problème culturel comportemental existe également qui entrave les plus simples mesures d'hygiène, mesures appliquées depuis longtemps dans les pays scandinaves.
Mais ce modèle est à garder à l'esprit. On remarquera à ce propos que les pays ayant de bons résultats en matière de résistance aux antibiotiques ne sont pas toujours ceux qui ont de bons résultats en matière d'IN. Les mesures à prendre pour ces deux objectifs, pourtant très liés, sont distinctes.</p>
<p>En Suisse
Dans le canton de Genève, l'étude "Clean Care is Safer Care" menées par les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) en partenariat avec l'OMS a pu mettre en évidence qu'en fournissant un flacon de poche de solution hydro-alcoolique (SHA) à chaque professionnel de santé, la prévalence des infections nosocomiales d'origine manuportée était réduite de moitié. Une des principale explication mise en avant par l'audit est qu'un lavage des mains à l'eau et au savon est plus contraignant que de pratiquer une hygiène des mains à l'aide d'une friction de SHA.</p>
<p>À la suite de cette étude révélant qu'en levant certaines contraintes (temps d'un lavage, intolérance cutanée au papier d'essuyage, facilité d'emploi de la SHA et disponibilité sur l'instant du produit), la cellule VigiGerme des HUG recommande qu'à opportunité égale, il vaut mieux privilégier une friction de SHA à un lavage classique.</p>
<p>Cas de la France
« On admet communément que, en France, 6% à 7% des hospitalisations sont compliquées par une infection nosocomiale (IN) plus ou moins grave, soit environ 750.000 cas sur les 15 millions d'hospitalisations annuelles<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/9" title="9">9</a>. »</p>
<p>Toujours selon ce dernier rapport de l'OPEPS (juin 2006), les infections nosocomiales constituent « 22% des événements graves liés aux soins, contre 37,5% pour les autres suites d'une intervention chirurgicale et 27,5% pour les accidents médicamenteux. »</p>
<p>4200 décès par an ?
L'estimation habituelle du nombre de décès annuels est de 7 000-10 000. Une enquête récente (C.CLIN Paris-Nord, PHRC, 2001) table plutôt sur 4 200. « Au total, les infections nosocomiales seraient donc en cause pour 9.000 décès par an, dont 4.200 concernent des patients pour lesquels le pronostic vital n'était pas engagé à court terme à leur entrée à l'hôpital. Pour la moitié de ces 4.200 décès, aucune autre cause de décès n'est détectée.<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/10" title="10">10</a>. »</p>
<p>L'imputabilité est de toute façon délicate à établir. « Peu d'études ont été réalisées mais il semblerait que les IN multiplient le risque de décès par 3 si on compare le nombre de décès des patients ayant acquis une IN à celui des patients « identiques »n'ayant pas acquis une IN. ...</p>
<p>Finalement on peut estimer le nombre de décès en secteur hospitalier avec IN à environ 9 000, dont 4 200 chez des patients dont le pronostic vital n'était pas engagé à court terme, dont la moitié sans autre cause de décès. »<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/11" title="11">11</a></p>
<p>Il est probable que les 3/4 de ces 4200 décès soient victimes de bactéries multirésistantes aux antibiotiques</p>
<p>Un coût économique certain, plus cher que la prévention
« Les infections nosocomiales entraînent un surcoût financier important, essentiellement dû à un allongement de la durée d'hospitalisation (4 jours en moyenne), au traitement anti-infectieux et aux examens de laboratoire nécessaires au diagnostic et à la surveillance de l'infection. On estime ainsi que la survenance d'une infection allonge le séjour en chirurgie orthopédique de près de 2 semaines et augmente les coûts de prise en charge du patient de 300%.</p>
<p>Les différentes études disponibles font état d'une échelle de coûts très large, allant de 340 euros en moyenne pour une infection urinaire à 40.000 euros pour une bactériémie sévère en réanimation. Les estimations varient donc sensiblement en fonction du site anatomique de l'infection, de la nature du germe, de la pathologie prise en charge mais aussi du service d'hospitalisation.</p>
<p>En appliquant une fourchette de surcoût moyen de 3.500 à 8.000 euros par infection aux 750.000 infections nosocomiales annuelles, on atteint un montant de dépenses de 2,4 à 6 milliards d'euros.</p>
<p>Ainsi, une diminution de 10% du nombre d'infections conduirait à une économie de 240 à 600 millions d'euros, soit jusqu'à 6 fois plus que l'effort de prévention consenti par les établissements hospitaliers, qui s'établit à une centaine de millions d'euros.</p>
<p>Ce rapide calcul montre combien le coût de la non-qualité est supérieur à celui de la prévention. »</p>
<p>Une politique de prévention qui commence à porter ses fruits
Plusieurs mesures depuis 1995 ont « produit des résultats non négligeables en termes de prévalence des infections nosocomiales parmi les patients hospitalisés. Ainsi, entre l'enquête de prévalence de 1996 et celle menée en 2001, ce taux a été ramené de 8,3% à 7,2% dans les centres hospitaliers universitaires et de 6,5% à 5% dans les centres hospitaliers. »</p>
<p>Une prise de conscience collective, mais une information insuffisante
Une enquête Ipsos (2006) montre que 83% des personnes interrogées ont entendu parler des infections nosocomiales, et que ces risques « constituent la source d'inquiétude première des Français dans le cadre d'une hospitalisation, avant les erreurs médicales. » Crainte sous-estimée par les professionnels de santé, qui estiment que la peur d'être anesthésié serait leur premier facteur d'anxiété.</p>
<p>« En revanche, le grand public ne s'estime pas correctement informé sur les causes et les conséquences des infections nosocomiales. ». L'Opeps conclut que « l'effort en matière de lutte contre les infections nosocomiales devra, dans les années à venir, mettre l'accent sur l'information des professionnels de santé, comme de la population dans son ensemble. »</p>
<p>Notes
? Enquête nationale de prévalence 2001
? Quelle est la prévalence de ces infections ? <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/archive" title="archive">archive</a>
? L'Italie scandalisée par « l'hôpital de l'horreur », Éric Jozsef, Libération, 15 janvier 2007
? Nosocomial infection
? Global trends in emerging infectious diseases <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/archive" title="archive">archive</a> (Kate E. Jones et al. Nature 451, 990-993 (21 février 2008), doi:10.1038/nature06536
? Prévenir les infections nosocomiales : une exigence de qualité des soins hospitaliers
? a? b? La résistance bactérienne aux antibiotiques
? Bootsma MCJ. Et al. Controlling methicillin-resistant Staphylococcus aureus : quantifying the effects of interventions and rapid diagnostic testing. Proceed. Nat. Acad. Sciences, édition avancée en ligne (www.pnas.org/cgi/doi.10.1073/pnas.0510077103)
? La réalité des infections nosocomiales en France
? Des conséquences lourdes pour le patient comme pour la société
? Quelle est l'estimation de la mortalité attribuable aux IN ?
? Sur 10 000 personnes qui succombent chaque année à une infection nosocomiale, environ 7 500, soit les ¾, seraient victimes de bactéries multirésistantes aux antibiotiques."Les maladies nosocomiales"
? Des conséquences lourdes pour le patient comme pour la société
? Les premiers succès de la politique de prévention</p>
<p>Voir aussi</p>
<p>Législation française et Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN)
Depuis 1988, chaque établissement de soin doit se munir d'un comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN), code de la Santé publique, art. R711-1-1 et suivants).
Circulaire DGS/VS/VS2-DH/EO1 - N°17 du 19 avril 1995 : relative à la lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de santé publics ou privés participants à l'exécution du service public.
Lien abordant les infections nosocomiales sous le jour des responsabilités (droit) : Etude de Mireille BACACHE-GIBEILI.
La responsabilité de l'hôpital en cas d'infection nosocomiale sera une responsabilité sans faute. Il serait donc facile de se faire indemniser.
Les textes fondamentaux régissant l'organisation de la lutte contre les infections nosocomiales en France répertoriés sur le site du Clin Sud Ouest.
Circulaire n°599 du 13 décembre 2004 relative à la mise en oeuvre du programme national de lutte contre les infections nosocomiales 2005/2008 dans les établissements de santé
Plan gouvernemental de lutte contre les infections nosocomiales 1995-2000
Pour mémoire, la première circulaire, abrogée depuis par la circulaire n°645 du 29 décembre 2000, la circulaire n° 263 du 13 octobre 1988 relative à l'organisation de la surveillance et de la prévention des infections nosocomiales
<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/pdf" title="pdf">pdf</a> Infections liées aux soins réalisés en dehors des établissements de santé — guide de prévention, Direction générale de la Santé</p>
<pre></pre>
<p>Étude de cas cliniques, en France
5 cas illustrant des parcours de patients après intervention orthopédique compliquée d'IN
2 cas illustrant la complexité des pathologies des patients ayant acquis une IN (deux cas de septicémie)
6 cas cliniques recueillis au cours `d'une visite' d'une unité de réanimation ; les patients ont subi un accident médical majeur</p>
<pre></pre>
<p>Articles connexes
Résistance aux antibiotiques
Prescription de médicaments
Médicament sous ordonnance
Iatrogénèse
Iatrogénèse systémique
maladie émergente
Hygiène des mains</p>
<pre></pre>
<p>Liens externes et références
DEFINITION DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Mai 2007 (CTINILS, DIRECTION GENERALE DE LA SANTE, DIRECTION DE L’HOSPITALISATION ET DE L’ORGANISATION DES SOINS</p>
<p>100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales, CTIN 1999.
infonosocomiale.com : site officiel dépendant de la HAS (Haute Autorité de Santé)
NOSOBASE : base documentaire inter CCLIN
Les infections nosocomiales en Belgique sur Wikinations.be
Hygiène des mains : les techniques de lavage et de désinfection des mains
Les HUG réduisent de moitié leur taux d'infections nosocomiales
Avis du Comité technique national des infections nosocomiales du 5 décembre 2001 sur « la place de la friction hydro-alcoolique dans l'hygiène des mains lors des soins »
Enquête nationale de prévalence 2006 des infections nosocomiales, InVS
Indice composite des activités de lutte contre les infections nosocomiales . Vos questions, nos réponses, ICALIN
Nosocomial ? iatrogène ? Définitions et différences. Notion de iatrogénèse systémique
<br />
<br />
© Copyright <a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Infection_nosocomiale&action=history">auteur(s) de Wikipédia</a> Source : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Infection_nosocomiale">Wikipedia</a> Contenu disponible sous <a href="http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html">GNU Free Documentation License</a></p>
Infections nosocomiales: le Lien décerne des prix
urn:md5:e7a3a09d5b08626b28afd8690309503f
2009-02-05T06:51:00+00:00
2009-02-05T07:15:27+00:00
yves brette
actualité en stérilisation
assurance qualité
bonnes pratiques
Centre de dialyse du Béarn
Centre Hospitalier de Montluçon
Clinique Maussin-Nollet
Groupe Hospitalier Diaconesses
hygiene
Hôpital Saint Joseph
infection nosocomiale
lavage des mains
le lien
orthopedie
personnel
prothese
Résidence l Accueil de Vauvert
sterilisation centrale
<p>Les stérilisations centrales sont un élément important de la lutte contre les <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2009/02/05/Les-infections-nosocomiales">infections nosocomiales</a>. On y observe également, comme dans tout service de soin, les difficultés rencontrées à expliquer l'importance des procédures (notamment le lavage des mains et l'utilisation de S.H.A) au personnel et à le motiver au respect de ces règles simples. Là comme ailleurs, l'hygiène est un combat quotidien qui ne peut être efficace que s'il est exhaustif, que si l'on porte autant d'attention à l'état de surface d'un sachet en sortie d'autoclave qu'à ses propres mains qui l'examinent...</p> <p>Infections nosocomiales: le Lien décerne des prix à six établissements
<br /></p>
<p>PARIS (AFP) — Le Lien ( http://lelien.typepad.fr/ ), association d'aide aux victimes des infections contractées en milieu hospitalier, a décerné des prix à six équipes ou établissements à l'occasion des deuxièmes Etats Généraux des Infections Nosocomiales, qui se sont achevés mardi à Paris.</p>
<p>Les six établissements consacrés pour leur engagement dans la lutte contre les infections nosocomiales sont les suivants :</p>
<p>- Le Centre Hospitalier de Montluçon pour "l'exemplarité d'un hôpital sans bijoux" (porteurs de risques infectieux)</p>
<p>- La Résidence l'Accueil de Vauvert (Gard) pour un programme de "formation à l'hygiène" de son personnel</p>
<p>- La Clinique Maussin-Nollet (Paris) pour son programme spécifique de surveillance des infections sur les prothèses</p>
<p>- L'Hôpital Saint Joseph (Paris) pour pratiquer un dépistage systématique des patients avant toute intervention</p>
<p>- Le Centre de dialyse du Béarn (Aressy) pour son engagement dans le développement durable en santé.</p>
<p>- Le Groupe Hospitalier Diaconesses/Croix Saint-Simon (Paris) et le Dr Patrick Mamoudy, chef du service de chirurgie orthopédique, qui ont obtenu le "prix spécial du Lien" pour l'action menée depuis des années dans la lutte contre les affections nosocomiales.</p>
Cours sur le biofilm
urn:md5:1f10446f836cbef7c5b132ebdb7b927d
2009-01-24T07:00:00+00:00
2009-01-24T07:16:37+00:00
yves brette
formation en stérilisation
alimentaire
antibiotique
bacterie
bactéries
biocide
biofilm
biofouling
biotechnologie
colonie
colonisation
contamination
cours
decontamination
glycoproteine
gram -
hygiene
infection
infection nosocomiale
lavage
micro-organisme
mucoviscidose
nettoyage
pre-desinfection
preparateur en pharmacie
prothese
pyocyanique
resistance
slime
staphylocoque
<p>Séverine Planchon, étudiante venue en stage à la stérilisation centrale de Saint Germain, a proposé de faire partager ici certains des cours de son école de préparateur en pharmacie hospitalière année 2008 2009. Nous l'en remercions. Le premier concerne le biofilm. Vous trouverez le lien vers la version intégrale en pdf en bas du billet.</p> <p>-Généralités
<br />
-Formation du biofilm
<br />
-Biofilm dans le domaine médical
<br />
-Cas de la mucoviscidose
<br />
-Le «biofouling» dans le domaine industriel
<br />
<br /></p>
<pre></pre>
<p>Définitions
<br /></p>
<p>Slime
<br /></p>
<p>•
étudié chez le staphylocoque et pyo
<br />
•
composé essentiel du biofilm
<br />
•
c’est un exopolysaccharide produit par les bactéries
<br />
•
permet adhésion et cohésion des bactéries entre elles
<br />
•
peut abriter une ou plusieurs espèces bactériennes
<br />
•
a une épaisseur variable
<br />
•
sa production est fonction de l’environnement
Biofilm (= slime + bactéries + glycoprotéine)</p>
<p><br />
•
matrice constituée d’eau, d’ exopolysaccharides , de protéines et d’acides nucléiques
<br />
•
Exopolysaccharides sont des hétéropolymères (monosaccharides, phosphates,
pyruvates, succinates)
<br />
•
arrangement tridimentionnel de bactéries ( plusieurs communautés bactériennes), decharges globales négatives (le plus fréquemment), neutre ou positive en fonction desexopolysaccharides qui peuvent être hydrophiles ou hydrophobes
<br />
•
adhésion à une surface
<br />
•
Architecture des biofilm largement gouvernée par la nature et le quantité desexopolysaccharides synthétisés, dépend des propriétés physicochimiques du fluideenvironnant
Il existe différentes architectures du biofilm
<br /></p>
<p>•
film, patch, structure en champignon
<br /></p>
<pre></pre>
<p>Constat</p>
<p><br />
<br /></p>
<p>99% des bactéries sont
fixées à des supports
solides dans les
écosystèmes eau, sol,
surface</p>
<pre></pre>
<p><br /></p>
<p>Quels supports?</p>
<p><br />
<br /></p>
<p>Toutes les interfaces « solide-
liquide » sont propices à
l’adhésion, puis à la colonisation
bactérienne pour produire le
biofilm</p>
<p><br /></p>
<p>Quelques exemples de
conséquences négatives du
biofilm</p>
<p><br />
<br /></p>
<p>1.
<br />
Résistance aux biocides et aux antibiotiques (étude
sur le modèle de la mucoviscidose)
<br />
<br />
2.
<br />
Contamination des surfaces en agro-alimentaire
(notion de «biofouling»)
<br />
<br />
3.
<br />
Infections nosocomiales
<br />
<br />
4.
<br />
Autres infections ou colonisations
•
cathéters, prothèse
•
tissus (émail des dents, os, coeur…)
•
plaque dentaire
•
Lentilles …
<br />
<br /></p>
<p>Quelques exemples de
conséquences positives du
biofilm
<br />
<br /></p>
<p>Biotechnologie</p>
<p><br />
production de médicaments (insulines, héparines…
)
<br />
production de vinaigre (acetobacter spp)
<br />
industrie des fromages
…
<br /></p>
<p>Biofiltres
<br />
<br /></p>
<p>traitement des eaux usées urbaines et industrielles
traitement des effluents gazeux ( composés odorants, xénobiotiques
traitement des sols pollués
<br /></p>
<pre></pre>
<p><br />
Formation du biofilm
<br />
Trois grandes étapes de formation
<br />
1-attachement initial
<br />
2-formation de microcolonies
<br />
3-formation d’un biofilm mâture
<br />
<br /></p>
<p>1-Attachement initial
<br /></p>
<p>O ’Tool et Kolter => deux classes de bactéries mutantes
« sad » (surface attachment defective):
<br /></p>
<p>-classe flagellée mobile, non adhérente
<br /></p>
<p>-classe à pili IV (poil appendiculaires « hair-like
appendage ») adhérente
<br /></p>
<pre></pre>
<p>2-formation de
microcolonies
<br /></p>
<ul>
<li>La classe à pili IV (poil appendiculaires « hair-like</li>
</ul>
<p>appendage ») adhérente
<br />
•
formation d ’une couche monocellulaire (mais pas de
formation d ’une colonie)
<br />
•
mobilité « twitching » permettant une agrégation des cellules
donnant naissance à des microcolonies
<br />
Remarques: 1 ce mécanisme est décrit comme une interaction spécifique « clef serrure » c’est</p>
<p>à dire existence de contraintes stéréochimiques type « ligand récepteur »
<br />
2 cette adhésion spécifique entre micro organismes pourrait être un facteur
important dans l’ordre d’implantation des cellules microbiennes au sein du biofilm et
donc sur sa structure</p>
<p><br /></p>
<pre></pre>
<p>3-formation d’un biofilm
mâture
<br /></p>
<ul>
<li>attachement à une surface solide => activation de</li>
</ul>
<p>génes spécifiques
<br /></p>
<p>•
algC, algD, algU… lac Z
<br />
•
gènes indispensables dans la synthèse de
polysaccharides extracellulaires (alginates) ou
exopolymère (pour former des microcolonies)</p>
<pre></pre>
<p><br /></p>
<p>•
maturation de l’attachement bactérien dans un
biofilm différentié c’est-à-dire structure
d ’exopolysaccharide abritant des germes résistants
aux biocides.
<br />
•
La résistance aux biocides, la structure
tridimensionnelle et l’épaisseur du biofilm sont:
<br />
•
sous la dépendance de signaux chimiques:
<br />
•
pour les bactéries Gram -
=
acylhomosérinelactone (AHL)
<br />
•
ces signaux chimiques ou « quorum-sensing »
sont produits par les bactéries sessiles sous la
dépendances du gène Las I qui régulent leur
expression génétique</p>
<pre></pre>
<p><br /></p>
<p>•
sous la dépendance d’une coopération
métabolique
<br />
•
capacité à concentrer et/ou de combiner
localement leurs enzymes digestives
<br />
•
développement d’un microorganisme
entraîne des modifications de son
environnement, qui peuvent entraîner le
développement d’autres bactéries
<br /></p>
<pre></pre>
<p><br /></p>
<p>En résumé</p>
<p><br />
•
Phase 1
<br />
•
Transport de cellules microbiennes
<br />
•
Phase 2
<br />
•
Adhésion initiale
<br />
•
Phase 3
<br />
•
consolidation de l ’adhésion par la synthèse de composés
extracellulaires
<br />
•
colonisation du support par multiplication et agrégation
des cellules</p>
<pre></pre>
<p>Proposition d’un modèle de formation du
biofilm
<br /></p>
<p>Détachement et dispersion de cellules
planctoniques
<br />
1-« quorum-sensing »
<br />
2-abrasion
<br /></p>
<p>Développement préférentiel
Caractéristiques d’un biofilm médical
<br /></p>
<p>Conséquences : -chronicité des
infections
<br />
-résistance aux</p>
<p>antibiotiques et aux biocides</p>
<pre></pre>
<p><br />
Développement préférentiel
Se développe préférentiellement sur :
surfaces inertes (matériel médical...)
tissu (os, coeur…)
<br /></p>
<p>Caractéristiques d’un biofilm médical</p>
<p><br /></p>
<p>Conséquences
<br /></p>
<p>chronicité des infections</p>
<p><br />
Chronicité des infections à partir de l’infection d’un matériel
prothétique (PTH,valve cardiaque…), d ’un cathéter ou d’autres
matériels étrangers expliquée par :</p>
<p><br />
•
la multiplication bactérienne se fait à l’intérieur du biofilm qui est une
matrice impénétrable aux Ac et aux phagocytes
<br />
•
dans une même espèce bactérienne, les cellules sessiles du biofilm sont
beaucoup moins sensibles aux antibiotiques et antiseptiques
<br />
•
le slime produit par les bactéries, a un rôle important
<br />
•
diminue les fonctions des PN neutrophiles (diminution du
chimiotactisme, de la phagocytose…)
<br />
•
diminue la production des monocytes et des lymphocytes B et T
<br />
• infections à partir d ’un biofilm sont plus lentes à être symptomatiques</p>
<pre></pre>
<p><br />
résistance aux antibiotiques et aux biocides</p>
<p><br />
Constat
<br />
les infections à partir d’un biofilm ne sont pas résolues
par les mécanismes de défense de l’hôte : immunités
cellulaire et humorale
<br /></p>
<p>les anticorps, les antibiotiques, les biocides ont une
action sur les cellules planctoniques, mais n’ont
aucune action sur les cellules sessiles du biofilm
<br /></p>
<p>Le biofilm complique la lutte antibactérienne car il
existe des mécanismes multiples de résistances
<br /></p>
<pre></pre>
<p>Trois mécanismes de résistance d’un biofilm</p>
<p><br /></p>
<p>• pénétration difficile des antibiotiques et biocides
<br />
• inactivation des antibiotiques et biocides
<br />
• croissance plus faible des cellules superficielles</p>
<pre></pre>
<p><br />
Le fichier intégral sur le <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/documentation/biofilm.pdf">biofilm.pdfbiofilm</a> avec illustrations.</p>
Thèse "Evalutation et comparaison des logiciels de traçabilité utilisés en stérilisation"
urn:md5:43d7673abee2aec9890013f4065a6987
2009-01-16T06:20:00+00:00
2009-01-17T08:26:06+00:00
Pharmacien-centre-Bretagne
logiciels de traçabilité
assurance qualité
bonnes pratiques
infection nosocomiale
informatique
informatisation
logiciel
materiovigilance
production
sterilisation centrale
supervision
traçabilité
<p>Bonjour,</p>
<p>Suite à la proposition de Yves, j'ai le plaisir de vous proposer la lecture de ma Thèse pour le diplome d'Etat de Docteur en Pharmacie : "Evalutation et comparaison des logiciels de traçabilité utilisés en stérilisation".
<br />
Vous trouverez le lien vers la version intégrale de ce document en bas de ce billet.
<br />
A titre d'aperçu, en voici le plan :
<br />
<br />
Evaluation et comparaison des logiciels de traçabilité utilisés en stérilisation -2-
<br />
SOMMAIRE 1
<br />
TABLE DES ILLUSTRATIONS 5
<br />
ABREVIATIONS & GLOSSAIRE 9
<br />
INTRODUCTION 15
<br />
PARTIE I : GENERALITES - STERILISATION ET TRAÇABILITE 19
<br />
I. LA STERILISATION 20
<br />
1. QUELQUES DEFINITIONS 20
<br />
2. LE CADRE REGLEMENTAIRE 22
<br />
2.1. Le décret n°2000-1316 relatif aux Pharmacies à Usage Intérieur 22
<br />
2.2. Les Bonnes Pratiques de Pharmacie Hospitalière 22
<br />
3. L’ASSURANCE QUALITE EN STERILISATION 22
<br />
3.1. Le décret n°2002-587 du 23 avril 2002 relatif au système permettant
<br />
d'assurer la qualité de la stérilisation des dispositifs médicaux 22
<br />
3.2. L’arrêté du 3 Juin 2002 relatif à la stérilisation des dispositifs médicaux 23
<br />
3.3. La circulaire n°97-672 du 20 Octobre 1997 relative à la stérilisation des
<br />
dispositifs médicaux dans les établissements de santé 23
<br />
II. L’ENVIRONNEMENT EN STERILISATION 24
<br />
1. LA QUALITE DE L’AIR 24
<br />
2. LA QUALITE DE L’EAU 25
<br />
2.1. L’eau adoucie 26
<br />
2.2. L’eau osmosée 26
<br />
III. LA TRAÇABILITE 28
<br />
1. QUELQUES DEFINITIONS 28
<br />
2. LE CADRE REGLEMENTAIRE ET NORMATIF 29
<br />
2.1. La circulaire n°97-672 du 20 Octobre 1997 relative à la stérilisation des
<br />
dispositifs médicaux dans les établissements de santé 29
<br />
2.2. La matériovigilance 30
<br />
2.3. La lutte contre les infection nosocomiales 30
<br />
2.4. Le contexte normatif 31
<br />
<br />
Evaluation et comparaison des logiciels de traçabilité utilisés en stérilisation -3-
<br />
IV. L’INFORMATIQUE AU SERVICE DU SYSTEME QUALITE EN STERILISATION 32
<br />
1. LES ATOUTS D’UN SYSTEME INFORMATIQUE 32
<br />
2. POUR TRACER QUOI ? 34
<br />
2.1. La notion de « Produit » 34
<br />
2.2. Les informations recherchées et les outils utilisés 35
<br />
PARTIE II : APPORTS PERSONNELS – EVALUATIONS DES LOGICIELS 37
<br />
I. OBJECTIF ET ENJEUX 38
<br />
II. L’EVALUATION “THEORIQUE” AUPRES DES FOURNISSEURS 40
<br />
1. MATERIEL ET METHODES 40
<br />
1.1. Les logiciels disponibles sur le marché et critères d’inclusion dans l’étude 40
<br />
1.2. L’outil d’évaluation 41
<br />
1.2.1. Une grille d’évaluation 41
<br />
1.2.2. Une hiérarchisation des critères 42
<br />
1.3. Le déroulement des évaluations 44
<br />
2. RESULTATS 44
<br />
2.1. Les résultats qualitatifs 45
<br />
2.1.1. Les conditions d’évaluation 45
<br />
2.1.2. Les sites utilisateurs 46
<br />
2.2. Les résultats quantitatifs 47
<br />
2.2.1. Les notes générales 47
<br />
2.2.2. Les résultats de la partie I de la grille d’évaluation : mise en place et
<br />
le suivi de l’installation 52
<br />
2.2.3. Les résultats de la partie II de la grille d’évaluation : niveaux de
<br />
sécurité dans l’utilisation 54
<br />
2.2.4. Les résultats de la partie III de la grille d’évaluation : logiciels de
<br />
production 56
<br />
2.2.5. Les résultats de la partie IV de la grille d’évaluation : logiciels de
<br />
supervision 87
<br />
3. DISCUSSION 96
<br />
3.1. Les supports fournis pour l’évaluation 96
<br />
3.2. L’outil d’évaluation : avantages et limites 97
<br />
3.3. La synthèse des résultats obtenus 97
<br />
3.4. L’identification des instruments et compositions 98
<br />
III. L’ENQUETE “PRATIQUE” AUPRES DES UTILISATEURS 103
<br />
1. MATERIEL ET METHODES 103
<br />
1.1. Les sites référents 103
<br />
1.2. L’élaboration de la grille d’enquête 104
<br />
1.3. La quantification des résultats de l’enquête 105
<br />
1.3.1. Le taux d’utilisation 105
<br />
1.3.2. Le taux de satisfaction 105
<br />
1.4. Le déroulement des enquêtes 106
<br />
<br />
Evaluation et comparaison des logiciels de traçabilité utilisés en stérilisation -4-
<br />
2. RESULTATS 106
<br />
2.1. Les conditions d’enquête 106
<br />
2.2. Les taux d’utilisation 107
<br />
2.2.1. Un taux d’utilisation global 107
<br />
2.2.2. Taux d’utilisation pour la partie III de la grille d’enquête : logiciels de
<br />
production 108
<br />
2.2.3. Taux d’utilisation pour la partie IV de la grille d’enquête : logiciels de
<br />
supervision 116
<br />
2.3. Les taux de satisfaction 119
<br />
2.3.1. Un taux de satisfaction global 119
<br />
2.3.2. Taux de satisfaction pour la partie I de la grille d’enquête : suivi et
<br />
mise en place de l’installation 121
<br />
2.3.3. Taux de satisfaction pour la partie II de la grille d’enquête :
<br />
généralités d’utilisation 122
<br />
2.3.4. Taux de satisfaction pour la partie III de la grille d’enquête : logiciels
<br />
de production 124
<br />
2.3.5. Taux de satisfaction pour la partie IV de la grille d’enquête : logiciels
<br />
de supervision 128
<br />
3. DISCUSSION 130
<br />
3.1. La présence d’un délégué commercial 130
<br />
3.2. Les choix de certains sites 130
<br />
3.3. Une satisfaction générale 131
<br />
3.4. Une relation entre taux d’utilisation et taux de satisfaction 132
<br />
IV. DISCUSSION GENERALE 134
<br />
1. LA COMPARAISON DES DEUX EVALUATIONS 134
<br />
1.1. Les notes générales mises en relation avec les taux de satisfaction 134
<br />
1.1.1. Les logiciels de production 134
<br />
1.1.2. Les logiciels de supervision 135
<br />
1.2. Le délai de réponse des sociétés en relation avec le taux de satisfaction 136
<br />
2. LES PARTICULARITES DES LOGICIELS DE SUPERVISION 137
<br />
3. L’ORIGINALITE ET LES FAIBLESSES DE CETTE ETUDE 140
<br />
3.1. Les faiblesses 140
<br />
3.2. Les points forts 141
<br />
CONCLUSION 142
<br />
BIBLIOGRAPHIE 144
<br />
ANNEXES 149
<br />
<br />
<br />
<a href="https://www.sterilisation-hopital.com/public/documentation/These_logiciels_de_tracabilite_en_sterilisation.pdf" hreflang="fr">Thèse "Evalutation et comparaison des logiciels de traçabilité utilisés en stérilisation"</a></p>
<p><br />
Claudie Boissinot.</p>
Bibliographie et Textes de références en matière de stérilisation et d’hygiène hospitalière
urn:md5:62ec91316aaed172b36c4bb499bbe6da
2008-10-25T09:38:00+01:00
2008-10-25T09:38:00+01:00
yves brette
Publications sur la stérilisation
assurance qualité
ATNC
Galtier
hopital
hygiene
infection nosocomiale
norme
personnel
sous-traitance
theorie
vapeur d eau
<p>Annexes du texte La <a href="https://www.sterilisation-hopital.com/post/2008/10/19/La-sterilisation">stérilisation</a></p> <p>Bibliographie et Textes de références en matière de stérilisation et d’hygiène hospitalière
<br />
<br />
- F. Galtier « Stérilisation » Arnette ed.
<br />
<br />
- Darbord, JC Callanquin M. Désinfection et stérilisation dans les établissements de soin. Masson. 2003.
<br />
<br />
- « la stérilisation en milieu hospitalier » ouvrage collectif, CEFH ed. 1998
<br />
<br />
- Stérilisateurs à la vapeur d’eau pour charges à protection perméable (Document GEPM/SL) édition des
journaux officiels
<br />
<br />
Pour les textes de référence, le site de l’AFS et de l’ADIPH sont des sites très complets et à jour :
<br />
<br />
http://www.afs.asso.fr/Reglmentation/reglementation.html
<br />
<br />
http://www.adiph.org/
<br />
<br />
Menu « textes officiels » sommaire thématique, onglet « HYGIENE / INFECTIONS
NOSOCOMIALES / STERILISATION
<br />
<br />
-Sécurité sanitaire dans les établissements de santé. FICHES TECHNIQUES
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/htlm/dossiers/secu_sanit5riskinf/stedm/htm
<br />
<br />
Cette liste est volontairement non exhaustive. De très nombreux ouvrages spécialisés complèteront
utilement cette liste.
<br />
<br />
- NORMES
<br />
<br />
- EN 285 Définition de la stérilité et des stérilisateurs à la vapeur d’eau.
<br />
<br />
- - NF EN 550 : Validation et contrôle de routine pour la stérilisation à l'oxyde d'éthylène.
<br />
<br />
EN 554 Validation et contrôle de routine pour la stérilisation à la vapeur d’eau
<br />
<br />
NF EN ISO 14937 : stérilisation des dispositifs médicaux. - Exigences générales pour la
caractérisation d'un agent stérilisant et pour le développement, la validation et la vérification de
routine d'un processus de stérilisation pour dispositifs médicaux.
<br />
<br />
Lois, décrets et arrêtés
<br />
<br />
- Décret du 2 avril 1926 portant règlement sur les appareils à vapeur autres que ceux placés à
bord des bateaux (modifié en dernier lieu par le décret du 19 septembre 1983) (Texte consolidé)
Fichier decret020426-AppareilsVapeur.pdf (585 502 octets)
<br />
<br />
• - BPPH (arrêté du 22 juin 2001) relatif aux bonnes pratiques de pharmacie hospitalière
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-27/a0271711.htm
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/bpph/rap_bpph.pdf (180 052 octets)
<br />
<br />
• Voir notamment pages 44 à 56
<br />
<br />
- Arrêté du 3 juin 2002 relatif à la stérilisation des dispositifs médicaux</p>
<p><br />
<br />
• http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=SANH0221880A
<br />
<br />
http://tif.journal-officiel.gouv.fr/2002/10361001.pdf
<br />
<br />
Cet arrêté - très important – rend obligatoire l’application des BPPH en matière de stérilisation
et précise les normes applicables
<br />
<br />
L’arrêté rappelle en outre que pour les ATNC, c’est la circulaire du 14 mars 2001 (voir § 5) qui est
applicable, étant rappelé que dans ce cas, l'efficacité des procédés de stérilisation à l'oxyde
d'éthylène et au peroxyde d'hydrogène gazeux n'a pas été évaluée.
<br />
<br />
Lettre de la DHOS N° 147 du 9 février 2007 rappelant le caractère obligatoire de la prédésinfection
et el caractère exceptionnel de la non-exécution de cette étape
<br />
<br />
http://www.synprefh.org/documents/dhos_ste_20070209.pdf
<br />
<br />
2) Personnel pouvant être rattaché à la pharmacie
<br />
<br />
CSP L5126-5 Cet article fait partie de toute la série d’articles sur les PUI Il a été modifié par la Loi
n° 2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2002/02-04/a0040361.htm
<br />
<br />
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MESX0000077Z (rectificatif)
<br />
<br />
-3) Stérilisation et assurance-qualité
<br />
<br />
- Circulaire d’octobre 1997 (Circulaire DGS/VS2 - DH/EM1/EO1 n° 97-672 du 20 octobre 1997)
relative à la stérilisation des dispositifs médicaux dans les établissements de santé
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nosoco/nosoco3-2-672.html
<br />
<br />
Cette circulaire très importante introduit l’obligation de l’assurance qualité en matière de
stérilisation.
<br />
<br />
Elle préconise en outre la centralisation de la stérilisation et rappelle les normes applicables en
matière de stérilisation (NF EN 550, NF EN 552, NF EN 554)
<br />
<br />
- CSP (Articles R711-1-15 à R711-1-18) introduit par le décret de 2002 (Décret n° 2002-587 du
23 avril 2002) relatif au système permettant d'assurer la qualité de la stérilisation des dispositifs
médicaux dans les établissements de santé et les syndicats interhospitaliers
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2002/02-17/a0171586.htm
<br />
<br />
Ces articles décrivent l’organisation d'un système permettant d'assurer la qualité de la
stérilisation des dispositifs médicaux.
<br />
<br />
4) Sous-traitance hospitalière
<br />
<br />
C’est dans la loi « CMU » que l’on trouve la base juridique pour la convention de sous-traitance
(art 67), maintenant insérée dans la partie L du CSP, ainsi que dans le décret de 2002, partie R
CSP L 5126-3 (existence d’une convention)
<br />
<br />
CSP R 711-1-18
<br />
<br /></p>
<p>5) Non-restérilisation des DM
<br />
<br />
- Circulaire de 1994 (Circulaire DGS/SQ3, DGS/PH2 - DH/EM1 n° 51 du 29 décembre 1994)
relative à "l'utilisation des dispositifs médicaux stériles à usage unique" confirme le principe de
non-réutilisation de ces dispositifs (déjà confirmée par la circulaire de 1986 (circulaire
DGS/DH/DPHM/n°669 du 14 avril 1986)
<br />
<br />
6) Assurance qualité des DM
<br />
<br />
- Obligation des fabricants et des exploitants (N.B. « exploitant » entend… l’hôpital) :
CSP (Articles D665-5-1 à D665-5-12)
inséré par le décret n° 2001-1154 du 5 décembre 2001 relatif à l'obligation de maintenance et au
contrôle de qualité des dispositifs médicaux prévus à l'article L. 5212-1 du code de la santé
publique (troisième partie : Décrets
<br />
<br />
7) ATNC
<br />
<br />
Circulaire ATNC de 2001 (Circulaire DGS/5C/DHOS/E2/2001/138 du 14 mars 2001) relative aux
précautions à observer lors de soins en vue de réduire les risques de transmission d’agents
transmissibles non conventionnels
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/vache/01_138t.htm
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2001/01-11/a0110756.htm
<br />
<br />
• Circulaire DGS-SD5C/DHOS n° 2005-435 du 23 septembre 2005 relative aux
recommandations pour le traitement des dispositifs médicaux utilisés chez les sujets ayant reçu
des produits sanguins labiles (PSL) provenant de donneurs rétrospectivement atteints de variant
de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ)
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2005/05-10/a0100022.htm
<br />
<br />
8) Légionellose
<br />
<br />
Circulaire DGS/SD7A/DHOS/E4 no 2005-286 du 20 juin 2005 relative au référentiel d’inspection
des mesures de prévention des risques liés aux légionelles dans les établissements de santé
<br />
<br />
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2005/05-07/a0070016.htm
<br />
<br />
9) Clostridium difficile
<br />
<br />
• Circulaire DHOS-E2/DGS-5C n° 2006-382 du 4 septembre 2006 relative aux
recommandations de maîtrise de la diffusion des infections à Clostridium difficile dans les
établissements de santé.
<br />
<br />
Fichier circ040906-Clostridiumdifficile.pdf (100 210 octets)
<br />
<br />
• Note DHOS-E2/DGS-5C n° 2006-335 du 1er septembre 2006 relative aux recommandations
de maîtrise des infections à Clostridium difficile dans les établissements de santé
<br />
<br />
http://nosobase.chu-lyon.fr/Actualites/note010906.pdf
<br />
<br />
http://nosobase.chu-lyon.fr/Actualites/annexeCTINILS.pdf (Annexe)</p>